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Source : www.bahai-biblio.org
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PROCLAMER LA FOI PAR LES MÉDIAS

MAISON UNIVERSELLE DE JUSTICE
CENTRE MONDIAL BAHÁ'Í


Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh

1. En ce jour, les secrets de la terre sont dévoilés aux yeux des hommes. Les pages des journaux qui paraissent sans interruption sont en fait le miroir du monde. Elles reflètent les actes et les occupations de tribus et de peuples divers. Elles les reflètent et les font aussi connaître. Elles sont un miroir doté de l'ouïe, de la vue et de la parole. Ceci est un phénomène stupéfiant et puissant. Il incombe cependant aux auteurs de ces pages de se garder des impulsions guidées par des passions et des désirs sataniques et de se parer du vêtement de la justice et de l'équité. Ils devraient autant que possible s'enquérir des situations et vérifier les faits pour ensuite les coucher sur le papier.
(Les Tablettes de Bahá'u'lláh révélées après le Kitáb-i-Aqdas, Bruxelles, Maison d'Éditions Bahá'íes, 1994, p.39-40.)

2. Ô journaux publiés à travers les villes et les pays du monde ! Avez-vous entendu le gémissement des opprimés, et leurs cris d'angoisse ont-ils atteint vos oreilles ? Ou celles-ci sont-elles restées fermées ? Il est à espérer que vous chercherez la vérité sur ce qui est arrivé et que vous la défendrez.
(Extrait d'une tablette traduite de l'arabe.)

3. Dis : Ô hommes ! Ceci est un jour sans égal. Sans égal doit être, au même titre, la langue qui célèbre la louange du Désir de toutes les nations, et sans égal doit être l'acte qui aspire à être acceptable à sa vue. La race humaine tout entière a désiré ce jour qui, peut-être, pourra satisfaire pleinement à ce qui sied bien à son rang et à ce qui est digne de son destin. Béni est l'homme que les affaires du monde n'ont pu empêcher de reconnaître celui qui est le Seigneur de toutes choses.
(Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, Bruxelles, Maison d'Éditions Bahá'íes, 1979, p. 28-29.)

4. Enseigne la cause de Dieu avec des mots qui enflammeront les buissons et feront s'en élever l'appel : En vérité, il n'y a pas d'autre Dieu que moi, le Tout-Puissant, l'Inconditionné. Dis : La parole humaine est une essence qui aspire à exercer son influence et doit être modérée. Quant à son influence, elle est conditionnée par le raffinement qui, à son tour, dépend du détachement et de la pureté du cœur. Quant à sa modération, elle doit être combinée avec le tact et la sagesse comme il a été prescrit dans les écritures et les tablettes saintes. Médite sur ce qui a coulé du ciel de la volonté de ton Seigneur, celui qui est la Source de toute grâce, afin de saisir le sens voulu enfoui dans les profondeurs sacrées des Écrits saints.
(Tablettes de Bahá'u'lláh révélées après le Kitáb-i-Aqdas, Bruxelles, Maison d'Éditions Bahá'íes, 1994, p. 150.)

5. Tu as écrit que l'un des amis a élaboré un traité. Ceci fut mentionné en la sainte présence, et voici ce qui fut révélé en réponse : Que l'on prenne grand soin que tout ce qui est écrit en ces jours ne soit pas une cause de dissension et ne suscite point l'objection des gens. Tout ce que les amis du seul vrai Dieu disent en ces jours est écouté par les peuples du monde. Cela a été révélé dans la Lawh-i-Hikmat : ... les incroyants ont tendu l'oreille vers Nous afin d'entendre ce qui pourrait leur permettre de critiquer Dieu, le Secours dans le péril, Celui qui subsiste par Lui-même
(Note: Les Tablettes de Bahá'u'lláh révélées après le Kitáb-i-Aqdas, p. 147.)

6. Tout ce qui est écrit ne devrait pas dépasser les limites du tact et de la sagesse et la qualité du lait devrait se trouver dissimulée dans les mots employés, de sorte que les enfants du monde puissent en être nourris et atteindre la maturité. Nous avons dit dans le passé qu'un seul mot a l'influence du printemps et rend les cœurs frais et candides, alors qu'un autre mot est semblable à la brûlure du gel qui flétrit les fleurs. Que Dieu accorde aux auteurs, parmi les amis, la grâce d'écrire d'une manière qui soit agréable aux âmes justes et qui n'incite pas le peuple à ergoter.
(Extrait d'une tablette traduite du persan et de l'arabe)


Extraits des écrits d'`Abdu'l-Bahá

7. Il est donc urgent que des articles et des livres utiles soient écrits, définissant clairement et d'une manière précise quels sont les besoins actuels des peuples et ce qui conduira la société au bonheur et au progrès. Ces articles et ces livres devraient être édités et diffusés à travers tout le pays, de sorte qu'au moins les dirigeants parmi le peuple prennent, jusqu'à un certain point, conscience de ces besoins et qu'ils se lèvent pour œuvrer dans cette voie qui les conduira à un honneur durable. La publication de pensées élevées représente la force dynamique sur les chemins de la vie; c'est l'âme même du monde. Les pensées sont une mer sans limite; les effets et les conditions changeantes de l'existence sont comme les formes distinctes et les limites particulières des vagues; aussi longtemps que la mer ne se démonte pas, les vagues ne se lèveront pas et ne disperseront pas leurs perles de connaissance sur le rivage de la vie.
(Le Secret de la civilisation divine, Bruxelles, Maison d'Éditions Bahá'íes, 1973, p. 137-138.)


Extraits de lettres écrites au nom du Gardien à des croyants, sauf autre indication

8. Il est sans aucun doute très important de faire paraître des articles de très grande qualité, présentant fidèlement les enseignements de la cause, dans les journaux de haut niveau. Les gens qui, pour une raison ou pour une autre, n'assistent pas aux réunions bahá'íes et qui sont cependant intéressés par l'esprit et les enseignements qu'elles exposent pourraient trouver une occasion propice d'en prendre connaissance en lisant de tels articles dans les journaux.
Si, dans chaque centre, les amis pouvaient gagner la coopération d'au moins un des journaux locaux, ils pourraient ainsi commencer une campagne d'enseignement bien plus efficace que tout ce qui a déjà été tenté.
(Lettre du 11 janvier 1932.)

9. Concernant la publication dans les journaux locaux de la lettre générale de Shoghi Effendi aux amis occidentaux à propos de l'ordre mondial de Bahá'u'lláh, Shoghi Effendi vous autoriserait volontiers à la publier, soit partiellement soit en sa totalité. Il espère que cette publication suscitera un certain intérêt pour la cause et stimulera le travail d'enseignement.
(Lettre du 17 mai 1932.)

10. À propos de votre souhait de diffuser le message sur les ondes, Shoghi Effendi vous conseille de consulter l'assemblée spirituelle afin de savoir si une telle action reçoit son approbation et, si oui, de demander sa collaboration et son aide afin de trouver le meilleur moyen de réaliser votre projet. L'idée d'une station de radio est assez ambitieuse et exige de grandes dépenses financières. Si, cependant, vous trouvez cela réalisable et dans la mesure de vos possibilités financières, vous ne devriez pas hésiter à la créer, pour autant qu'elle vous permette de diffuser la cause de manière beaucoup plus facile et plus efficace.
(Lettre du 13 août 1933.)

11. Il est tout à fait conscient des difficultés rencontrées actuellement par les amis. Mais il aimerait exhorter chacun d'entre vous à travailler plus dur que jamais et à persévérer, afin que la foi puisse être mieux appréciée et mieux comprise par le public.
(Lettre du 11 février 1934, à une assemblée spirituelle nationale.)

12. À propos de vos communiqués aux médias, le Gardien souhaite que votre comité insiste tout spécialement sur le fait que la révélation de Bahá'u'lláh marque le début de l'âge adulte de l'humanité et que le principe de l'unité du genre humain - qui est le fondement et le trait distinctif de son message - n'est qu'une preuve du fait que le monde a atteint le stade de la maturité, et qu'il peut donc appliquer ce principe d'unité dans le domaine concret de la réalité sociale. La relation étroite qui existe entre la foi, la maturité du monde et l'enseignement bahá'í de l'unité du genre humain devrait être soigneusement analysée et présentée, afin de mettre en relief la portée considérable de la cause.
(Lettre du 5 février 1938, à une assemblée spirituelle nationale.)

13. Le rayonnement de la cause, avec toute sa force et sa perfection, dépend dans une certaine mesure des personnes qui composent ses rangs, et il n'y a aucun doute que, dans le futur, lorsque des gens possédant des qualifications et des talents plus grands la rejoindront, nous verrons un net progrès dans les méthodes qu'elle emploie pour sa propre propagation.
(Lettre du 14 octobre 1942.)

14. À propos du travail à la radio, il n'a pas de suggestions particulières à formuler, car il a le sentiment que les personnes activement engagées dans ce genre de travail aux États-Unis en connaissent les meilleures possibilités. Cependant, il suggère que la préoccupation essentielle soit d'attirer l'attention du public sur le fait que la foi est une réalité et sur ses enseignements. Tout type d'émission devrait être utilisé, qu'il s'agisse de la lecture de passages tirés des Écrits, de sujets d'actualité ou de conférences. Les gens ont besoin d'entendre le mot " bahá'í ", de sorte qu'ils puissent, s'ils sont réceptifs, réagir et découvrir la cause. Le tout premier devoir des amis, partout dans le monde, est de faire savoir aux gens qu'une telle révélation existe, et leur deuxième devoir est de l'enseigner.
(Lettre du 24 juillet 1943.)

15. Il est d'avis qu'il serait excellent de présenter davantage la cause aux gens par l'intermédiaire de la radio, puisque celle-ci touche les masses, et en particulier les personnes qui ne sont pas intéressées par les conférences ou qui n'assistent à aucun type de réunion.
(Lettre du 7 mars 1945.)

16. Le problème concernant l'obtention d'un temps d'émission gratuit à la radio doit être résolu par le comité de Radio et par l'assemblée spirituelle nationale, mais le principe de base est que tous les efforts devraient être consentis pour présenter les enseignements aussi souvent que possible sur les ondes, pour autant que la méthode employée reste compatible avec la dignité de notre foi bien-aimée.
(Lettre du 15 août 1945.)

17. Il fut aussi très heureux de savoir que la cause reçoit là-bas la notoriété des journaux et que vous gagnez la sympathie de rédacteurs et de gens importants. La foi a besoin d'amis aussi bien que d'adeptes, et vous devez toujours vous efforcer d'intéresser à ses enseignements le cœur des dirigeants éclairés.
(Lettre du 5 octobre 1945, à une assemblée spirituelle locale.)

18. Il fut très heureux de lire l'excellent écho médiatique réservé à la cause dans le Chicago Sunday Tribune, et il espère que ces actions médiatiques s'amplifieront dans tout le pays. À ce propos, il ne voit aucune objection à recourir aux conseils et aux services d'agences ou d'experts non-bahá'ís, aussi longtemps que sont préservées l'intégrité des enseignements et la dignité de la foi.
... De même, nous devrions centrer nos efforts sur de grandes rencontres, fortement médiatisées, ainsi que sur des programmes radiophoniques intéressants. Tous les efforts devraient aussi être fournis afin d'obtenir un support publicitaire de haut niveau, tant dans les journaux que dans les magazines.
(Lettre du 21 décembre 1945, à une assemblée spirituelle nationale.)

19. Tant de choses dépendent de la manière dont la cause est présentée au public, aussi le Gardien est-il toujours impatient de voir les amis imaginer de nouvelles méthodes et de nouveaux moyens d'enseignement et d'information.
(Lettre du 25 février 1946.)

20. Il pense encore que le genre de films que vous souhaitez produire afin d'enseigner la foi au public et de motiver les bahá'ís eux-mêmes est très important, il vous exhorte à ne pas abandonner cette activité pour laquelle vous êtes qualifiés, mais plutôt d'écrire de nouveau à la nouvelle assemblée spirituelle nationale afin de lui demander de former une commission qui sera capable de vous aider vraiment.
Les bahá'ís ne devraient pas toujours être les derniers à adopter des méthodes nouvelles et manifestement excellentes, mais plutôt être les premiers, puisque ceci correspond à la nature dynamique de la foi, qui n'est pas seulement progressiste, mais qui contient les germes d'une culture et d'une civilisation entièrement nouvelles.
(Lettre du 5 mai 1946.)

21. Ces diapositives de notre temple bahá'í et de nos différentes activités sont très intéressantes et permettent d'ouvrir une nouvelle porte à l'approche pédagogique du grand public. Plus de séries de diapositives intéressantes pourront être rassemblées et présentées parmi les amis, mieux cela vaudra...
(Lettre du 28 décembre 1946.)

22. Votre suggestion concernant un film traitant de la cause est en principe très bonne, mais un tel film se devrait d'être de la meilleure qualité et, il est d'avis que vous devriez solliciter les conseils de l'assemblée spirituelle nationale en la matière. Comme nous ne pouvons pas montrer les fondateurs de la foi, par respect pour leur rang très élevé, un scénario au sujet de la cause devrait être un réel chef-d'œuvre afin d'attirer le grand public.
(Lettre du 5 avril 1947.)

23. Il considère vos contacts avec la radio comme très importants, et il vous presse de coopérer avec l'assemblée nationale de ... , afin de l'aider de cette façon, et aussi de suivre la procédure administrative - ce qui est de mise chaque fois que des émissions bahá'íes en direct sont envisagées.
(Lettre du 18 juillet 1947.)

24. Il approuve votre souhait d'enseigner les principes de la foi par la radio. Mais il vous presse de faire tout ce que vous pouvez afin de toujours identifier ou associer clairement à Bahá'u'lláh ce que vous enseignez, si minime que puisse être la référence que vous êtes capables de donner. En ce moment, nous avons trop peu de temps, nous bahá'ís, pour pouvoir d'abord éduquer l'humanité et ensuite lui dire que la source en est cette nouvelle foi mondiale. Pour leur propre sauvegarde spirituelle, les gens doivent être informés de ce que signifie le mot " bahá'í " - si alors ils s'en détournent aveuglément, ils ne pourront se trouver d'excuse en disant qu'ils ne savaient même pas qu'il existait ! Car des jours sombres semblent encore s'annoncer au monde et, nous le croyons fermement, les gens ne trouveront ni conviction intérieure, ni paix, ni sécurité en dehors de ce refuge divin. Ainsi ont-ils au moins le droit d'entendre parler de la cause en tant que telle !
(Lettre du 24 avril 1949.)

25. Il pense que les émissions de radio envisagées sont de la plus grande importance puisqu'elles vous offrent l'occasion de donner à de nombreux auditeurs un aperçu de la grandeur de la cause. À ce propos, il a quelques conseils à vous donner : vous devriez vous en tenir prudemment aux faits et vous garder de donner à ceux-ci une interprétation personnelle... Le Gardien vous conseille de n'introduire aucun élément obscur ou mystique dans une série d'émissions destinées au grand public...
(Lettre du 5 novembre 1949.)

26. Les amis doivent être très attentifs et vigilants, lorsqu'ils donnent des informations au public : les ennemis de la foi, et des lecteurs tels que l'ambassadeur, ont accès à la presse et pourraient à juste titre prétendre que nous avons déformé des faits qui ne sont pas historiquement exacts. Nous ne saurions être trop prudents, et chaque déclaration devrait être contrôlée afin de s'assurer des faits historiquement exacts...
(Lettre du 22 janvier 1951, à une assemblée spirituelle nationale.)

27. Il fut extrêmement heureux d'apprendre que la foi a été présentée à la télévision, et il pense que votre assemblée est en droit d'être fière de cette réalisation. Cela démontre que, lorsque le désir profond de servir unit les membres d'une communauté bahá'íe, ceux-ci brisent littéralement les obstacles, ouvrant des voies nouvelles à leurs efforts d'enseignement, tout en étant assurés que ceux-ci seront récompensés.
Il espère que vous réussirez à vous montrer des pionniers dans la découverte de nouvelles et nombreuses façons de présenter la cause au public; et il vous assure tous de ses prières les plus ardentes pour le succès de votre travail pour la foi.
(Lettre du 6 décembre 1951, à une assemblée spirituelle locale.)

28. Le message télégraphique lançant la Croisade mondiale traite de vingt-six objectifs différents. Dans les deux articles de presse que vous avez envoyés au Gardien, il n'est fait mention - et encore sans beaucoup d'insistance - que de quelques-uns de ces objectifs. En demandant que la croisade soit médiatisée, le Gardien avait à l'esprit qu'un exposé complet de nos objectifs soit fait, et ce en les mentionnant tous. Il ne fait aucun doute qu'une déclaration publique énergique peut être communiquée à la presse, par l'assemblée nationale.
(Lettre du 5 décembre 1952, à une assemblée spirituelle nationale.)

29. Le bien-aimé Gardien a reçu les coupures des différents journaux anglais et les a lues avec le plus grand intérêt; il attache beaucoup d'importance à une telle publicité dans des périodiques d'un tel niveau.
(Lettre du 30 août 1955, à une assemblée spirituelle nationale.)


Extraits de lettres écrites par la Maison Universelle de Justice

30. Il est essentiel que les personnes responsables des relations publiques bahá'íes se débarrassent de l'idée que la communauté bahá'íe n'est qu'un groupe religieux parmi d'autres. Il s'agit de la cause de Dieu, luttant pour propager son message pour le monde d'aujourd'hui, au sein d'une humanité qui s'éloigne de plus en plus de Lui.
(Lettre du 21 juillet 1968, à une assemblée spirituelle nationale.)

31. La proclamation de la foi, suivant des plans établis et ayant pour objet d'utiliser, sur une échelle toujours plus grande, les possibilités offertes par la communication de masse, doit être vigoureusement poursuivie. Il faudrait rappeler que le but de la proclamation est de faire connaître à toute l'humanité l'existence et l'objectif général de la nouvelle révélation, tout en élaborant des programmes d'enseignement pour confirmer dans leurs opinions des individus appartenant à toutes les couches de la société.
(Message de Naw-Rúz 1974, aux bahá'ís du monde.)

32. Nous espérons que partout où cela s'avérera possible, le grand pouvoir de la radio sera mobilisé pour la proclamation, l'enseignement et l'approfondissement et, en nous basant sur les initiatives prometteuses réalisées en Équateur et ailleurs, nous pouvons dès maintenant anticiper le développement d'utilisations plus étendues de ce moyen de communication au service de la cause et de l'humanité.
(Lettre du 7 avril 1974, à une assemblée spirituelle nationale.)


Extraits de lettres écrites au nom de la Maison Universelle de Justice

33. De toute évidence, les principes de la foi ne devraient pas être paraphrasés dans des déclarations publiques de manière à en déformer la signification, mais la sagesse dictera dans quelle mesure, générale ou détaillée, un principe spécifique devrait être présenté à un moment donné...
(Lettre du 18 juin 1975, à une assemblée spirituelle nationale.)

34. Le but principal, en ce moment, de toute médiatisation relative aux bahá'ís d'Iran, est de profiter de ce que la presse et les autres médias sont plus que jamais disposés à publier des informations à propos de la foi. Les bahá'ís devraient saisir cette occasion pour proclamer la foi, mais non pour attaquer le gouvernement iranien.
(Lettre du 8 avril 1980, à une assemblée spirituelle nationale.)

35. ... l'objectif principal de la proclamation aux masses n'est pas tant de traiter des problèmes actuels, et souvent éphémères, mais de faire connaître l'existence de la nouvelle révélation, l'apparition de Bahá'u'lláh et tout ce que cet événement implique pour la régénération et la guidance du monde. Bien entendu, votre annonce du grand message devrait être faite en des termes adaptés aux personnes auxquelles vous vous adressez et aux problèmes qui les préoccupent, mais il est beaucoup plus important de présenter Bahá'u'lláh et ses enseignements plutôt que de traiter de questions d'actualité controversées.
(Lettre du 19 octobre 1981, à une assemblée spirituelle nationale.)

36. La grande importance des médias dans la proclamation de la foi est reconnue par tous, et particulièrement en ce moment où les persécutions en Iran nous ont ouvert les portes de nombreuses émissions.
La Maison de justice apprécie le zèle de ceux qui travaillent au développement de cet excellent projet d'émission destiné à être produit et distribué par la télévision, et elle a pris bonne note des initiatives méritoires qui eurent pour résultat des réalisations très utiles...
(Lettre du 16 mai 1982, à une entreprise privée.)

37. En réponse à votre demande de guidance sur les meilleures manières d'entrer en contact avec des artistes pour enseigner la foi, on peut dire qu'outre les méthodes qui attirent les gens en général, les artistes seront réceptifs à l'art. Lorsque les enseignements sublimes de la foi sont reflétés dans une œuvre artistique, le cœur des gens, y compris celui des artistes, sera touché. Une citation des Écrits sacrés ou la présentation d'œuvres d'art en relation avec les écrits peuvent fournir au spectateur une compréhension de la source de cette attraction spirituelle et le conduire à une étude plus approfondie de la foi.
(Lettre du 21 juillet 1982, à un particulier.)

38. Campagne pour informer clairement la presse : Ceci est sans nul doute très important, et c'est un domaine où une agence de presse telle que ... peut être d'un grand secours. Cependant, ... [l'agence concernée] ne devrait pas être laissée à elle-même pour expliquer les documents bahá'ís à des rédacteurs importants; il serait beaucoup plus efficace qu'un représentant bahá'í qualifié, possédant la personnalité adéquate, participe aux rencontres organisées pour la presse.
Formation aux médias : Ceci est aussi une excellente suggestion. Lorsque les bahá'ís interviennent à la radio ou à la télévision, il est des plus important que la personne soit choisie avec soin et qu'elle reçoive la formation nécessaire afin de donner une bonne impression aux auditeurs ou aux téléspectateurs. Une présentation mauvaise ou maladroite peut produire un effet négatif durable et ruiner une partie importante du travail valable réalisé précédemment.
Matériel d'information : Ici, les services d'une agence non-bahá'íe peuvent se révéler vitaux. Comme tout groupement, les bahá'ís ont tendance à développer leur propre terminologie qui, bien qu'ayant un sens pour eux, peut être déroutante ou même dépourvue de sens pour un public non-bahá'í. L'assemblée nationale ou ses comités concernés sauront, du point de vue des enseignements bahá'ís, ce qu'ils veulent dire, mais ... [l'agence] peut s'avérer utile pour trouver une formulation transmettant au public la signification correcte.
(Lettre du 20 mars 1985, à une assemblée spirituelle nationale.)

39. La Maison Universelle de Justice a reçu avec grand plaisir votre lettre ... contenant les nouvelles de vos programmes télévisés mensuels.
C'est là une réalisation digne d'éloges et qui offrira à votre communauté toutes les occasions propices afin de devenir hautement qualifiée pour rassembler et préparer du matériel adéquat à ces émissions régulières. Cependant, concernant votre question sur l'emploi du plus Grand Nom lors de l'introduction sur bande vidéo, il nous est demandé de vous informer qu'il ne convient pas d'utiliser le plus Grand Nom de cette manière. Vous pourriez choisir un autre symbole qui convienne, comme peut-être une étoile à neuf rayons ou toute autre dessin par lequel vous pouvez être reconnus.
(Lettre du 4 août 1986, à une assemblée spirituelle nationale.)

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