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Source : www.bahai-biblio.org
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MANUEL D'ENSEIGNEMENT

Compilation par la Maison Universelle de Justice de divers extraits des ouvrages de Bahá'u'lláh, 'Abdu'l-Bahá et Shoghi Effendi.

Table des matières

I. Extraits d'Ecrits de Bahá'u'lláh
II. Extraits d'Ecrits d"Abdu'l-Bahá
III. Extraits d'Ecrits de Shoghi Effendi et de lettres écrites en son nom

(Nota : Tous les passages repris dans ce fascicule sont extraits de tablettes non traduites jusqu'à présent à moins que les références soient indiquées)


I. EXTRAITS D'ÉCRITS DE BAHÁ'U'LLÁH

"O amis ! Vous devez, en ce jour, être tous si embrasés par le feu de l'Amour de Dieu, que la chaleur en soit manifeste dans toutes vos veines, tous vos membres et toutes parties de votre corps, et que les peuples du monde puissent s'enflammer par cette chaleur et se tourner vers l'horizon du Bien-Aimé".

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"Enseignez la cause de Dieu avec des accents tels qu'ils feront s'embraser les buissons et que s'en élèvera l'appel : "En vérité, il n'y a pas d'autre Dieu que moi, le Tout-Puissant, l'Indépendant".
"Dis La parole de l'homme est une essence qui aspire à exercer son influence et qui nécessite de la modération. Son influence est conditionnée par le raffinement qui, à son tour, dépend du détachement et de la pureté des cœurs. La modération doit être composée de tact et de sagesse, comme il est prescrit dans les Saintes Ecritures et les tablettes".

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"La modération est, en effet, hautement souhaitable. Chaque personne qui se tourne jusqu'à un certain point vers la vérité, peut comprendre plus tard par elle-même ce qu'elle cherchait. Cependant si, au début, une parole dépasse sa compréhension, elle refusera d'écouter et se dressera pour contredire".

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"La droiture et le détachement sont semblables à deux grandes étoiles au firmament de l'enseignement. Béni est celui qui parvient à ce stade élevé".

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"S'il s'en trouve parmi vous qui soient incapables de saisir la vérité ou qui doivent faire un effort pour la comprendre, conversez avec eux dans un esprit d'extrême bonté et de parfaite bonne grâce. Aidez-les à voir et à reconnaître la vérité, sans vous estimer le moins du monde supérieurs ou mieux doués".

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"Tout le devoir de l'homme est, en ce Jour, d'obtenir la part du flot de grâce que Dieu lui destine. Que personne en conséquence ne s'attache à considérer la capacité du récipient. La part des uns peut tenir dans le creux de la main, celle des autres remplir une coupe ou même un gallon."
(Extraits des Ecrits de Bahá'u'lláh, p. 10, Éd. 1949.)

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"Commercez, avec tous les hommes, O peuple de Bahá, dans un esprit amical et fraternel. Si vous sentez que vous possédez quelque vérité et un joyau dont les autres soient privés, faites-leur en part avec bonté et bonne grâce. S'ils l'acceptent, votre but est atteint. En cas de refus, abandonnez-les à eux-mêmes, en priant toutefois Dieu de les guider. Gardez-vous de toute rudesse à leur égard. Un langage bienveillant est l'aimant qui attire les cœurs humains : C'est le pain de l'esprit, il revêt les mots de signification, il est la fontaine d'où coule la lumière de la sagesse et de l'intelligence..."
(Extraits des Ecrits de Bahá'u'lláh, p. 269, Éd. 1949.)

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"S'il est vraiment embrasé par la flamme de son amour, s'il a renoncé à toutes les choses créées, les paroles qu'il prononcera embraseront ceux qui l'entendent."
(L'Avènement de la Justice Divine, p. 68, Éd. 1973, Bruxelles.)

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"... Dis : ô peuple de Dieu ! Ce qui peut assurer la victoire de celui qui est la Vérité éternelle, de ses armées et de ses auxiliaires sur terre, a été inscrit dans les livres et les écrits sacrés et est aussi clair et manifeste que le soleil. Ces armées-là sont de telles actions justes, une telle conduite et un caractère tel qu'ils soient acceptables à ses yeux. Quiconque en ce jour se lève pour assister notre cause et appelle à son secours les cohortes d'un caractère digne de louanges et d'une conduite empreinte de droiture, l'influence provenant d'une telle action sera très certainement diffusée partout dans le monde entier."
(L'Avènement de la Justice Divine, p. 36, Éd. 1973, Bruxelles.)


II. EXTRAITS D'ÉCRITS D"ABDU'L-BAHÁ

"... Il est temps maintenant que vous vous départissiez du manteau de l'attachement à ce règne phénoménal, que vous soyez complètement détachés de ce monde physique, que vous deveniez des anges du ciel et que vous voyagiez et enseigniez dans toutes ces régions."
(Tablettes du Plan Divin, p. 4.)

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"... Avec des cœurs débordant de l'amour de Dieu, des langues commémorant la mention de Dieu, des yeux tournés vers le royaume de Dieu, ils doivent annoncer la bonne nouvelle de la manifestation du Seigneur des armées à tous les peuples. Sachez, en toute certitude, que dans quelque réunion où vous entrerez, planera l'Esprit-Saint, et que les confirmations célestes de la Perfection bénie vous entoureront tous."
(Tablettes du Plan Divin, p. 6.)

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"En voici la raison : l'intention de l'enseignant doit être pure, son cœur indépendant, son esprit attiré, ses pensées paisibles, sa résolution ferme, sa magnanimité exaltée et comme une torche brillante dans l'Amour de Dieu. Dut-il aussi se transformer, son souffle sanctifié agirait même sur le roc ; sinon, aucun résultat ne se produira. Aussi longtemps qu'une âme n'est pas parfaite, comment peut-elle oblitérer les imperfections d'autrui ? A moins d'être détachée de tout sauf de Dieu, comment peut-elle enseigner aux autres le détachement ?"
(Tablettes du Plan Divin, p. 12.)

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"... Soyez donc assurés des confirmations du Miséricordieux et des secours du Très-Haut ; devenez sanctifiés au-dessus de ce monde et purifiés de celui-ci et de ses habitants ; laissez votre intention s'orienter vers le bien commun ; rompez votre attachement à la terre et, comme l'essence de l'esprit, devenez légers et délicats. Puis, avec une résolution ferme, un cœur pur, un esprit réjoui et une langue éloquente, vouez votre temps à la promulgation des divins principes."
(Tablettes du Plan Divin, p. 28.)

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"... les croyants de Dieu doivent parvenir au renoncement et enflammer comme des flambeaux de ralliement... S'ils démontraient une telle grandeur d'âme, il est certain qu'ils obtiendraient les confirmations divines universelles, que les cohortes du ciel les renforceraient sans interruption et qu'une très grande victoire serait remportée."
(Tablettes du Plan Divin, p. 40.)

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"O vous, croyants de Dieu ! Ne considérez pas votre petit nombre par rapport à la multitude des nations. Cinq grains de blé seront imprégnés de la bénédiction céleste tandis que mille tonnes d'ivraie n'auront aucun résultat ni effet. Un seul arbre productif contribuera à la vie de la société tandis que mille tonnes de forêts d'arbres sauvages ne porteront aucun fruit. La plaine est couverte de cailloux mais les pierres précieuses sont rares. Une seule perle vaut mieux que mille déserts de sable et en particulier cette perle inestimable qui est dotée de la bénédiction divine. Bientôt. des milliers de perles en naîtront. Quand cette perle s'associe aux cailloux et devient leur intime, ils sont eux aussi transformés en perles."

"... ne prenez donc aucun repos, ne recherchez pas la quiétude, ne vous attachez pas aux richesses de ce monde éphémère: libérez-vous de tout attachement et efforcez-vous cœur et âme, de vous établir pleinement dans le royaume de Dieu. Accumulez les trésors célestes. Devenez de jour en jour plus éclairés. Approchez-vous de plus en plus près du seuil de l'unité. Devenez les manifestations des faveurs spirituelles et les aurores des lumières infinies !"

"Quant aux enseignants, ils doivent se dépouiller complètement des vieux habits et se revêtir d'un vêtement nouveau. Selon les paroles du Christ. ils doivent atteindre l'état de reconnaissance, c'est-à-dire, alors qu'ils naquirent la première fois au sein de la mère, ils doivent maintenant renaître au sein du monde de la nature. Tout comme ils sont à présent inconscients des expériences du monde fœtal, ils doivent aussi oublier complètement les imperfections du monde de la nature. Ils doivent être baptisés de l'eau de la vie, du feu de l'amour de Dieu et du souffle de l'Esprit-Saint, se satisfaire de peu de nourriture mais prendre une grande part au banquet céleste. Ils doivent se libérer de toute tentation et convoitise et être pleins d'esprit. Par l'effet de leur souffle pur, ils doivent changer la pierre en rubis étincelant et la coquille en perle. Tel le nuage des ondées printanières, ils doivent transformer le sol aride en roseraie et en verger. Ils doivent donner la vue aux aveugles et l'entendement aux sourds ; rallumer et embraser ceux qui sont éteints et ressusciter les morts."
(Tablettes du Plan Divin, pp. 43-44 - Édition stencilée - Maison d'Editions Bahá'íes - Bruxelles - 1974.)

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"O toi, serviteur de Dieu ! Chaque fois que tu as l'intention de présenter une causerie, tourne ton visage vers le royaume d'Abhá et d'un cœur détaché, commence à parler. Les souffles de l'Esprit-Saint t'assisteront."
(Tablets of 'Abdu'l-Bahá, p. 246.)

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"Par le Seigneur du royaume ! Si quelqu'un se lève pour promouvoir la parole de Dieu d'un cœur pur, débordant de l'amour de Dieu et détaché du monde, le Seigneur des armées l'assistera d'un tel pouvoir qu'il pénétrera jusqu'à la moelle des créatures contingentes."
(Tablets of 'Abdu'l-Bahá, p. 348.)

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"... Quelles que soient les conditions, le message doit être transmis, mais avec sagesse. S'il n'est pas possible de le déclarer ouvertement, que ce soit fait tranquillement. Les amis devraient se consacrer à l'éducation des âmes et devenir des instruments pour aider l'humanité à acquérir la joie spirituelle. Par exemple, si chacun des amis se mettait à établir des liens d'amitié et d'honnêtes échanges avec l'une de ces âmes oublieuses, à s'associer et la rencontrer avec grande gentillesse et, parallèlement par une bonne conduite et un comportement moral l'attirer en même temps vers la divine instruction, les conseils et les enseignements célestes, certainement il amènerait cette âme oublieuse à s'élever et à changer son ignorance en connaissance."

"Certaines âmes sont susceptibles de s'éloigner. De pareilles méthodes devraient être adoptées de telle sorte que l'éloignement soit d'abord supprimé et qu'ensuite la Parole exerce son effet."

"Si l'un des croyants était aimable envers l'une de ces âmes oublieuses, et avec parfaite gentillesse lui faisait comprendre la réalité de la cause de Dieu, en sorte que cette âme sache de quelle manière la religion de Dieu a été fondée et quel est son objet, sans aucun doute elle s'en trouverait changée, exception faite de certains cas d'anomalie où l'âme est réduite à l'état de cendres et où le cœur est dur comme pierre, oui, et même encore plus dur." (Tablets of 'Abdu'l-Bahá, p. 391.)

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"Si vous souhaitez guider les âmes, il vous incombe d'être ferme, bon et, en toutes circonstances, doué d'attributs dignes d'éloges et de qualités divines. Soyez un emblème d'amour, une manifestation de miséricorde, une source de tendresse et d'amabilité, bon pour tous et attentionné à l'égard des serviteurs de Dieu, et spécialement envers vos proches, les femmes aussi bien que les hommes. Acceptez chaque épreuve occasionnée par les autres et ne croisez personne sans amabilité, réelle affection et bon vouloir."
(Tablets of 'Abdu'l-Bahá, pp. 619-620.)

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"En activité d'enseignement, l'instructeur doit être lui-même embrasé, afin que ses paroles, comme des flammes brûlantes, puissent exercer leur influence et consumer les voiles de l'égoïsme et de la passion. Il doit être aussi extrêmement humble et modeste afin que les autres soient édifiés, il doit encore faire abstraction complète de lui-même de telle sorte qu'il puisse enseigner au diapason de la mélodie du Concours céleste, sinon son enseignement restera sans effet."

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"Si les amis n'essayent pas de répandre le message, ils manquent à leur devoir de se souvenir convenablement de Dieu et ils ne bénéficieront pas des signes d'aide et de confirmation du royaume d'Abhá, ni ne comprendront les mystères divins. Cependant, dès l'instant où l'enseignant remplira son rôle d'instructeur, il se sentira naturellement stimulé, il deviendra un pôle d'attraction de l'aide divine et de la bonté du royaume; il sera comme l'oiseau qui se ranime à l'aube, ravi par son propre chant, son gazouillement et sa mélodie."

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"Selon les enseignements divins de cette glorieuse manifestation, nous ne devons jamais amoindrir, ni traiter personne d'ignorant en disant: "Vous ne savez pas, mais moi je sais". Nous devrions plutôt considérer les autres avec respect et lorsque nous essayons d'expliquer et de démontrer, nous devrions parler comme si nous étions à la recherche de la vérité, en disant : "Voici comment les choses se présentent à nous. Examinons comment déterminer où et sous quel aspect repose la vérité."
"L'enseignant ne devrait jamais se considérer comme érudit et tenir les autres pour ignorants. Une telle pensée engendre l'orgueil et l'orgueil incite à influencer. L'enseignant ne devrait ressentir aucun sentiment de supériorité et il devrait s'exprimer avec extrême amabilité, douceur et humilité, car de telles paroles exercent leur influence et touchent les âmes."

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"Que les amis de Dieu saisissent l'occasion au bon moment pour s'élancer vers la réussite. Si leur tâche se limite à une bonne conduite et de bons conseils, rien ne sera accompli. Ils doivent parler, donner des preuves, avancer des idées claires et tirer d'irréfutables conclusions étayant la vérité sur la base des écrits de la Manifestation du Soleil de Réalité..."

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"Quand le visage de celui qui converse est éclairé du rayonnement de l'amour divin, lorsqu'il développe un sujet, il s'anime sous l'effet de la bonne compréhension et devient le pôle d'attraction d'une force convaincante qui, comme un aimant, attire les cœurs. C'est la raison pour laquelle le conférencier doit être extrêmement enthousiaste.

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"Parlez donc, exprimez-vous à chaque rencontre avec beaucoup de courage. Avant de commencer votre exposé, tournez-vous d'abord vers Bahá'u'lláh et demandez les confirmations de l'Esprit-Saint, ensuite prononcez et transmettez ce que votre cœur ressent ; ceci, cependant, avec un courage, une conviction et une dignité les plus extrêmes.
(Compilation "Bahá'í Meetings", November 1975.)

"Quant à la question se rapportant au fait de promouvoir les enseignements divins sans les identifier au Plus Grand Nom, il faut répondre : "Ce nom béni exerce un effet sur la réalité des choses. Si ces enseignements sont répandus sans les attribuer au saint nom, ils n'exerceront aucune influence définitive dans le monde. Les enseignements sont comme le corps et le saint nom en est l'esprit. C'est ce qui donne la vie au corps. C'est ce qui aide les peuples du monde à sortir de leur torpeur."

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"Le travail d'enseignement devrait, quelles que soient les circonstances, être poursuivi activement par les croyants parce que les confirmations divines en dépendent. Si un bahá'í s'abstenait de s'engager entièrement, vigoureusement et de tout cœur dans le travail d'enseignement, il serait sans nul doute privé des bénédictions du royaume d'Abhá; toutefois cette activité doit être tempérée de sagesse, non pas cette sagesse qui consiste à se taire et à oublier un tel devoir, mais plutôt celle qui exige de chacun des manifestations de sainte tolérance, d'amour, d'amabilité, de bon caractère et d'autres dons divins. En résumé, encouragez les amis individuellement à enseigner la cause de Dieu et attirez leur attention sur la signification du terme "sagesse" mentionné dans les écrits - la sagesse représente l'essence spécifique de l'enseignement de la foi - mais que tout ceci soit accompli avec la plus grande tolérance afin que l'assistance céleste et la confirmation divine puissent aider les amis."

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"Les amis de Dieu devraient forger des liens de camaraderie avec leurs semblables et faire preuve d'affection véritable envers tous. Ces liens d'attachement ont une profonde influence sur l'être humain et l'on vous écoutera. Lorsque les amis rencontrent une certaine réceptivité à la parole de Dieu, ils devraient donner le message avec sagesse. Qu'ils s'efforcent d'abord d'enlever toute appréhension du cœur de ceux à qui ils présentent les enseignements. En fait, chaque croyant devrait choisir une personne chaque année et tenter d'établir des liens d'amitié avec elle, afin que toute méfiance disparaisse. C'est seulement alors, et très progressivement, qu'ils pourront l'enseigner. Ceci est la meilleure méthode."

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"Suis le sentier de ton Seigneur, et ne prétends pas que les oreilles ne peuvent supporter d'écouter car de tels propos évoquent un aliment succulent qui serait donné à de trop jeunes enfants. Si douce au palais, rare et riche que soit cette nourriture, elle ne peut être assimilée par l'appareil digestif d'un nourrisson. Par conséquent, qu'une juste mesure soit offerte à chaque personne dont c'est le droit."

"On ne peut savoir tout ce que connaît un être, ni évaluer s'il est opportun qu'il le découvre, ni penser que toute parole puisse convenir au degré d'absorption de celui qui écoute. Il convient d'adopter, dans tes activités, une sagesse consommée. Souviens-toi de cela si tu veux être, en toutes circonstances, une personne d'action. Tout d'abord, établis le diagnostic de la maladie et détermines-en la cause, ensuite prescris le remède, car telle est la méthode parfaite du médecin habile."

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"Ne vous querellez avec personne et gardez-vous des controverses. Tenez-vous en à la vérité. Si votre interlocuteur l'accepte, votre but est atteint. S'il reste obstiné, laissez-le à lui-même et mettez votre confiance en Dieu. Tel est le don de ceux qui font preuve de fermeté dans l'Alliance."

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"En ce jour, chaque croyant doit concentrer ses pensées sur l'enseignement de la foi... O bien-aimés de Dieu ! Chacun des amis doit enseigner au moins une âme chaque année. C'est une gloire immortelle et une grâce éternelle."


III. EXTRAITS D'ÉCRITS DE SHOGHI EFFENDI ET DE LETTRES ÉCRITES EN SON NOM

"D'abord et avant tout, chacun devrait par tous les moyens possibles purifier son cœur et les mobiles de ses actions, sans quoi il serait futile de s'engager dans une entreprise, quelle qu'elle soit. Il est aussi essentiel de s'abstenir de toute hypocrisie et imitation aveugle, car leur aspect déplaisant serait vite détecté par tout être sage et d'entendement. De plus, les amis devraient choisir des moments précis pour commémorer le souvenir de Dieu, la méditation, la dévotion et la prière, puisqu'il est hautement improbable, non, plutôt impossible qu'une entreprise puisse prospérer et se développer sans la bénédiction et la confirmation divines. Il est difficile d'imaginer l'immense influence que l'amour véritable, la véracité et la pureté d'intention exercent sur l'âme humaine. Mais ces traits de caractère ne peuvent s'obtenir que si chaque croyant fait un effort journalier pour les développer..."

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"C'est essentiellement par la force d'un noble caractère et des actions louables, ensuite par la puissance d'un exposé clair du sujet, avec preuves à l'appui, que les amis de Dieu devraient démontrer autour d'eux que ce qui fut promis par Dieu ne peut manquer de se produire, que c'est déjà en train de se réaliser et que les divines bonnes nouvelles sont claires, évidentes et complètes."
(D'une lettre datée du 19 décembre 1923, écrite par Shoghi Effendi aux Bahá'ís d'Orient, traduit du persan.)

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"... Après ... avoir acquis une compréhension claire du caractère véritable de notre mission, des méthodes à adopter, de la marche à suivre et avoir atteint un stade suffisant dans la régénération individuelle - exigence essentielle pour l'enseignement -, levons-nous pour enseigner la cause de Dieu avec droiture, conviction, compréhension et vigueur. Que ce soit le but suprême le plus urgent de chaque bahá'í. Que cela devienne la passion dominante de notre vie.

Dispersons-nous jusqu'aux coins les plus reculés de la terre, sacrifions nos intérêts personnels, notre confort, nos goûts et nos distractions ; mêlons-nous aux diverses ethnies et peuples de la terre, familiarisons-nous avec leurs usages, leurs traditions, leurs pensées et leurs coutumes. Elevons, stimulons et maintenons l'intérêt universaliste du mouvement, et en même temps, efforçons-nous par tous les moyens en notre pouvoir, par une attention concentrée et continue, d'entraîner une loyauté sans réserve et le support actif des plus réceptifs et des plus prometteurs de nos auditeurs.

Souvenons-nous de l'exemple que le Maître bien-aimé nous a clairement donné. Sage et plein de tact dans son approche, vif et attentif dans ses premières entrevues, ouvert et généreux dans ses discours publics, prudent et progressif dans l'exposé des vérités essentielles de la cause, passionné dans son appel, quoique sobre dans ses arguments, confident par le ton, ferme dans ses convictions, digne dans ses manières, tels furent les traits distinctifs de la noble présentation de la cause de Bahá'u'lláh par notre bien-aimé Maître."
(Bahá'í Administration, pp. 69-70.)

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"Ayant décidé, de sa propre initiative et point intimidé par les embûches que ses amis ou ses ennemis, inconsciemment ou délibérément peuvent dresser sur son chemin, de se lever et de répondre à l'appel d'enseigner, qu'il considère soigneusement chaque voie d'approche qu'il pourrait utiliser dans ses tentatives personnelles à capter l'attention, à maintenir l'intérêt et à approfondir la foi de ceux qu'il cherche à amener au sein de la foi.

Qu'il passe en revue les possibilités que les circonstances particulières dans lesquelles il vit lui offrent, évalue leurs avantages et procède intelligemment et systématiquement à les utiliser pour atteindre l'objectif qu'il a à l'esprit. Qu'il essaie aussi de trouver des méthodes telles que l'association aux clubs, aux expositions et sociétés, les conférences sur des sujets apparentés aux enseignements et idéaux de sa cause tels que l'abstinence des boissons alcooliques, les principes moraux, le bien-être social, la tolérance religieuse et raciale, la coopération économique, l'Islam et les religions comparatives ou la participation aux organisations et mouvements sociaux, culturels, humanitaires, charitables et éducatifs qui, tout en sauvegardant l'intégrité de la foi, lui gagneront l'accès à une multitude de voies et de moyens par lesquels il peut obtenir successivement la sympathie, le soutien et finalement l'allégeance de ceux avec lesquels il établit de tels contacts.

Qu'il garde présent à l'esprit les exigences que lui impose constamment sa foi, de préserver sa dignité et son rang, de sauvegarder l'intégrité de ses lois et de ses principes, de démontrer sa vaste portée et son universalité et de défendre sans crainte ses multiples intérêts vitaux. Qu'il considère le degré de réceptivité de ses auditeurs et qu'il décide de lui-même de la convenance de la méthode directe ou indirecte pour l'enseignement par laquelle il peut empreindre l'esprit du chercheur de l'importance vitale du divin message et le persuader de partager le sort de ceux qui l'ont déjà embrassé.

Qu'il se souvienne de l'exemple d"Abdu'l-Bahá et de son conseil constant : qu'il comble le chercheur d'une telle gentillesse et qu'il démontre par l'exemple l'esprit des enseignements qu'il espère lui infuser à tel point que le bénéficiaire soit mû spontanément à s'identifier avec une cause enchâssant de tels enseignements. Qu'il s'abstienne, au début, d'insister sur des lois et des observances qui pourraient lui imposer une tension trop vive pour la foi nouvellement éveillée du chercheur et qu'il s'efforce de l'élever patiemment, avec tact et cependant avec détermination vers l'entière maturité et qu'il l'aide à proclamer son acceptation sans réserve de tout ce qui a été ordonné par Bahá'u'lláh. Qu'il l'introduise, dès que ce stade a été atteint, parmi l'ensemble des autres amis croyants et qu'il cherche, par l'amitié constante et la participation active aux activités locales de sa communauté, à lui permettre de contribuer pour sa part à l'enrichissement de la vie de la communauté, à l'avancement de ses missions, à la consolidation de ses intérêts et à la coordination de ses activités avec celles de ses communautés sœurs. Qu'il ne soit pas satisfait jusqu'à ce qu'il ait infusé, dans son enfant spirituel, un désir si ardent à l'inciter à se lever en toute indépendance et à vouer, à son tour, ses énergies à l'éveil d'autres âmes et à l'observation des lois et des principes établis par la foi récemment adoptée."
(L'Avènement de la Justice Divine, pp. 69-70.)

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"Chaque travailleur dans ces contrées, soit en tant qu'enseignant itinérant soit en tant que résident, devrait, je pense, avoir comme principale et constante préoccupation de s'associer, d'une manière amicale, à toutes les couches de la population, sans égard à la classe, à la dénomination, à la nationalité ou à la couleur, de se familiariser avec leurs idées, leurs goûts, leurs coutumes, d'étudier l'approche la mieux appropriée, de se concentrer, patiemment et avec tact, sur une poignée ayant démontré une capacité et une réceptivité prononcées et de s'efforcer, avec extrême gentillesse, d'implanter dans leurs cœurs un tel amour, zèle et dévotion, qu'ils soient aptes, à leur tour, à devenir des promoteurs autonomes et indépendants de la foi dans leurs localités respectives."
(L'Avènement de la Justice Divine, p. 86.)

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"En ce début de l'édification des communautés nationales bahá'íes, aucun des pionniers ne devrait négliger la condition primordiale pour toute entreprise d'enseignement fructueux qui est d'adapter la présentation des principes fondamentaux de la foi au degré culturel et religieux, aux idéologies et aux tempéraments des ethnies et des nations diverses qu'ils sont appelés à éclairer et à attirer. La sensibilité de ces gens, des pays du nord ou du sud, d'origine germanique ou latine, de croyance catholique, protestante au autre, certains de conception démocratique, d'autres totalitaires ou socialistes, d'autres à tendance capitaliste, tous très différents dans leurs us et coutumes, la sensibilité de tous ces gens devrait donc constamment être soigneusement considérée et en aucun cas négligée."

"Ces pionniers, dans leurs contacts avec les membres de diverses croyances, races et nations, si largement réparties et qui n'offrent aucun parallèle, que ce soit dans le continent du nord ou du sud, ne doivent ni leur être hostiles ni compromettre leurs principes essentiels propres. Ils ne doivent être ni provoquants ni hésitants ni fanatiques ni excessivement libéraux dans leur exposé des traits fondamentaux et distinctifs de leur foi.

Qu'ils soient prudents ou hardis, qu'ils agissent vite ou attendent le bon moment, ils doivent employer la méthode directe ou indirecte, ils doivent inciter à ou être conciliants, en liaison étroite avec la sensibilité spirituelle de l'âme avec laquelle ils entrent en contact, que ce soit un noble ou un roturier, un nordiste ou un sudiste, laïque ou prêtre, capitaliste ou socialiste, homme d'Etat ou prince, artisan ou mendiant.

Dans leur présentation du message de Bahá'u'lláh, ils doivent être à la fois prudents et téméraires. Ils ne doivent être ni hautains à l'égard du pauvre, ni intimidés devant une haute personnalité.

En présentant les principes de la foi, ils ne doivent ni amplifier ni amenuiser la vérité qu'ils défendent, que l'interlocuteur soit un roi, qu'il soit un prélat ou un politicien, un commerçant ou l'homme de la rue. A chacun, élevé ou humble, riche ou pauvre, ils doivent offrir à pleines mains, d'un cœur rayonnant, avec éloquence et patience infinie, avec une loyauté inébranlable, une grande sagesse et un courage indomptable, la coupe du salut en cette heure Si critique, aux multitudes bouleversées, affamées, déroutées et apeurées, du nord au sud, à l'ouest comme à l'est, et au cœur de ce continent tragiquement éprouvé."
(Citadel of Faith, pp. 25-26.)

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"... L'individu doit seul apprécier ses propres forces, consulter sa conscience, en étudier pieusement tous les aspects, lutter énergiquement contre l'inertie naturelle qui le paralyse dans son effort pour rejeter, héroïquement et irrévocablement, tout attachement sans importance et superflu qui le retient ; que, vide de toute pensée qui tendrait à briser son élan, il rejoigne, sur les chemins de la vie, des hommes et des femmes, par obéissance aux conseils de l'auteur de la foi et à l'instar de celui qui est le parfait exemple, cherchant à toucher les cœurs par le raffinement qui distingue ses pensées ses paroles et ses actes, pour les amener avec tact, gentillesse, dévotion et persévérance, à cette foi qu'il a lui-même épousée."
(Citadel of Faith, p. 148.)

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"... revisitez tous les lieux où vous avez déjà semé le grain, afin d'en arroser les petits germes qui ont déjà pris racine et d'y semer d'autres bonnes semences dans la terre emblavée."
(D'une lettre datée du 9 avril 1925, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Un dévouement total et désintéressé, voilà le plus nécessaire. Plus le flambeau brûle clairement, plus il donne de lumière et plus vite il communiquera sa flamme aux autres."
(D'une lettre datée du 3 mai 1925, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Shoghi Effendi estime qu'il ne peut établir aucune règle quant au moment où il y a lieu de faire connaître les noms du Báb, de Bahá'u'lláh et d"Abdu'l-Bahá lorsqu'on enseigne. Cela dépend beaucoup du tempérament et des aptitudes tant de l'enseignant que de l'enseigné..."

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"Nous devons retenir l'exemple du Maître et, suivant notre "lumière intérieure", adapter notre exposé le mieux possible selon le degré de compréhension et de maturité de celui que nous voudrions édifier..."

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"La capacité d'absorption spirituelle de l'homme est régie par des lois semblables à celles qui règlent l'ingestion physique. Lorsque les gens ont spirituellement faim et soif, ils doivent recevoir la nourriture spirituelle correspondante et dosée, mais si nous leur donnons trop en une fois d'un aliment indigeste pour leur capacité d'absorption, cela provoquera le dégoût, le rejet ou une mauvaise assimilation."
(D'une lettre datée du 20 octobre 1925, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Bien qu'enseigner la cause soit le devoir de chaque bahá'í véritable et que ce doive être le but principal de notre vie, pour obtenir les meilleurs résultats par des efforts intenses et méthodiques d'enseignement, il faut recevoir l'approbation tant de l'Assemblée Spirituelle Nationale que de l'Assemblée Spirituelle Locale ainsi que leur collaboration et leur surveillance. Shoghi Effendi espère que vous traduirez votre sérieux et votre enthousiasme en service effectif, en étroite coopération avec les amis et les assemblées."
(D'une lettre datée du 31 mars 1926, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Lorsque nous propageons la cause, nous devrions veiller à ne pas en amoindrir le prestige et nous efforcer d'agir de telle sorte que les personnes rencontrées soient attirées. Shoghi Effendi a souvent mentionné dans ses lettres l'importance de la poursuite d'une activité. Si les semences sont déposées et qu'elles ne sont ni arrosées ni cultivées, elles ne parviendront pas à fructifier.
(D'une lettre datée du 13 août 1928, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Il est possible que la raison pour laquelle vous n'avez pu accomplir davantage dans le cadre de l'enseignement, soit l'importance que vous accordez à vos propres faiblesses et à votre impossibilité de répandre le message. Bahá'u'lláh et le Maître nous ont tous deux exhortés, à de nombreuses reprises, à ne pas tenir compte de nos handicaps et de mettre notre entière confiance en Dieu. Il viendra à notre aide si seulement nous nous levons pour devenir un canal actif de la grâce de Dieu.

Pensez-vous que ce soient les enseignants qui fassent les conversions et changent le cœur des hommes ? Non, sûrement pas. Ce sont seulement des âmes pures qui font le premier pas et ensuite laissent l'esprit de Bahá'u'lláh les animer et se servir d'eux. Si l'un d'entre eux devait croire, ne fût-ce qu'une seconde, que ces résultats sont dus à sa valeur personnelle, son œuvre serait terminée et sa chute commencerait. Ceci est en fait la raison pour laquelle tant d'âmes compétentes, après avoir rendu de merveilleux services, se sont soudain trouvées absolument impuissantes et peut-être rejetées par l'Esprit de la cause comme des âmes inutiles. Le critère est la mesure dans laquelle nous sommes prêts à laisser la volonté de Dieu agir à travers nous."

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"Cessez par conséquent de tenir compte de vos points faibles, fiez-vous entièrement à Dieu; laissez votre cœur brûler du désir de servir sa cause et de proclamer son appel; et vous verrez combien l'éloquence et le pouvoir de changer le cœur humain viendront tout naturellement."

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"Shoghi Effendi priera sûrement pour vos succès, si vous décidez de commencer à enseigner. En fait, le seul geste de se lever attire l'aide de Dieu et ses bénédictions."
(D'une lettre datée du 31 mars 1932, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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".... C'est sur des bahá'ís jeunes et actifs comme vous que le Gardien centre tous ses espoirs pour le progrès et l'expansion futurs de la cause, et c'est sur leurs épaules qu'il remet la responsabilité d'entretenir l'esprit de service désintéressé parmi leurs semblables. Sans cet esprit, aucun travail ne peut être mené à bonne fin. Avec lui le triomphe, même durement conquis, est inévitable. Vous devriez donc vous efforcer de votre mieux d'intensifier en vous le flambeau de la foi, car c'est lui qui vous donnera certainement la direction, la force et le succès final."

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"... chacun est capable, selon sa mesure, d'offrir le message... chacun est un enseignant en puissance. Il lui appartient seulement d'employer ce que Dieu lui a donné et de prouver ainsi qu'il est digne de ce qu'il a reçu."
(D'une lettre datée du 1er septembre 1933, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Dans l'enseignement de la cause, beaucoup dépend de la personnalité de l'enseignant et de la méthode qu'il choisit pour présenter le message. Différentes personnalités, diverses catégories et types d'individus nécessitent des méthodes d'approche différentes. Et le fait de savoir adapter au mieux sa méthode aux diverses sortes de personnes qu'il lui arrive de rencontrer est la marque de l'enseignant capable. Il n'existe pas qu'une seule méthode à suivre. Mais il devrait y avoir autant de façons d'aborder les gens qu'il y a de diversité dans la personnalité des chercheurs. Souplesse et flexibilité de la méthode sont donc la condition préalable au succès de chaque activité d'enseignement.
(D'une lettre datée du 31 mai 1934, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Il y a d'innombrables manières d'enseigner la cause. Vous pouvez choisir celle qui convient le mieux à votre nature et à vos capacités."
(D'une lettre datée du 18 novembre 1935, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Une connaissance réelle et suffisante de la cause est en effet indispensable pour tous ceux qui veulent donner le message avec succès. Le livre des Extraits des Ecrits de Bahá'u'lláh offre aux amis une magnifique occasion d'acquérir la connaissance et la compréhension nécessaires. De plus, il leur donne cette inspiration et cette ferveur spirituelle que seule la lecture des livres sacrés peut communiquer."
(D'une lettre datée du 2 décembre 1935, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Le Gardien pense qu'il est d'une importance vitale que les amis enseignent la cause directement en transmettant les paroles sacrées."
(D'une lettre datée du 6 mai 1936, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... C'est dans des cercles intellectuels, tel que celui-ci (cercle universitaire) que les croyants devraient s'efforcer d'enseigner, conscients que si limitées que soient leurs connaissances, néanmoins leurs efforts sont continuellement guidés et renforcés par le Concours d'en-haut. Ce sentiment d'espoir confiant, d'allègre courage et d'enthousiasme intrépide, sans jamais tenir compte d'aucuns résultats tangibles qui en découleraient, peuvent seuls assurer le succès définitif de nos efforts d'enseignement."
(D'une lettre datée du 31 octobre 1936, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... les couches sociales élevées... nécessitent un genre particulier de personne pour les rencontrer et une présentation qui convienne à leur mentalité. Nos méthodes d'enseignement devraient permettre un certain degré de souplesse dans l'établissement de contacts avec les différents types de chercheurs. Chacun devrait être abordé selon son optique personnelle. Les enseignements de la cause qui traitent de la nature et de la valeur des réalités spirituelles devraient être présentés à ceux qui sont essentiellement mystiques ; tandis que ceux qui ont l'esprit pratique à caractère positif sont naturellement mieux disposés et enclins à accepter l'aspect social des enseignements. Mais il est évident que, petit à petit, le message entier, sous tous ses aspects, avec toutes les implications qu'il comporte, devrait être expliqué au nouveau venu, car être un croyant veut dire accepter la cause dans son entièreté et pas donner seulement son adhésion aux enseignements. Cependant, comme déjà énoncé précédemment, ceci doit être fait graduellement et avec tact, car une conversion est, après tout, une opération lente."
(D'une lettre datée du 28 décembre 1936, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Ne soyez pas découragé si vos travaux ne récoltent pas toujours une abondante moisson. Car un succès rapide et vite conquis n'est pas toujours le meilleur, ni le plus durable. Plus vous peinerez dans vos efforts pour atteindre le but, plus grandes seront les confirmations de Bahá'u'lláh, et plus sûrement vous pourrez constater l'approche de la réussite. Donc, de belle humeur, mettez-vous à l'œuvre avec foi et pleine confiance, car Bahá'u'lláh a promis son aide divine à tous ceux qui, d'un cœur pur et détaché, se lèveront pour répandre sa sainte parole, même s'ils sont privés de toute connaissance et capacité humaine et ceci, en dépit des forces de l'obscurité et d'opposition qui peuvent se dresser contre vous. Le but est clair, la voie sûre et certaine, et les assurances de Bahá'u'lláh absolument formelles quant au résultat final de nos efforts. Demeurons fermes et poursuivons, de tout cœur, l'œuvre grandiose qu'Il nous a confiée."
(D'une lettre datée du 3 février 1937, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"L'enseignant bahá'í doit être de toute confiance. En cela réside sa force et son succès. Bien que vous soyez seul, peu importe le poids de l'apathie des gens qui vous entourent ; restez confiants, car les armées du Royaume sont à vos côtés, et par leur aide vous ne pouvez manquer de surmonter les forces d'obscurité qui s'opposent à la cause de Dieu. Il faut donc persévérer, demeurer joyeux et plein de confiance.
(D'une lettre datée du 30juin 1937, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... évitez, en toutes circonstances, de vous laisser entraîner dans de longues discussions à caractère contradictoire puisque, outre le fait qu'elles sont stériles, elles causent réellement un tort incalculable à la foi. Bahá'u'lláh nous a exhortés à maintes reprises à ne pas nous lancer dans des controverses religieuses ainsi que l'ont fait les adeptes des religions précédentes. L'enseignant bahá'í doit s'en tenir à présenter le message en expliquant clairement tous ses aspects plutôt qu'en attaquant les autres religions. Il doit éviter toute situation susceptible d'aboutir à la mésentente, à des futilités ou à des discussions interminables."
(D'une lettre datée du 29 novembre 1937, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Les croyants doivent donner le message même à ceux qui ne semblent pas prêts à le recevoir, parce qu'ils ne peuvent jamais évaluer la portée exacte de l'influence de la parole de Dieu sur les cœurs et les esprits des gens, même chez ceux qui paraissent dépourvus de réceptivité aux enseignements.
(D'une lettre datée du 14 janvier 1938, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"L'amour que nous éprouvons pour l'humanité, notre conviction que la foi de Bahá'u'lláh contient l'unique et divin remède à tous les maux, doivent se démontrer aujourd'hui par l'action de répandre la cause dans le public. Il n'est pas douteux que la majorité n'est pas encore capable d'en comprendre la vraie signification, mais elle ne doit pas être privée de l'occasion d'en entendre parler par défaillance de notre part envers nos obligations. Beaucoup d'âmes précieuses sont à la recherche et prêtes à l'adopter."
(D'une lettre datée du 19 mars 1942, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Si les amis attendaient toujours d'être pleinement qualifiés pour accomplir une tâche particulière, le travail de la cause serait presque immobilisé ! Mais le seul fait de s'efforcer de servir, aussi inférieur que l'on puisse se sentir, attire les bénédictions de Dieu et rend chacun plus compétent à la tâche."

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"Aujourd'hui le besoin d'entendre le divin message est si grand au sein de l'humanité, que les croyants doivent se lancer dans l'action, partout et comme ils le peuvent sans tenir compte de leurs propres imperfections, mais toujours attentifs au criant besoin de leurs semblables d'apprendre les enseignements aux heures les plus sombres de leur dure transition."
(D'une lettre datée du 4 mai 1942, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"La cause de Dieu est ouverte à tous. En effet, ce ne serait pas la cause de Dieu si elle n'accueillait et n'admettait tout le monde - le pauvre comme le riche, l'instruit et l'ignorant, l'anonyme ou la personnalité très en vue -, Dieu les désire certainement tous puisque tous ont été créés par Lui."
(D'une lettre datée du 10 décembre 1942, écrite de la part de Shoghi Effendi à deux croyants.)

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"... il n'existe aucun système particulier d'enseignement. Mais il est évident que plus ils connaîtront l'enseignement et la foi, mieux les gens pourront présenter le sujet. Si quelqu'un trouve que la prière, et le fait de s'en remettre à Dieu, déclenche un torrent d'inspiration, il faut le laisser libre de poursuivre sa méthode si elle produit des résultats."
(D'une lettre datée du 25 janvier 1943, écrite de la part de Shoghi Effendi à deux croyants.)

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"C'est par l'exemple, l'affectueuse camaraderie pour leurs semblables, la prière et l'amabilité, que les amis peuvent attirer les cœurs de ces personnes et leur permettre de réaliser qu'il s'agit bien de la cause de Dieu en action, et pas seulement en paroles."
(D'une lettre datée du 24 février 1943, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Jusqu'à ce que les croyants en arrivent au moins à réaliser vraiment qu'ils forment une seule famille spirituelle, unie par des liens plus durables que ne le seront jamais de simples attaches physiques, ils ne parviendront pas à créer cette chaude ambiance communautaire qui, à elle seule, peut attirer les cœurs humains, refroidis, par le manque d'affection véritable."
(D'une lettre datée du 5 mai 1943, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Nous ne sommes pas tous capables de servir de la même manière, mais le seul moyen par lequel chaque bahá'í peut répandre la foi, est l'exemple. Cela touche le cœur des gens beaucoup plus profondément que les mots.
L'amour que nous témoignons aux autres, l'hospitalité et la compréhension, le bon vouloir de les aider, toutes ces choses sont les meilleures démonstrations de la foi."
(D'une lettre datée du 14 octobre 1943, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Persévérez par tous les moyens et associez-vous dans un esprit amical à d'autres groupes de jeunes gens, spécialement de race différente ou d'une minorité nationale, car une telle association démontre votre pleine conviction en l'unité du genre humain et attirera d'autres personnes à la foi, aussi bien des jeunes que des personnes d'âge."

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"Un esprit libre de tout préjugé, en quête d'affectueuse camaraderie, ouvrira les yeux de vos semblables bien plus qu'un flot de paroles. En combinant tout cela, vous pouvez facilement enseigner la foi."
(D'une lettre datée du 18juin 1945, écrite de la part de Shoghi Effendi à un groupe bahá'í nouvellement formé.)

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"... une bonne connaissance de l'histoire, comprenant l'histoire religieuse et aussi des sujets sociaux et économiques, sont d'un grand appoint pour enseigner la cause à des gens cultivés..."
(D'une lettre datée du 4 mai 1946, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Il pense que vous ne devriez certainement pas enseigner en commençant par une question aussi délicate que celle de s'abstenir de boire du vin, mais lorsque la personne souhaite entrer dans la foi, elle doit être avertie."
(D'une lettre datée du 7 mars 1947, écrite de la part de Shoghi Effendi à deux croyants.)

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"Tous les bahá'ís, qu'ils soient jeunes ou vieux, devraient se consacrer autant que possible à l'enseignement de la foi; ils devraient aussi réaliser que l'atmosphère d'affection véritable et d'unité qu'ils exercent à l'intérieur de la communauté bahá'íe, affectera directement le public et sera l'aimant le plus puissant pour attirer les gens à la foi et renforcer leurs convictions.
(D'une lettre datée du 4 avril 1947; écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís d'Allemagne.)

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"... Au cours de l'enseignement, lorsque les personnes intéressées commencent à étudier sérieusement la foi, il n'y a aucune objection à bien leur faire comprendre que le message entraîne une grande responsabilité spirituelle et qu'il ne devrait pas être accepté ou rejeté à la légère. Mais nous devons être très aimables, pleins de tact et patients, sans jamais choquer personne."

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"... Nous devons toujours enseigner d'une manière constructive et prendre bien garde qu'aucun de nous, par suite d'un désaccord entre nous ou d'une indiscrétion, ne refroidisse l'âme des chercheurs.
(D'une lettre datée du 14 octobre 1947; écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Il n'y a aucune objection à déposer de la littérature bahá'íe dans un lieu public pour autant que ce ne soit pas abusif ou ne donne l'impression de prosélytisme.
(D'une lettre datée du 22 décembre 1947; écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... ce sont l'esprit, la détermination, la foi et le dévouement qui susciteront des victoires successives, et non le luxe ou le désœuvrement..."
(D'une lettre datée du 29 avril 1948, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís des Iles Britanniques.)

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"Nous ne devrions jamais enseigner avec insistance ceux qui ne sont pas vraiment prêt pour la cause. Si un homme n'a pas faim, vous ne pourrez le faire manger. Parmi les théosophes se trouvent, sans doute, beaucoup d'âmes réceptives; pourtant, celles qui s'avouent satisfaites devraient seulement être entourées amicalement, mais laissées à elles-mêmes. Une fois que le chercheur en arrive à accepter la notion de religion progressive et qu'il reconnaît Bahá'u'lláh comme manifestation pour ce jour, le concept de réincarnation disparaît à la lumière de la vérité; vous devez essayer d'éviter si possible toute controverse au début."
(D'une lettre datée du 23 juin 1948, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Il semble que ce dont nous ayons besoin maintenant, c'est d'une érudition bahá'íe plus approfondie et d'une coordination capable d'attirer des personnages comme ceux que vous contactez. Le monde - tout au moins le monde pensant - est à présent confronté à tous les grands principes universels énoncés par Bahá'u'lláh il y a plus de septante ans, et par. conséquent cela ne leur semble pas très "neuf". Mais nous savons que les enseignements plus profonds, le contenu de son ordre mondial destiné à recréer la société, sont nouveaux et dynamiques. Ce sont ces considérations que nous devons apprendre à présenter intelligemment et de manière attrayante à ces gens !"
(D'une lettre datée du 3 juillet 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... nous, cette poignée d'hommes qui avons conscience de cette perspective, ne devrions pas gaspiller nos énergies à marcher dans les sentiers battus par le commun des mortels, incapables de résoudre leurs terribles problèmes actuels. Nous devrions concentrer nos efforts sur la cause parce que c'est le remède nécessaire à la guérison du monde..."

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"... Si les bahá'ís désirent être vraiment efficaces dans l'enseignement de la cause, il leur faut être beaucoup mieux informés et capables de discuter intelligiblement, intellectuellement, de la condition actuelle du monde et de ses problèmes...

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"Nous, bahá'ís, devrions, en d'autres mots, remplir nos esprits de connaissances afin de mieux présenter, en particulier, aux gens cultivés les vérités enchâssées dans notre foi."
(D'une lettre datée du 5juillet 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"L'enseignement individuel est d'une grande importance et souvent vous permet de confirmer des personnes, tandis que les conférences publiques, bien qu'elles offrent le message à plus de monde, n'en confirment que très peu. Vous pouvez faire les deux."
(D'une lettre datée du 5 août 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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".... lorsque nous plaçons notre confiance en lui, Bahá'u'lláh résout nos problèmes et ouvre le chemin.
(D'une lettre datée du 12 octobre 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Trouver des âmes réceptives et les instruire avec tact et compréhension, est le devoir et le privilège de chaque bahá'í en particulier.
(D'une lettre datée du 20 octobre 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Sans l'esprit d'amour véritable des croyants pour Bahá'u'lláh, pour sa foi et ses institutions, et des bahá'ís les uns envers les autres, la cause ne pourra jamais entraîner un grand nombre de personnes. Car le monde ne veut plus ni sermons, ni règles, mais amour et action."
(D'une lettre datée du 25 octobre 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Une seule âme mûre douée de compréhension spirituelle et d'une profonde connaissance de la foi; peut enflammer un pays entier, tant est grand le pouvoir de la cause lorsqu'il agit à travers un canal pur et désintéressé."
(D'une lettre datée du 6 novembre 1949, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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".... Comme nous possédons dans nos écrits de si merveilleuses prières et des méditations, la lecture de celles-ci à des amis intéressés qui souhaitent ardemment ce genre de petites rencontres, constitue souvent un pas dans leur cheminement vers la foi. Peut-être pourriez-vous amorcer une telle activité dans votre ville.
(D'une lettre datée du 4 février 1950, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Les croyants sont entièrement libres d'organiser de petits groupes d'enseignement ou "fire-sides" dans leur propre foyer. En fait, cet enseignement chez soi, personnel et sans formalisme est peut-être bien le plus fructueux."
(D'une lettre datée du 24 février 1950, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... attachez-vous tout particulièrement à prier ardemment, non seulement pour le succès en général, mais afin que Dieu puisse vous envoyer des âmes préparées. Il existe de telles âmes dans chaque ville..."
(D'une lettre datée du 18 mars 1950, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Locale des Bahá'ís de Punta Arenas.)

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"... Les peuples du monde sont noyés dans une atmosphère qui est l'antithèse absolue de l'atmosphère bahá'íe; nous devons les instruire. Si nous sommes trop stricts au début, la plupart des personnes - pas toutes - se rebifferont et se détourneront de ce qu'elles auraient pu sans cela accepter ultérieurement. D'autre part, nous ne voulons pas de bahá'ís qui n'essayent pas sérieusement d'élever leur vie au niveau des enseignements; nous devons par conséquent faire montre de grand tact, inciter les âmes fortes et etitraîner les âmes faibles..."
(D'une lettre datée du 7 août 1950, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"En tout temps, nous devons porter nos regards sur la grandeur de la cause et nous souvenir que Bahá'u'lláh assiste tous ceux qui se lèvent pour le servir. Lorsque nous regardons en nous-mêmes, nous nous sentons sûrement découragés par nos imperfections et notre insignifiance !
(D'une lettre datée du 12 décembre 1950, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"L'excellent travail que vous accomplissez sur le plan de l'enseignement est fortement apprécié et le Gardien vous souhaite de persévérer et de poursuivre votre enseignement auprès des personnages importants. Même s'ils ne sont pas toujours susceptibles de se convertir à la foi, il est très nécessaire qu'ils en entendent parler et sympathisent avec elle."
(D'une lettre datée du 10 février 1951, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Quoiqu'il soit bon de ne pas trop provoquer les gens conventionnels, par ailleurs nous ne devons pas non plus leur permettre de s'interposer entre nous et notre obéissance à Bahá'u'lláh ; et nous savons qu'il a ordonné à ses serviteurs de répandre son message."
(D'une lettre datée du 1er mai 1951, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... tandis qu'ils enseignent activement, les amis doivent eux-mêmes être encore enseignés et approfondis dans l'esprit de foi qui suscite l'amour et l'unité.
(D'une lettre datée du 17 juillet 1951, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Ces gens (les indigènes), estimant que les bahá'ís sont sincèrement dépourvus de préjugés ou de cette attitude pire encore de condescendance, pourraient non seulement s'intéresser à nos enseignements, mais aussi nous aider à atteindre leur peuple à leur manière."

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"C'est une erreur grave de croire que parce que les gens sont illettrés ou vivent d'une manière primitive ils manquent d'intelligence ou de sensibilité. Au contraire, s'ils nous voient avec les maux de notre civilisation, sa corruption morale, ses guerres ruineuses, son hypocrisie et sa vanité, ils peuvent fort bien nous considérer comme des gens qui méritent d'être regardés tant avec suspicion que mépris. Nous devrions les rencontrer sur un pied d'égalité, en amis, comme des gens qui admirent et respectent leurs ancêtres et qui pensent qu'ils seront intéressés, comme nous le sommes, à une religion vivante - et non aux formes mortes des églises d'aujourd'hui."
(D'une lettre datée du 21 septembre 1951, écrite de la part de Shoghi Effendi au Comité de Enseñanza Bahá'í para los Indigenas.)

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"... L'enseignement est naturellement la pierre angulaire de tout service bahá'í, mais enseigner avec succès dépend de nombreux facteurs; l'un d'eux est le développement d'une véritable manière bahá'íe de vivre et assumer les responsabilités qui nous incombent."
(D'une lettre datée du 3 juin 1952, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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".... Il ne faudrait cependant pas mésestimer le moyen d'enseigner le plus puissant et le plus efficace qui ait été trouvé jusqu'ici : la réunion intime au coin du feu, parce que dans ces rencontres, des réponses peuvent être apportées à des questions plus personnelles à caractère intime, et l'étudiant trouve l'esprit de la foi plus abondant."
(D'une lettre datée du 11 décembre 1952, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Locale des Bahá'ís de Punta Arenas.)

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"... Aujourd'hui, comme jamais auparavant, l'aimant qui attire les bénédictions d'en-haut est l'enseignement de la foi de Dieu. Les armées célestes planent entre ciel et terre, attendant patiemment que le bahá'í s'avance, dans un esprit de pure dévotion et de consécration, pour enseigner la cause de Dieu, afin de pouvoir se précipiter à son aide et à son secours. La prière du Gardien est que les amis puissent tripler leurs efforts car le temps est court et, hélas, les travailleurs trop peu nombreux. Que ceux qui souhaitent parvenir à l'immortalité s'avancent pour faire entendre l'appel divin. Ils seront étonnés des victoires spirituelles qu'ils remporteront."
(D'une lettre datée du 28 mars 1953, écrite de ta part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Pour réussir dans le domaine de l'enseignement, un dévouement complet est indispensable de la part de chacun, une consécration à la glorieuse tâche de répandre la foi et de vivre la vie bahá'íe, parce que cela constitue l'attraction de l'Esprit-Saint, qui active le réveil de l'âme. Donc l'individu devrait être comme un roseau, à travers lequel l'Esprit-Saint puisse affluer pour donner une vie nouvelle à l'âme qui cherche."

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"Chacun devrait se mettre à la recherche de ceux qui sont réceptifs à la foi et ensuite concentrer son enseignement sur ces personnes."
(D'une lettre datée du 19 décembre 1953, écrite de la part de Shoghi Effendi à deux croyants.

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"Les gens, en général, cherchent la lumière de la direction divine. Les problèmes mondiaux ont réveillé les foules. Il ne reste aux bahá'ís qu'à lancer leur appel et porter le message selon les modalités élevées, énoncées par le bien-aimé Gardien. Le monde peut renaître à la vie par les dons de l'Esprit-Saint, si les bahá'ís remplissent leur obligation sacrée..."

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"Qu'ils soient pionniers ou qu'ils œuvrent dans leur propre pays, tous les amis doivent se lever avec le même esprit de dévouement et de renoncement que celui qui anima les premiers pionniers (ceux de l'âge héroïque). Quand ils y parviendront, ils seront étonnés des résultats grandioses qu'ils obtiendront..."

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"Ecartant toutes les divagations au jour d'aujourd'hui, loin des fausses allégations de ceux qui tendent de résoudre les problèmes mondiaux par de minables platitudes, qu'ils démontrent la voie bahá'íe nouvelle d'un dynamisme spirituel vivant, qu'ils se lèvent pour répandre l'eau de la vie, s'en remettant à la guidance de l'Esprit-Saint... Ceci produira les résultats requis par les lamentations de l'humanité actuelle. Où sont les âmes spirituelles qui saisiront maintenant l'occasion et atteindront une gloire immortelle au service de la foi ?"
(D'une lettre datée du 14 avril 1954, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís des États-Unis d'Amérique.)

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"Comme vous intéressez différentes personnes à la foi, soyez très prudent et menez-les progressivement dans la lumière de la direction divine, spécialement par la pratique de la vie bahá'íe. Donc ne soyez pas dogmatique à l'égard d'aucune des données secondaires de la foi."
(D'une lettre datée du 5 juin 1954, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Le Gardien pense que le moyen le plus efficace pour les bahá'ís d'enseigner la foi est de lier de solides amitiés avec leurs voisins et connaissances. Lorsque ceux-ci ont confiance en leurs amis bahá'ís et les bahá'ís en eux, ils devraient alors donner le message et enseigner la cause. L'enseignement individuel de ce genre est plus efficace qu'aucun autre.

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"Le principe de la réunion intime (fire-side) qui fut instauré dans le but de permettre et d'encourager l'enseignement individuel chez soi, s'est avéré être l'instrument le plus efficace pour propager la foi."
(D'une lettre datée du 27 décembre 1954, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... il vaut mieux avoir un seul bahá'í qui comprenne les enseignements, est convaincu de tout cœur de leur véracité et est bien ancré dans l'Alliance, plutôt qu'un grand nombre de bahá'ís peu versés dans la cause."
(D'une lettre datée du 22 janvier 1955, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Consécration, dévouement et service enthousiastes sont les caractéristiques dominantes d'un enseignement réussi. Il faut devenir comme un roseau à travers lequel l'Esprit-Saint puisse descendre et parvenir au chercheur intéressé par la foi. Nous donnons le message et expliquons les enseignements, mais c'est l'Esprit-Saint qui anime et confirme."
(D'une lettre datée du 16 février 1955, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Le Gardien pense que peut-être une autre manière d'accoster les indigènes pourrait les attirer; par exemple, ce serait de s'intéresser à leur genre de vie et leur folklore, en essayant de devenir leur ami, plutôt que d'essayer de les changer ou de les améliorer."
(D'une lettre datée du 9 avril 1955, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Les bahá'ís doivent réaliser que la réussite d'une telle entreprise dépend des efforts de chacun. Comme jamais encore auparavant, qu'ils se lèvent pour proclamer la foi de Bahá'u'lláh. La manière la plus efficace d'exercer son activité est de faire beaucoup de "rencontres", de prendre soin de quelques personnes susceptibles de devenir bahá'ís, d'établir avec elles des liens puissants d'amitié, puis d'inspirer entière confiance et finalement de leur enseigner la foi jusqu'à ce qu'elles deviennent de solides soutiens de la cause de Dieu."
(D'une lettre datée du 13 mai 1955, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís des Etats- Unis d'Amérique.)

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"Le plus important, bien sûr, c'est que toute activité... ait pour but d'enseigner et de confirmer des âmes. Les bahá'ís et vous-même devriez surveiller la situation très étroitement. Vous devriez observer ceux qui assistent aux réunions et, lorsque vous pensez qu'ils pourraient devenir des bahá'ís, forts et actifs, alors vous devriez vous consacrer à les enseigner. Ainsi, si vous parveniez à confirmer des âmes, vous auriez rendu un service remarquable et distingué. En fait, c'est le but de toutes activités de ce genre dans les universités."
(D'une lettre datée du 1er juin 1955, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Les armées du Concours céleste sont alignées en rangs serrés entre ciel et terre, prêtes à foncer au secours de ceux qui se lèvent pour enseigner la foi. Si quelqu'un cherche les confirmations de l'Esprit-Saint, il peut les trouver en grande abondance dans la voie de l'enseignement. Le monde cherche comme jamais auparavant et si les amis veulent se lever avec une détermination nouvelle, entièrement consacrés à cette noble tâche qui leur incombe, ils iront de victoire en victoire pour la foi glorieuse de Dieu."
(D'une lettre datée du 2 février 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle des Bahá'ís du "Anchorage Recording -District".)

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"Sa plus grande gloire et le plus grand honneur qui puissent survenir à un être, c'est de porter la lumière de direction à de nouvelles âmes. Le pouvoir régénérateur de l'Esprit-Saint qui s'est répandu sur le monde par Bahá'u'lláh, est la source de la vie immortelle, et ceux qui sont ranimés par cet esprit en ce monde se retrouveront dans la gloire et l'honneur grandioses de l'autre monde. Le service le plus méritoire que chacun puisse rendre est de porter la lumière de la direction divine et le pouvoir régénérateur de l'esprit vers une région entièrement nouvelle. L'humanité implore son salut; et c'est seulement par le déplacement des bahá'ís dans les diverses régions du monde que ce salut peut leur être apporté. C'est la raison pour laquelle le Gardien a encouragé tous les amis à se disperser vers de nouveaux territoires, car l'heure est venue de ranimer le monde."
(D'une lettre datée du 11 mars 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à la Communauté bahá'íe de Tacoma.)

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"La nécessité de l'heure est l'enseignement à l'intérieur du pays. Les buts ne pourront être atteints uniquement que par un nouvel esprit de dévotion et de dévouement de la part des amis, chacun dans sa propre région, chez soi."

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"...Jamais ils ne doivent laisser passer un jour sans enseigner une âme, confiants que Bahá'u'lláh fera croître la semence. Les amis devraient chercher des âmes pures, gagner leur confiance, et puis instruire soigneusement chacune d'elles jusqu'à ce qu'elles deviennent bahá'íes. Ensuite il faut nourrir chacune d'elles jusqu'à ce qu'elles deviennent un support ferme et actif de la foi.

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"... Chacun doit se rappeler que c'est l'Esprit-Saint qui vivifie; de ce fait, l'enseignant doit devenir semblable à un roseau à travers lequel l'Esprit-Saint puisse atteindre l'âme chercheuse."

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"Le bien-aimé Gardien a souligné, à de très nombreuses reprises, que pour enseigner efficacement la foi, l'individu doit étudier profondément la parole divine, s'imprégner de ses eaux génératrices de vie et solennellement célébrer ses glorieux enseignements. Il devrait ensuite méditer sur l'importance du Verbe et en découvrir la profondeur spirituelle, prier pour recevoir direction et assistance. Mais le plus important après une prière est l'action. Après avoir prié et médité, qu'il se lève, pleinement confiant en la direction et la confirmation de Bahá'u'lláh, pour enseigner sa foi. La persévérance dans l'action est essentielle pour enseigner efficacement. L'individu doit sacrifier toutes choses à ce grand objectif; c'est ainsi que les victoires seront conquises."
(D'une lettre datée du 3 mai 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi aux Mains de ta Cause résidant aux États-Unis d'Amérique.)

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"L'esprit actuel est d'enseigner sur tous les fronts à l'intérieur du pays. Les buts ne peuvent être atteints que par un nouvel esprit de dévouement et de consécration de la part des amis chez eux. De miraculeuses victoires sont obtenues dans des territoires vierges, difficiles parce que les pionniers ont voué leur vie au noble apostolat dans lequel ils se sont engagés. Les amis doivent manifester dans leur propre région le même dévouement et la même consécration. Qu'ils ne laissent jamais passer un jour sans enseigner une âme, avec l'espoir que Bahá'u'lláh fera s'épanouir chaque graine. Les amis devraient chercher des âmes pures gagner leur confiance, et puis instruire chacune d'elles jusqu'à ce qu'elles deviennent bahá'íes. Ensuite il faut nourrir chacune d'elles jusqu'à ce qu'elles deviennent un support ferme et actif de la foi."
(D'une lettre datée du 15 juin 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à la Communauté bahá'íe de Lafayette.)

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"Il espère que vous serez guidé et confirmé dans votre travail, afin que des âmes nombreuses puissent, au travers de vos services désintéressés, trouver la vie éternelle. Il importe que des cœurs purs soient contactés, que vous gagniez leur confiance et qu'ils acquièrent la vôtre; après quoi enseignez-les progressivement. Il vaut mieux concentrer l'effort sur quelques personnes plutôt que d'essayer d'enseigner trop de personnes en même temps. Consécration, piété, dévouement et humilité sont essentiels pour que l'Esprit-Saint puisse vous utiliser comme un roseau pour la diffusion de son rayonnement créateur."
(D'une lettre datée du 15 juillet 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Le Gardien estime que, si les amis voulaient méditer un peu plus objectivement, à la fois sur leurs relations par rapport à la cause et le grand public non bahá'í qu'ils espèrent influencer, ils verraient les choses plus clairement..."

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"... Il réalise pleinement que les demandes faites aux bahá'ís sont grandes et que souvent ceux-ci se sentent inadéquats, fatigués et peut-être effrayés face aux tâches à affronter. C'est bien naturel. D'autre part, ils doivent prendre conscience du pouvoir divin qui peut et veut les assister et que, parce qu'ils ont le privilège d'avoir accepté la Manifestation de Dieu en ce jour, cet acte même implique pour eux une grande responsabilité morale envers leurs semblables. C'est cette responsabilité même que le Gardien rappelle constamment à leur attention..."
(D'une lettre datée du 19 juillet 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís des Etats-Unis d'Amérique.)

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"... Les amis doivent assurément explorer des voies nouvelles avec plus d'audace, s'ils veulent accroître leur nombre."
(D'une lettre datée du 6 octobre 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"La méthode la plus efficace d'enseignement est l'invitation d'un petit groupe chez soi où les nouveaux venus peuvent apprécier l'hospitalité bahá'íe et poser toutes les questions qui les préoccupent. C'est là qu'ils peuvent sentir le véritable esprit bahá'íe, et c'est l'esprit qui donne la vie."
(D'une lettre datée du 20 octobre 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Il pense que le fait de distribuer des circulaires de porte en porte... manque de dignité et pourrait donner une mauvaise impression de la foi."
(D'une lettre datée du 20 octobre 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís du Canada.)

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"Nous devons prendre garde de ne pas enseigner d'une manière fanatique. Nous devrions enseigner comme le Maître. Il était "l'Exemple parfait" des enseignements. Il proclama des vérités universelles et, par l'amour et une sage démonstration des enseignements universels de la foi, il attira les cœurs et les esprits."
(D'une lettre datée du 20 octobre 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Le Maître nous assure que lorsque, oublieux de nous-mêmes, nous tentons de toutes nos forces de servir et d'enseigner la foi, nous recevons l'assistance divine. Ce n'est pas nous qui faisons le travail, mais nous sommes les instruments utilisés à ce moment précis dans le but d'enseigner la cause."
(D'une lettre datée du 8 novembre 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"L'enseignement de la foi dépend de l'individu et de l'effort qu'il exerce. S'il se lève avec enthousiasme, dévouement et consécration totale, et que rien ne parvient à l'en détourner, alors des résultats sont acquis."
(D'une lettre datée du 17 décembre 1956, écrite de la part de Shoghi Effendi aux bahá'ís rassemblés à la Convention dans l'Etat d'Indiana.)

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"Le Gardien espère que les amis... feront preuve au cours de leurs rencontres de cet esprit d'amour que le Maître manifestait et qu'ils attireront ainsi des âmes à la foi. Le fait d'enseigner chez soi paraît produire les meilleurs résultats, lorsque chacun reçoit des amis à sa maison une fois tous les dix-neuf jours et leur présentent la foi. L'association étroite et une serviabilité affectueuse touchent les cœurs, et quand le cœur est ému, alors l'esprit peut pénétrer. C'est l'Esprit-Saint qui anime, et les amis doivent devenir des canaux pour qu'il se propage."
(D'une lettre datée du 27 janvier 1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"Le Gardien fut très heureux d'apprendre la nouvelle de l'accroissement soudain du nombre des amis ayant rejoint la foi. Cela prouve qu'il faut persévérer jusqu'au bout, si l'on veut réussir."
(D'une lettre datée du 19 avril 1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... le monde est secoué jusque dans ses fondations et les gens cherchent. Si les bahá'ís se levaient pour enseigner la foi, mieux que jamais, ils trouveraient de nombreux auditeurs et beaucoup recevraient la vie éternelle par leurs efforts et leurs sacrifices."
(D'une lettre datée du 17 mai 1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís du Canada.)

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"La vérité divine est relative et c'est pourquoi il nous est prescrit de conseiller constamment au chercheur de s'en référer à la Parole elle-même - c'est aussi la raison pour laquelle toute explication donnée pour faciliter le cheminement de l'âme d'un individu doit être basée sur la Parole - et la Parole seule."
(D'une lettre datée du 4 juin 1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís du Canada.)

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"Les croyants doivent être encouragés à enseigner individuellement dans leur propre foyer. Bahá'u'lláh a prescrit aux bahá'ís l'obligation sacrée d'enseigner. Nous n'avons pas de prêtres, par conséquent le service autrefois effectué par des prêtres pour leur religion est le service que chaque bahá'í en particulier est chargé de rendre individuellement à sa religion. Il doit être celui qui éclaire de nouvelles âmes, les confirme, guérit les blessés et les épuisés sur le chemin de la vie, qui étanche leur soif par le calice de la vie éternelle - la connaissance de la Manifestation de Dieu en ce jour."
(D'une lettre datée du 5 juillet1957, écrite de la part de Shoghi Effendi aux bahá'ís des pays du Benelux.)

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"Le bien-aimé Gardien me charge de vous informer que vous ne devriez pas vous lasser de bien agir. Il sait que vous devez vous sentir parfois découragé lorsque la dureté de cœur des gens de la région ne permet pas l'éclosion des graines semées par vous si diligemment. Cependant, il vous assure que toutes les graines semées porteront plus tard leurs fruits..."
(D'une lettre datée du 7 août 1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"L'enseignement est la source de la confirmation divine. Il n'est pas suffisant de prier avec assiduité pour être guidé, mais cette prière doit être suivie de méditation pour savoir quels sont les meilleurs moyens d'action et ensuite passer à l'exécution. Et même, si cette action ne produisait pas de résultats immédiats, ou n'était peut-être pas entièrement correcte, cela ne fait pas grande différence, parce que les prières ne reçoivent de réponse que dans l'action, et si l'action de quelqu'un est erronée, Dieu peut employer ce moyen pour lui montrer le bon chemin."
(D'une lettre datée du 22 août1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à un croyant.)

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"... Il ne suffit pas aux amis de prendre pour excuse que leurs meilleurs enseignants et leurs croyants exemplaires se soient levés ou aient répondu à l'appel pour partir comme pionniers. Un "meilleur enseignant" et un "croyant exemplaire" ne sont, en définitive, ni plus ni moins que des bahá'ís ordinaires qui se sont consacrés à l'œuvre de la foi, ont approfondi leur connaissance et leur compréhension des enseignements, ont placé leur confiance en Bahá'u'lláh et se sont levés pour le servir au mieux de leurs capacités. Cette porte est celle, nous en sommes assurés, qui s'ouvrira face à chaque disciple de la foi qui frappe assez fortement, si l'on peut dire. Quand la volonté et le désir sont suffisamment forts, on trouve les moyens et la voie ouverte, soit pour travailler davantage localement, aller dans une nouvelle ville-but... ou pénétrer dans le champ de l'activité à l'étranger comme pionnier..."

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"... Les bahá'ís sont le levain de Dieu qui doit faire lever la pâte de leur pays. En proportion directe de leur succès, la protection sera accordée non seulement pour eux-mêmes mais également pour leur pays. Telles sont les lois divines immuables, auxquelles on n'échappe pas : Car il sera beaucoup demandé à celui qui a beaucoup reçu."
(D'une lettre datée du 21 septembre 1957, écrite de la part de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Bahá'ís des Etats-Unis d'Amérique.)

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