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Source : www.bahai-biblio.org
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COMPILATION SUR L'EDUCATION BAHÁ'ÍE

Compilée par le département de recherches de la Maison Universelle de Justice.
Centre Mondial Bahá'í.

Table des matières

1) Extraits des écrits de Bahá'u'lláh
2) Extraits des écrits d' `Abdu'l-bahá
3) Extrait des écrits de Shoghi Effendi et des lettres écrites en son nom
4) Extraits des causeries d' `Abdu'l-bahá


"Le nouveau-né de ce jour-là surpassera les hommes les plus sages et les plus vénérables de cette époque-ci, et le plus humble et le plus ignorant de cette période-là surpassera en entendement le plus érudit et le plus accompli des théologiens de cet âge-ci."
Le Báb à ses disciples, The Dawn-Breakers, p. 94.


I. EXTRAITS DES ÉCRITS DE BAHÁ'U'LLÁH

[nota: Tous les passages sont des extraits de tablettes qui n'ont jamais été traduites auparavant sauf lorsqu'il y a une référence de publication]

"L'unique mission des Prophètes et Messagers de Dieu est de guider l'humanité dans le droit sentier de la vérité. Et l'objet fondamental de leur révélation est d'instruire tous les hommes de telle sorte qu'à l'heure de leur mort ils puissent, dans un état de pureté, de sainteté et de parfait détachement, s'élever jusqu'au trône du Très-Haut."
(Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, LXXXI, p. 104, Éd. 1979.)

"Nous avons décrété, ô peuple, que la fin la plus haute et dernière de tout savoir est la reconnaissance de Celui qui est l'Objet de toute science..."
(Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, XCVIII, p. 131, Éd. 1979.)

"Considère ... la révélation de la lumière de ce Nom de Dieu, l'Educateur. Vois comme en toutes choses se manifestent les preuves de cette révélation et comme l'amélioration de tous les êtres en dépend. Cette éducation est de deux sortes. L'une est universelle. Son influence imprègne toutes choses et les soutient. C'est pour cette raison que Dieu s'est donné le titre de "Seigneur de tous les mondes ". L'autre est réservée à ceux qui se sont mis à l'ombre de ce Nom, et ont cherché l'abri de cette puissante révélation. Quant à ceux qui l'ont dédaignée, ils se sont eux-mêmes frustrés de ce privilège et ne peuvent bénéficier de la nourriture spirituelle envoyée par la grâce céleste de ce Plus Grand Nom. Quel abîme sépare l'une de l'autre ces deux sortes d'éducation !"
(Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, XCIII, pp. 125, 126, Éd. 1979.)

"L'homme est le Talisman suprême. Mais, faute d'une éducation convenable, il a été frustré de ce qui lui appartient en propre. D'un mot sorti de la bouche de Dieu, il fut appelé à l'existence; d'un autre il fut conduit à reconnaître la Source où il doit puiser son enseignement; par encore un autre mot, lui furent garanties sa condition et sa destinée. Le Grand Être a dit : Voyez en l'homme une mine riche en gemmes d'une inestimable valeur. Mais, seule, l'éducation peut révéler les trésors de cette mine et permettre à l'humanité d'en profiter."
(Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, CXXII, p. 171, Éd. 1979.)

"Que votre esprit et votre volonté se consacrent à l'éducation des peuples et des tribus de la terre, afin que de sa face disparaissent par le pouvoir du Plus Grand Nom, toutes les dissensions qui la divisent, et que tous les hommes ne soient plus que les défenseurs d'un même Ordre et les habitants d'une même cité."
(Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh, CLVI, p. 219, Éd. 1979.)

"Nous prescrivons à tous les hommes ce qui mènera à l'exaltation de la Parole de Dieu parmi Ses serviteurs, et aussi au progrès du monde de l'existence et à l'élévation des âmes. A cette fin, le meilleur moyen est l'éducation de l'enfant. Tous sans exception doivent s'y conformer strictement. En vérité, Nous vous avons imposé cette obligation dans de multiples tablettes ainsi que dans mon Très-Saint Livre. Bienheureux celui qui s'y soumet."

"Nous demandons à Dieu qu'Il aide chacun à obéir à ce commandement imposé, qui est apparu et a été envoyé par la Plume de l'Ancien des Jours."

"A chaque père il a été enjoint d'instruire son fils et sa fille dans l'art de lire et d'écrire, et dans tout ce qui a été prescrit dans la sainte Tablette. A celui qui rejette cette ordonnance, les administrateurs doivent retirer ce qui est nécessaire à l'instruction de ses enfants, s'il est riche; s'il ne l'est pas, l'affaire est du ressort de la Maison de Justice. En vérité, nous en avons fait un abri pour le pauvre et le nécessiteux. Celui qui élève son fils ou celui d'un autre, a élevé l'un de mes fils; sur lui reposent ma gloire, ma tendre bonté et ma miséricorde qui ont enveloppé le monde."
(Synopsis & Codification of the Kitáb-i-Aqdas, pp. 15, 16.)

"Hommes et femmes doivent donner une partie de ce qu'ils gagnent par le commerce, l'agriculture ou autre activité, à une personne digne de confiance, qui l'utilisera pour l'éducation et l'instruction des enfants. Ce dépôt doit être investi dans l'éducation des enfants, suivant le conseil des administrateurs de la Maison de Justice."
(Extrait de Tablet of the World, Bahá'í World Faith, p. 176.)

"Déployez tous vos efforts pour acquérir des perfections intérieures et extérieures, car les fruits de l'arbre humain ont toujours été et seront pour toujours les perfections apparentes et intrinsèques."

" Il n'est pas souhaitable qu'un homme n'ait ni connaissance, ni métier, car alors il n'est qu'un arbre nu. Donc, autant que capacités et facultés le permettent, il faut couvrir l'arbre de l'existence avec des fruits tels que la connaissance, la sagesse, la perception spirituelle et la parole éloquente."

"L'homme est comme l'acier dont l'essence est cachée : par des admonitions et des explications, de bons conseils et une éducation, cette essence viendra à la lumière. Si, cependant, il est laissé dans sa condition première, en fait, la corrosion des désirs et des appétits le détruira."

"Il y a beaucoup de choses qui, si elles sont négligées, seront gâchées et n'aboutiront à rien. Combien de fois voyons-nous dans ce monde un enfant qui a perdu ses parents et qui, à moins que l'on se préoccupe de son éducation et de sa formation, ne peut produire de fruits. Mieux vaut être mort que vivant si on ne produit pas de fruits."

"C'est le devoir impérieux des parents d'apprendre à leurs enfants d'être inébranlables dans la Foi, la raison en est qu'un enfant qui s'éloigne de la religion de Dieu n'agira pas de façon à gagner le bon plaisir de ses parents et de son Seigneur. Tout acte naît de la lumière de la religion et sans ce don suprême l'enfant ne se détournera d'aucun mal louable ni ne se rapprochera d'aucun bien."

"La crainte de Dieu a toujours été le facteur primordial dans l'éducation de Ses créatures. Heureux ceux qui l'éprouvent !"
(Epistle to the Son of the Wolf, p. 27.)

"L'enseignement des lois de Dieu et de l'unicité de Dieu est d'une importance suprême pour les enfants et doit précéder toutes choses. Sans cela, la crainte de Dieu ne peut pas être inculquée, et à défaut de la crainte de Dieu une infinité d'actions odieuses et abominables surviendront, des sentiments qui dépassent toute mesure se manifesteront..."

"Les parents doivent faire tout leur effort pour enseigner à leurs enfants à croire en Dieu, car si les enfants sont privés de cette grande faveur ils n'obéiront pas à leurs parents, ce qui dans un certain sens signifie qu'ils n'obéiront pas à Dieu. En effet, de tels enfants n'auront de considération pour personne et feront exactement ce qui leur plaît."

"Les écoles doivent d'abord instruire les enfants dans les principes de la religion pour que la promesse et la menace inscrites dans les livres de Dieu les empêchent de faire les choses interdites et les parent du manteau des commandements; mais dans une mesure telle que cela ne puisse nuire aux enfants en se transformant en fanatisme ignorant et en bigoterie."
(The Eighth Leaf of Paradise, Bahá'í World Faith, p. 182.)

"Les arts, les métiers et les sciences élèvent le monde de l'existence et contribuent à le valoriser. La connaissance est comparable à une paire d'ailes dans la vie de l'homme et à une échelle pour son ascension.

Il appartient à chacun de l'acquérir. Cependant, il faudrait développer seulement la connaissance de ces sciences qui peuvent être profitables aux peuples de la terre et non de celles qui commencent par des mots et qui finissent par des mots..."

"En vérité, la connaissance est un véritable trésor pour l'homme et une source de gloire, de bonté, de joie, d'exaltation, de gaieté et d'allégresse pour lui-même."

"Heureux l'homme qui s'y attache et malheur aux insouciants."
(Epistle to the Son of the Wolf, pp. 26-27.)

"Les érudits du jour doivent diriger les gens vers l'acquisition de ces branches de connaissance qui sont utiles afin que les érudits eux-mêmes et l'humanité en général puissent en tirer profit. Les études académiques qui commencent et finissent seulement par des mots n'ont jamais eu et n'auront jamais aucune valeur. La majorité des docteurs instruits de Perse consacrent toute leur vie à l'étude d'une philosophie dont le rapport final n'est que bavardage."

"Les enfants doivent absolument s'efforcer d'apprendre l'art d'écrire et de lire. Pour certains, savoir écrire afin de parer aux besoins urgents suffira; ensuite il vaut mieux et il est plus profitable qu'ils consacrent leur temps à étudier les branches de connaissances qui sont utiles."

"La Plume suprême a initialement prescrit ceci, car dans chaque art et métier, Dieu aime la plus grande perfection."

"Dans les trésors de la connaissance de Dieu, se cache un savoir qui, quand il sera mis en pratique, éliminera la peur dans une large mesure, bien qu'incomplètement. Ce savoir, cependant, devrait être enseigné dès l'enfance puisque cela contribuera largement à éliminer cette crainte."
(Epistle to the Son of the Wolf, p. 32.)

"Quand Shoghi Effendi fut questionné au sujet de la " connaissance " mentionnée dans le passage précédent, son secrétaire écrivit la réponse suivante en son nom : Malheureusement, il semblerait que la connaissance qui pourrait dans une large mesure éliminer la peur, n'ait pas été divulguée ou identifiée par Bahá'u'lláh, par conséquent nous ne savons pas ce que c'est."
(Extrait d'une lettre datant du 5 janvier 1948, écrite au nom de Shoghi Effendi à Charles S. Krug., publiée dans Bahá'í News, n0 210, août 1948, p. 3.)

"Il convient que ... les ... fonctionnaires du gouvernement convoquent une assemblée et choisissent l'une des diverses langues, et également l'une des écritures déjà existantes, ou qu'ils créent une nouvelle langue et une nouvelle écriture pour l'enseigner aux enfants dans les écoles à travers le monde. De cette façon, ils apprendraient seulement deux langues, l'une leur langue maternelle, l'autre celle dans laquelle tous les peuples du monde parleraient. Si l'homme s'attachait fermement à ce qui a été mentionné, toute la terre serait considérée comme un seul pays, et les peuples seraient affranchis et libérés de la nécessité d'apprendre et d'enseigner différentes langues."
(Epistle to the Son of the Wolf, p. 138.)

"Enseignez à vos enfants les mots qui ont été donnés par Dieu, qu'ils les récitent d'une voix douce. Ceci a été révélé dans un livre puissant."

"Enseignez à vos enfants les paroles qui ont été envoyées du ciel de majesté et de puissance pour qu'ils récitent d'une voix mélodieuse les tablettes du Miséricordieux dans les Mashriqu'l-Adhkár."
(Kitáb-i-Aqdas.)

"Le grand Être déclare : l'homme très érudit et le sage doté d'une sagesse pénétrante sont les deux yeux du corps de l'humanité. Si Dieu le veut, la terre ne sera jamais privée de ces deux plus grands dons..."

"Au départ de tout effort, il convient d'en envisager la fin. Parmi les arts et les sciences, faites étudier à vos enfants ceux qui profiteront à l'homme, assureront son progrès et élèveront son rang. Ainsi seront chassées les odeurs fétides du désordre et ainsi, par les nobles efforts des dirigeants des nations, tous vivront à l'abri, en sûreté et en paix."

"Pour ce qui est des enfants : Nous avons ordonné que d'abord ils soient instruits dans les règles et les lois de la religion; et ensuite, dans les branches de la connaissance qui sont profitables, dans les carrières commerciales qui se distinguent par leur intégrité, et dans les actes qui favoriseront la victoire de la Cause de Dieu ou aboutiront d'une manière ou d'une autre à rapprocher le croyant de son Seigneur."

"Nous supplions Dieu d'assister les enfants de Ses bien-aimés et de les parer de sagesse, de bonne conduite, d'intégrité et de droiture."

"Il est, en vérité, Celui qui pardonne, le Clément."
"O Husayn ! O toi précepteur ! De sa plus grande prison, le visage de l'Ancien des Jours est tourné vers toi, et Il t'enseigne ce qui te rapprochera de Dieu, le Seigneur de l'humanité.

"Béni l'enseignant qui se lèvera pour instruire les enfants et guider les peuples vers les sentiers de Dieu, le Donateur, le Bien-Aimé."

"Béni l'enseignant qui reste fidèle au covenant de Dieu, et s'occupe de l'éducation des enfants. C'est pour lui que la Plume suprême a inscrit cette récompense qui a été révélée dans le Très-Saint Livre."

"Béni, béni soit-il !"

"Ô Dieu, ô Toi qui as répandu Ta splendeur sur les réalités lumineuses de l'homme, versant sur eux les lumières resplendissantes de la connaissance et de la direction, tu les as choisis entre toutes choses créées pour cette grâce céleste, et tu les as conduits à considérer toutes choses, à les comprendre dans leur essence intime et à divulguer leurs mystères, les amenant ainsi de l'obscurité à la lumière !

"En vérité, Il accorde Sa miséricorde toute particulière à qui Il veut [nota: Qur'án 3.67]"

"O Seigneur, aide Tes bien-aimés à acquérir la connaissance, les sciences et les arts, et à éclaircir les secrets qui sont précieusement gardés dans la plus profonde réalité de tous les êtres créés. Fais qu'ils apprennent les vérités cachées qui sont inscrites et scellées dans le cœur de tout ce qui existe. Fais d'eux des signes de direction parmi les créatures et des rayons pénétrants de l'intelligence éclairant cette " première vie " [nota: Qur'án 56.62 (Dans une tablette 'Abdu'l-Bahá explique que ceci est une référence distinguant ce monde du prochain].

"Fais qu'ils dirigent les hommes vers Toi, les guident sur Ton sentier, les encouragent à s'approcher de Ton royaume."

"En vérité, Tu es le Puissant, le Protecteur, le Suprême, le Défenseur, le Fort, le plus Généreux."


II. EXTRAITS DES ÉCRITS D"ABDU'L-BAHÁ

[nota: Tous les passages sont des extraits de tablettes qui n'ont jamais été traduites auparavant sauf lorsqu'il y a une référence de publication]

"Ô assemblée de Dieu ! L'ancienne Souveraineté a distribué à chacun sa part de perfection, sa vertu déterminée et sa qualité particulière, pour qu'il puisse devenir un symbole dénotant la sublimité du véritable Éducateur de l'humanité et que chacun puisse, tel un miroir cristallin, parler de la grâce et de la splendeur du Soleil de Vérité."

"Parmi toutes les créatures, il a choisi l'homme, pour lui accorder son don le plus prodigieux, et lui révéler les bontés de l'Assemblée céleste. Ce plus précieux des dons est l'accession à Sa direction infaillible, pour que cette réalité intérieure de l'humanité devienne un refuge pour cette lampe; et quand les splendeurs diffuses de cette lumière frappent contre le verre poli du cœur, la pureté du cœur fait flamboyer les rayons encore plus qu'auparavant et les fait briller dans la gloire sur les esprits et les âmes des hommes."

"L'obtention de la plus grande direction dépend de la connaissance et de la sagesse et du fait d'être informé des mystères des Paroles sacrées. Pour cette raison, les bien-aimés de Dieu qu'ils soient jeunes ou vieux, hommes ou femmes, chacun selon ses capacités, doit tâcher d'acquérir les différentes branches de la connaissance, d'augmenter sa compréhension des livres saints et son habileté à exposer les preuves et arguments divins."

"L'éminent Sadru's-Sudur [note: un croyant persan remarquable qui a fondé les premières classes d'instructions pour enseignants bahá'ís] qui a, en vérité, atteint le plus haut rang dans les retraites de félicité, a inauguré les réunions d'enseignement. Il était la première âme bénie à poser les fondations de cette mémorable institution. Dieu soit loué, au cours de sa vie il éduqua des personnes qui aujourd'hui sont des défenseurs forts et éloquents du Seigneur Dieu, des disciples qui sont véritablement des descendants purs et spirituels de celui qui était si proche du Seuil sacré. Après son décès, certains individus bénis prirent les mesures nécessaires pour perpétuer son travail d'enseignement et quand il apprit ceci, le cœur de ce captif en fut réjoui."

"Ainsi je demande avec insistance aux amis de Dieu de concentrer maintenant tous leurs efforts sur ce travail dans les limites de leurs possibilités. Plus ils s'efforceront d'étendre leur connaissance, meilleur et plus satisfaisant sera le résultat. Que les bien-aimés de Dieu, jeunes ou vieux, hommes ou femmes, chacun selon ses capacités se mettent en action et n'épargnent aucun effort pour acquérir les différentes branches courantes de la connaissance spirituelle et laïque, et pour étudier les arts. Chaque fois qu'ils se réunissent, que leur conversation soit limitée à des sujets savants et à l'information sur les connaissances et sciences du jour."

"Quand cela sera, ils inonderont le monde de la Lumière manifeste et changeront cette terre poussiéreuse en jardins du Royaume de Gloire."

"Ô toi ami véritable ! Etudie, à l'école de Dieu les leçons de l'esprit, et apprends de l'Enseignant de l'amour les vérités les plus intimes. Trouve les secrets du Ciel, et parle de la grâce et de la faveur débordante de Dieu."

"Bien que la plus grande gloire de l'homme soit d'acquérir les sciences et les arts, ceci l'est à la seule condition que l'homme remonte à ses origines et qu'il puise dans l'inspiration de l'ancienne source de Dieu. Quand cela sera, chaque enseignant deviendra un océan sans bornes, chaque élève une fontaine prodigue de connaissance. Quel but excellent, si les efforts pour s'instruire mènent vers la beauté de Celui qui est l'Objet de toute connaissance."

"Mais si ce n'est pas le cas une simple goutte priverait peut-être l'homme de la grâce abondante, car l'érudition amène l'arrogance et l'orgueil, et produit l'erreur et l'indifférence envers Dieu."

"Les sciences de ce monde sont des gouttelettes de réalité; si donc elles ne nous mènent pas vers la réalité, quel fruit peut venir de l'illusion ? Par le seul vrai Dieu ! Si l'érudition n'est pas une voie d'accès vers Lui, le plus Manifeste, ce n'est que perte évidente."

"Il t'appartient d'acquérir les différentes branches de la connaissance et de tourner ton visage vers la splendeur de la Beauté manifeste, afin d'être un signe de direction parmi les peuples du monde et un foyer de compréhension dans ce domaine duquel le sage et sa sagesse sont exclus, sauf pour celui qui pénètre dans le Royaume de Lumières et s'informe du mystère voilé et ignoré, du secret bien gardé."

"L'homme est au rang suprême de la matérialité et au commencement de la spiritualité : c'est-à-dire qu'il est la fin de l'imperfection et le commencement de la perfection. Il est au dernier degré des ténèbres et au commencement de la lumière; aussi a-t-on dit que la condition de l'homme était la fin de la nuit et le commencement du jour; c'est-à-dire qu'il réunit tous les degrés des imperfections et possède les degrés de perfection. Il a le côté animal aussi bien que le côté angélique; la raison d'être de l'éducateur est d'instruire les hommes de telle façon que le côté angélique l'emporte sur le côté animal."
(Les Leçons de Saint-Jean d'Acre, p. 268.)

"On dit que l'homme est le signe suprême de Dieu, c'est le livre de la création car tous les mystères des créatures existent en lui. Donc, s'il vient à l'ombre du véritable Educateur, et s'il est éduqué correctement, il devient l'essence des essences, la lumière des lumières, l'esprit des esprits; il devient le centre des apparitions divines, la source de qualités spirituelles, l'aurore des lumières célestes et le réceptacle des inspirations divines. Si, au contraire il est privé de cette éducation, il devient la manifestation des attributs sataniques, la somme des vices de l'animal et la source de toutes les situations ténébreuses.

"La raison de la mission des prophètes est d'éduquer l'homme, afin que ce morceau de charbon devienne un diamant et que cet arbre stérile soit greffé et donne les fruits les plus sucrés et les plus doux. Quand l'homme parvient à la plus noble condition du monde, alors il peut faire de nouveaux progrès de perfection, mais non passer dans un autre état; car les nombres d'états sont limités mais les perfections divines sont illimitées."
(Les Leçons de Saint-Jean d'Acre, p. 270, Éd. Presse Univ., France, 1970.)

"Une enquête serrée démontrera que la première cause d'oppression, d'injustice, de malhonnêteté d'irrégularité et de désordre est le manque de foi religieuse et l'absence d'éducation des gens. Quand, par exemple, les gens sont véritablement religieux, éduqués, instruits et qu'une difficulté se présente ils peuvent s'adresser aux autorités locales. S'ils n'y trouvent pas la justice et la reconnaissance de leurs droits et s'ils voient que la conduite du gouvernement local n'est pas en harmonie avec le bon plaisir divin et la justice royale, ils peuvent présenter leur cause devant des cours supérieures et décrire les manquements apportés par l'administration locale à la loi spirituelle. Ces cours peuvent alors exiger la remise du dossier local et ainsi justice sera faite."

"Présentement, toutefois, à cause d'une scolarité inadéquate, la majeure partie de la population ne possède même pas le vocabulaire nécessaire pour expliquer ce qu'elle veut."
(Le Secret de la Civilisation divine, pp. 37, 38.)

"L'exigence primordiale la plus urgente est la promotion de l'éducation. Il est inconcevable qu'une nation quelconque atteigne à la prospérité et au succès sans qu'on se préoccupe de ce problème suprême et fondamental. La première raison du déclin et de la chute des peuples est l'ignorance. De nos jours la masse est ignorante même des questions courantes; elle peut d'autant moins comprendre d'une manière complète les importants problèmes et les besoins complexes actuels."
(Le Secret de la Civilisation divine, p. 137.)

"Observez attentivement comment l'éducation et les arts de la civilisation apportent l'honneur, la prospérité, l'indépendance et la liberté à un peuple et à son gouvernement."
(Le Secret de la Civilisation divine, p. 139.)

"Mais il y a trois sortes d'éducation : l'éducation matérielle, l'éducation humaine, l'éducation spirituelle. L'éducation matérielle a pour but les progrès et le développement du corps, en acquérant les moyens de subsistance, le confort et le bien-être matériel. Cette éducation est commune aux animaux et aux hommes."

"L'éducation humaine signifie civilisation et progrès; elle comprend le gouvernement, l'administration, les œuvres charitables, le commerce, les arts et l'artisanat, les sciences, les grandes inventions et les découvertes, des institutions élaborées, qui sont les activités essentielles qui distinguent l'homme de l'animal."

"L'éducation divine est celle du royaume de Dieu; elle consiste à acquérir les perfections divines, et c'est la véritable éducation. Dans cette condition l'homme devient le centre des bénédictions divines, la manifestation des mots : Faisons l'homme à notre image et à notre ressemblance. Ceci est le but du monde de l'humanité."

"Maintenant, il nous faut un éducateur qui soit qualifié à la fois sur le plan matériel, humain et spirituel et dont l'autorité sera effective en toutes circonstances. Ainsi, si quelqu'un disait : je possède une raison et une intelligence parfaites et je n'ai pas besoin d'un tel éducateur, il nierait l'évidence, comme un enfant qui dirait : je n'ai pas besoin d'éducation; j'agirai selon ma raison et mon intelligence et ainsi j'atteindrai les perfections de l'existence, ou comme un aveugle qui dirait : je n'ai pas besoin de vue puisqu'il y a tant d'autres aveugles qui vivent sans difficultés."

"Il est donc clair et évident que l'homme a besoin d'un éducateur, qui doit être incontestablement et indubitablement parfait sous tous les rapports et supérieur à tous les hommes. Autrement dit s'il était comme le reste de l'humanité il ne pourrait être leur éducateur. D'autant plus qu'il doit être en même temps leur éducateur matériel aussi bien que spirituel. Il doit donc apprendre aux hommes à organiser et à diriger les affaires matérielles, et à former un ordre social afin d'établir la coopération et l'aide mutuelle dans la vie, de sorte que ces questions matérielles soient arrangées et réglées pour toutes les circonstances. De la même manière, il doit instaurer l'éducation humaine, c'est-à-dire qu'il doit éduquer

l'intelligence et la pensée de telle façon qu'elles puissent atteindre l'épanouissement complet, afin que la connaissance et la science se développent, que la réalité des choses, les mystères des créatures et les qualités particulières de l'existence soient découvertes; et que, de jour en jour, l'instruction, les inventions et les institutions soient améliorées; et que des conclusions se rapportant aux choses intellectuelles soient déduites de ce qui est perceptible par les sens."

" Il fera également l'éducation spirituelle; afin que la raison et l'intelligence pénètrent le monde métaphysique, et reçoivent les bienfaits des brises sacrées du Saint-Esprit et communiquent avec l'Assemblée suprême. Il doit éduquer la réalité humaine de sorte qu'elle devienne le foyer des qualités divines, au point que les attributs et les noms de Dieu resplendissent dans le miroir de cette réalité et que le verset sacré : 'Nous ferons l'homme à notre image et à notre ressemblance' soit réalisé."
(Some Answered Questions, pp. 9, 11.)

"Certains croient qu'un sens inné de la dignité humaine empêchera l'homme de commettre des actions mauvaises et assurera sa perfection spirituelle et matérielle, c'est-à-dire qu'un individu caractérisé par une intelligence naturelle, une ferme résolution et un zèle inlassable s'abstiendra instinctivement, sans considération des châtiments sévères découlant d'actions mauvaises ou de grandes récompenses découlant de la droiture, de nuire à son prochain et aura faim et soif de bien. Cependant, si nous réfléchissons aux leçons de l'histoire il devient évident que ce sens de l'honneur et de la dignité est lui-même un des bienfaits provenant des enseignements des prophètes de Dieu. Nous observons aussi chez les enfants les signes d'agression et d'anarchie et si un enfant est privé de l'enseignement d'un maître, ces manifestations indésirables s'amplifient d'un moment à l'autre. Il est donc clair que l'émergence de ce sens naturel de dignité humaine et d'honneur est le résultat de l'éducation. Ensuite même si nous admettons, pour suivre ce raisonnement, qu'une intelligence instinctive et la qualité morale innée empêcheraient de faire le mal, il est évident que les individus ainsi caractérisés sont aussi rares que la pierre philosophale. Une telle hypothèse ne peut être validée par de simples mots; elle doit être basée sur des faits. Voyons dans la création quel pouvoir pousse les masses vers des buts et des actes vertueux !"

"A part cela, si ce rare individu possédant une telle faculté devait aussi posséder la crainte de Dieu, il est certain que ses tendances à la vertu en seraient grandement accrues."
(Le Secret de la Civilisation Divine, pp. 124, 125.)

"Quant aux différences entre les êtres humains et la supériorité ou l'infériorité de certains individus par rapport à d'autres, il existe deux écoles de pensée chez les matérialistes : les uns pensent que ces différences et les qualités supérieures de certains individus sont naturelles et sont, comme ils disent, une nécessité de la nature. Selon eux, il est évident que les différences dans les espèces sont naturelles. Il y a par exemple, dans la nature, différentes sortes d'arbres; la nature des animaux est également très variée; et même les minéraux varient naturellement entre eux : ici vous avez une carrière de pierres, là une mine de rubis translucides et d'un rouge éclatant, ici un coquillage renfermant une perle et là seulement un peu d'argile."

"L'autre école de philosophie traditionnelle prétend que les différences parmi les individus et les divers niveaux d'intelligence et de talents découlent de l'éducation. Le polissage d'une branche tordue peut la redresser et un arbre nu du désert peut s'acclimater et être greffé pour porter des fruits, peut-être amers, mais qui avec le temps s'adouciront. D'abord, ses fruits seront petits puis ils grossiront seront savoureux et délicieux."

"La meilleure preuve fournie par la seconde école est que les tribus d'Afrique sont en général, ignorantes et sauvages, alors que les gens civilisés d'Amérique sont, en général, sages et raisonnables, ce qui prouve que la différence entre ces deux peuples est due à l'éducation et à l'expérience. Telles sont les opinions exprimées par les philosophes."

"Les manifestations de Dieu, d'autre part, affirment que les différences sont sans conteste innées et que la citation 'Nous avons fait en sorte que certains d'entre vous surpassent les autres' [nota: Qur'án 17:22] est un fait prouvé et inéluctable. Il est certain que les êtres humains sont, par leur nature même, différents les uns des autres. Observez un petit groupe d'enfants nés des mêmes parents, allant à la même école, recevant la même éducation et s'alimentant du même régime : certains seront instruits, atteindront un haut degré d'avancement; certains atteindront un niveau moyen et d'autres encore seront incapables d'étudier. Il est par conséquent clair que la disparité entre les individus est due à des différences de degré qui sont innées."

"Mais les Manifestations considèrent également que l'instruction et l'éducation sans aucun doute exercent une influence énorme. Si par exemple, un enfant est privé d'instruction il restera certainement ignorant et ses connaissances seront limitées à ce qu'il peut découvrir par lui-même, mais si on le confie à un professeur qualifié pour étudier les sciences et les arts, il apprendra ce que des milliers d'autres êtres humains ont découvert. L'éducation guide ainsi les égarés; elle rend la vue aux aveugles; elle donne du discernement aux insensés et les improductifs récoltent la grandeur; elle fait parler les muets et change l'aurore trompeuse en vraie lumière du matin; par elle, la graine minuscule deviendra un très haut palmier et l'esclave fugitif, un roi régnant."

"Il est donc certain que l'éducation exerce une influence, et pour cette raison les Manifestations de Dieu, les sources de Sa grâce, apparaissent dans le monde, afin que par les souffles de sainteté elles puissent éduquer la race humaine et fassent du nourrisson un homme courageux. Par elles, les déchus de la terre seront les compagnons chéris du ciel et les défavorisés recevront leur dû."

Question : " Combien de sortes de caractères y a-t-il chez l'homme et d'où proviennent les différences et les variétés ?"

Réponse : " Il y a le caractère inné, le caractère héréditaire et le caractère acquis provenant de l'éducation."

"Quant au caractère inné, bien que la création divine soit purement bonne, les variétés de qualités naturelles chez l'homme proviennent de la différence de degrés : tous sont excellents mais ils le sont plus ou moins selon le degré. Ainsi toute l'humanité possède intelligence et capacités mais l'intelligence, la capacité et le mérite varient chez l'homme. Cela est évident."

"Par exemple, réunissez un certain nombre d'enfants d'une même famille, d'une même école, instruits par un même maître, qui soient élevés avec la même nourriture, sous le même climat, avec les mêmes vêtements et qui étudient les mêmes sujets, certainement, parmi ces enfants quelques-uns seront savants, d'autres seront d'aptitude moyenne et d'autres lents. Il est donc clair que, dans la nature elle-même, il y a des différences de degré et des variétés de mérite et de capacité. Mais cette différence n'implique pas le bien ou le mal, c'est simplement une différence de degré. L'un est au niveau le plus élevé, l'autre au niveau moyen, l'autre au niveau le plus bas. Ainsi l'homme existe; l'animal, la plante et le minéral existent aussi mais les degrés de ces quatre existences varient. Quelle différence entre l'existence de l'homme et celle de l'animal ! Cependant tous deux existent. Il est évident que dans l'existence il y a des différents degrés."

"La variété des caractères héréditaires tient à la force ou à la faiblesse de la constitution; ainsi, lorsque les deux parents sont faibles de constitution, les enfants seront faibles; s'ils sont forts, les enfants seront robustes. De même la pureté du sang a des conséquences importantes, car le germe sain est comme la race supérieure qui se retrouve chez les plantes et chez les animaux. Par exemple, vous verrez que des enfants nés d'un père et d'une mère faibles auront naturellement une constitution chétive et des nerfs faibles; ils seront affligés de différents maux, n'auront ni patience, ni endurance, ni fermeté, ni persévérance et seront irritables; car les enfants héritent de la faiblesse et de la débilité de leurs parents."

"En dehors de cela, certaines familles et certaines générations sont l'objet d'une bénédiction spéciale. Ainsi c'est une bénédiction spéciale que tous les prophètes des enfants d'Israël soient issus de la descendance d'Abraham. C'est une bénédiction que Dieu a conférée à cette descendance dont Moïse est issu par son père et sa mère, le Christ par sa mère, ainsi que Muhammad, le Báb et tous les prophètes et saintes Manifestations d'Israël. La Beauté bénie descend aussi en ligne directe d'Abraham car il avait d'autres fils qu'Ismaël et Isaac, en ces jours là, ces derniers émigrèrent vers la Perse et l'Afghanistan, et la Beauté bénie est un de leurs descendants."

"Donc il est évident que le caractère héréditaire a aussi son importance au point que, si les caractères ne sont pas conformes aux origines, bien qu'ils appartiennent physiquement à une lignée, spirituellement ils ne seront pas considérés de la famille, comme Canaan [nota: Cf. Genèse 9:25] qui n'est pas considéré comme appartenant à la race de Noé."

"Mais la différence de qualités due à la culture est considérable car l'éducation a une grande influence. L'éducation rend l'ignorant instruit, le lâche courageux; la culture redresse la branche tordue, fait du fruit aigre et amer des montagnes et des bois un fruit doux et sucré, et la fleur à cinq pétales est centuplée. L'éducation civilise les nations sauvages et même les animaux sont domestiqués. Il faut faire grand cas de l'éducation car comme les maladies dans le monde des corps sont très contagieuses, de la même manière les qualités d'esprit et de cœur sont aussi très contagieuses. L'influence de l'éducation est universelle et cause de très grandes différences."

"Peut-être quelqu'un va-t-il dire que, puisque l'aptitude et le mérite des hommes varient, cette différence d'aptitude est certainement à l'origine des différences de caractère [nota: C'est-à-dire que par conséquent il ne faut pas blâmer les gens pour leur caractère]."

"Mais c'est une erreur; car il y a deux sortes d'aptitudes : l'aptitude naturelle et l'aptitude acquise. La première, qui est la création de Dieu, est purement bonne - dans la création de Dieu il n'y a pas de mal; mais l'aptitude acquise est devenue la cause de l'apparition du mal. Par exemple, Dieu a créé tous les hommes et leur a donné une constitution et des dispositions telles que le miel et le sucre leur profitent, et que le poison les rend malades et les tue. Cette nature et ces dispositions sont innées et Dieu les a données également à toute l'humanité. L'homme, cependant, commence à s'accoutumer petit à petit au poison, en prenant chaque jour une petite quantité qu'il augmente progressivement jusqu'au moment où il ne peut plus vivre sans son gramme d'opium par jour. Les aptitudes naturelles sont ainsi complètement perverties. Remarquez combien les aptitudes et dispositions naturelles peuvent être modifiées au point d'être entièrement altérées par les habitudes et l'entraînement. On ne reproche pas aux gens corrompus leurs aptitudes et leurs dispositions innées mais bien leurs nouvelles dispositions acquises."

"Dans la création le mal n'existe pas, tout est bon. Certaines qualités innées et le naturel de certains hommes paraissent blâmables mais ne le sont pas réellement. Ainsi, dès le début de sa vie, on peut remarquer chez le nourrisson des signes d'avidité, de colère et d'humeur. Alors, on pourrait dire que le bien et le mal sont innés à la nature de l'homme, et ceci est contraire au bien absolu dans la nature et la création. La réponse à cela est que l'avidité, qui est la demande de quelque chose en plus, est une qualité louable pourvu qu'elle s'exerce à propos. Par exemple, il est très louable qu'un homme soit avide de sciences et de connaissances, qu'il désire devenir compatissant, généreux et juste; il est très louable qu'il exerce sa colère et son courroux contre les tyrans sanguinaires qui sont comme des bêtes féroces; mais s'il n'emploie pas ces qualités à bon escient, elles sont blâmables."
(Some Answered Questions, pp. 247, 250.)

"La différence entre la civilisation matérielle qui règne actuellement et la civilisation divine qui sera un des avantages amenés par la Maison de Justice, est la suivante : la civilisation matérielle empêche les gens de commettre des actes criminels par la force de lois punitives et répressives; en dépit de cela, alors que les lois pour punir l'homme prolifèrent continuellement, comme vous pouvez le constater, il n'y a pas de lois pour le récompenser. Dans toutes les villes d'Europe et d'Amérique, de vastes immeubles ont été érigés pour servir de prisons aux criminels."

"La civilisation divine, cependant, forme chaque membre de la société de telle sorte que, à l'exclusion d'une quantité négligeable, nul ne commette de crime. Il y a donc une grande différence entre la prévention contre les crimes par des mesures violentes et répressives, et l'instruction des gens, leur enseignement et leur spiritualisation, pour que, sans crainte aucune de punition ou de vengeance, ils évitent tout acte criminel."

"En effet, ils considéreront la perpétration même d'un crime comme une infamie et l'acte même comme la plus dure des punitions. Ils s'attacheront aux perfections humaines et consacreront leurs vies à tout ce qui pourra apporter la lumière au monde et favoriser ces qualités agréables au Seuil Sacré de Dieu."

"Voyez alors l'énorme différence entre la civilisation matérielle et la civilisation divine. Par la force et les châtiments, la civilisation matérielle cherche à empêcher les gens de nuire, de léser la société et de commettre des crimes. Dans une civilisation divine, par contre, l'individu est conditionné de telle façon que sans crainte de punition, il évite la perpétration de crimes, qu'il considère le crime en lui-même comme le plus rigoureux tourment et qu'avec empressement et joie il se mette à acquérir les vertus propres à l'humanité, à favoriser le progrès humain et à répandre la lumière à travers le monde."

"Une des sauvegardes de la Foi Sacrée est l'éducation des enfants, et cela est le principe majeur dans tous les enseignements divins. Ainsi dès le berceau, les mères doivent élever leurs nouveau-nés dans les bonnes mœurs - car ce sont les mères qui sont les premières éducatrices - afin que, l'enfant lorsqu'il atteint la maturité, prouve qu'il est doté de toutes les vertus et qualités dignes de louange. En outre, selon les commandements divins, chaque enfant doit apprendre à lire et à écrire, et acquérir les diverses connaissances qui sont utiles et nécessaires, ainsi qu'apprendre un art ou un métier. La plus grande attention doit être accordée à ces choses; aucune négligence, ni aucun manquement à ce sujet n'est permis."

"Remarquez combien d'institutions pénales, de maisons de détention et d'endroits de torture sont prêts à recevoir les fils des hommes, dans le but de les empêcher, par des mesures punitives, à commettre des crimes affreux, alors que, par ce supplice et cette punition même, on accroît leur dépravation et par de telles mesures, le but recherché ne peut être convenablement atteint. Pour cette raison l'individu doit, dès son enfance, être éduqué de manière à ce qu'il ne commette jamais de crime, il doit plutôt diriger toute son énergie à acquérir des qualités, et envisager la perpétration même d'une action malfaisante comme la plus dure de toutes les punitions, et considérer que l'acte coupable lui-même est plus grave que toute peine de prison. Bien que le crime ne puisse pas complètement disparaître, il est possible d'éduquer l'individu de façon telle que cela devienne très rare."

"Ceci signifie qu'éduquer le caractère des hommes est un des commandements les plus importants de Dieu. L'influence d'une telle éducation est la même que celle du soleil sur l'arbre et le fruit. Il faut veiller attentivement sur les enfants, les protéger et les éduquer. C'est cela la vraie parenté et la miséricorde parentale."

"Autrement les enfants retourneront comme les mauvaises herbes à l'état sauvage, et deviendront l'Arbre Infernal [nota: Le Zaqqum, Qur'án 37.60, 44.43] maudit; ils ne feront pas de différence entre le bien et le mal, ne distinguant pas les qualités humaines les plus nobles de tout ce qui est méprisable et vil; ils seront éduqués dans la vanité et ils seront détestés du Seigneur le Clément, l'Indulgent."

"Pour cela, tout enfant qui naît dans le jardin de l'Amour céleste, requiert une excellente éducation et les plus grands soins."

"La cause première du mal est l'ignorance. Nous devons pour cela nous attacher aux moyens de perception et de connaissance. Il faut forger de bons caractères. La lumière doit être propagée au loin, afin que, à l'école de l'humanité, tous puissent sans le moindre doute, acquérir les caractéristiques célestes de l'esprit et se rendre compte par eux-mêmes qu'il n'y a pas d'enfer plus cruel, pas de gouffre plus funeste que d'avoir un caractère méchant et vicieux; il n'y a pas de trou plus sombre, ni de tourment plus affreux que de montrer des défauts condamnables."

"L'éducation de l'individu doit être si poussée qu'il se laisserait plutôt couper la gorge que de mentir, et penserait qu'il est plus facile d'être tailladé par l'épée ou transpercé par la lance que de calomnier ou d'être emporté par la colère."

"Le sens de la dignité et la fierté humaine seront ainsi éveillés pour détruire les 9 tendances aux appétits lascifs. Chacun des bien-aimés de Dieu luira comme une lune brillante par les qualités de l'esprit. La relation de chacun avec le Seuil Sacré de son Seigneur ne sera pas illusoire mais saine et réelle; celle-ci sera comme la fondation de l'édifice et non un quelconque embellissement de sa façade."

"Il en découle que l'école des enfants doit être un lieu d'ordre et de discipline extrêmes, que l'instruction doit être complète. Les dispositions nécessaires doivent être prises pour corriger et purifier le caractère, afin que pendant les premières années, au for intérieur de l'enfant, se dépose un fond religieux et s'élève la structure de sainteté."

"Sachez qu'instruire, rectifier et purifier le caractère, donner du cœur et encourager l'enfant sont d'une importance extrême car tels sont les principes divins de base."

"Par conséquent, si Dieu le veut, de ces écoles spirituelles, des enfants éclairés se lèveront, parés des plus belles vertus de l'humanité, qui répandront leur lumière non seulement à travers la Perse mais à travers le monde."

"Il est extrêmement difficile d'enseigner l'individu et de purifier son caractère une fois passée la puberté. A ce moment, comme l'expérience l'a démontré, même si on multiplie les efforts pour modifier une de ses tendances, cela ne sert à rien. Il est possible, peut-être de l'améliorer quelque peu aujourd'hui, mais laissez passer quelques jours et il oublie et retombe dans son état ordinaire et ses habitudes. C'est pour cela qu'il faut poser une fondation ferme dès la prime enfance. Quand la branche est verte et tendre, elle peut facilement être redressée."

"Notre opinion est que les qualités de l'esprit sont les fondations divines de base dont s'orne la véritable essence de l'homme, et le savoir est la cause du progrès de l'homme. Les bien-aimés de Dieu doivent attacher une grande importance à ce sujet et s'y appliquer avec enthousiasme et zèle."

"S'il n'y avait pas d'éducateur, toutes les âmes resteraient sauvages, et sans enseignant, les enfants seraient des créatures ignorantes.

"C'est pour cette raison que dans ce nouveau cycle, l'éducation et l'instruction sont consignés dans le livre de Dieu comme obligatoires et non volontaires. C'est-à-dire, que c'est un devoir imposé au père et à la mère de s'efforcer d'instruire leur fille et leur fils, de les nourrir à la mamelle de la connaissance et de les élever dans le giron des sciences et des arts. S'ils négligeaient cela, ils seraient tenus pour responsables et mériteraient les reproches de leur Seigneur sévère."
(Tablets of 'Abd'ul-Bahá, Vol. III, pp. 578, 579)

"Parmi les enseignements de Bahá'u'lláh nous avons la promotion de l'éducation. Chaque enfant doit être autant que cela lui est nécessaire, instruit dans les sciences. Si les parents peuvent assumer les dépenses de cette éducation, c'est bien, sinon la communauté doit procurer les fonds pour l'instruction de cet enfant."
(From a letter written by 'Abdu'l-Bahá to the Central Organization for a Durable Peace, The Hague, December 17, 1919.)

"Certains piliers ont été établis comme supports inébranlables de la Foi de Dieu. Le plus puissant de ceux-ci est l'étude et l'usage de l'intelligence, l'élargissement de la conscience et la pénétration des réalités de l'Univers et les mystères cachés du Dieu Tout-Puissant."

"Promouvoir la connaissance est donc un devoir inévitable imposé à chacun des amis de Dieu. Il appartient à cette Assemblée spirituelle, cette réunion de Dieu, de faire tous ses efforts pour éduquer les enfants, afin que, dès l'enfance, ils soient élevés dans l'atmosphère bahá'íe et les voies de Dieu. Ils sont comme de jeunes plantes se développant et croissant dans cette eau tranquille que sont les conseils et admonitions de la Beauté bénie. Travaillez donc corps et âme, déliez vos langues pour favoriser cette tentative, sacrifiez vos possessions pour que l'école d"Ishqábád [nota: Voir Dieu passe près de nous, pp. 376, 377, 452] progresse toujours en discipline et en ordre."

"Tu as écrit à propos des enfants : Dès le début, les enfants doivent recevoir l'éducation divine et on doit leur rappeler sans cesse de se souvenir de leur Dieu. Que l'amour de Dieu, intimement mêlé au lait de leur mère, pénètre au plus profond d'eux-mêmes."

"Mon désir est que ces enfants reçoivent une éducation bahá'íe, afin qu'ils puissent progresser à la fois ici et dans le royaume, et réjouir ton cœur."

"Dans l'avenir, les mœurs dégénéreront jusqu'à un point extrême. Il est essentiel que les enfants soient éduqués d'une manière bahá'íe, qu'ils puissent trouver le bonheur aussi bien dans ce monde que dans le prochain. Sinon, ils seront assaillis de chagrins et de problèmes, car le bonheur humain est fondé sur le comportement spirituel."

"O toi qui es épris du saint souffle de Dieu ! L'éducation des enfants est un sujet d'une importance extrême. Le tout petit, quand il est encore un nourrisson doit recevoir une éducation bahá'íe, et l'esprit aimant du Christ et de Bahá'u'lláh doit lui être insufflé afin qu'il puisse être élevé en accord avec les vérités de l'Evangile et du Très-Saint Livre."

"Ô toi qui contemple le royaume de Dieu ! Nous avons reçu ta lettre et nous remarquons que tu t'es engagé dans l'enseignement des enfants des croyants, que ces tendres petits ont appris les Paroles Cachées et les prières, et ce que cela signifie d'être bahá'í.

"L'instruction de ces enfants est pareille au travail d'un jardinier plein d'amour qui entretient ses jeunes plantes dans les champs fleuris du Tout-Glorieux. Il n'y a pas de doute que cela produise les résultats désirés; ceci est surtout vrai à propos de l'instruction concernant les obligations bahá'íes et la conduite bahá'íe, car les petits enfants doivent absolument être rendus conscients au plus intime de leur coeur et de leur âme que " bahá'í " n'est pas juste un nom mais une réalité. Chaque enfant doit être instruit dans les choses de l'esprit, pour qu'il puisse incarner toutes les vertus et devenir une source de gloire pour la Cause de Dieu. Autrement, le simple mot de " bahá'í ", s'il ne produit aucun fruit, n'aboutira à rien.

"Efforce-toi donc jusqu'aux limites de tes capacités de faire comprendre à ces enfants qu'un bahá'í est quelqu'un qui incarne toutes les perfections, qu'il doit briller comme un cierge allumé - et non être ténèbre dans les ténèbres, et cependant porter le nom de " bahá'í ".

"Nomme cette école l'Ecole bahá'íe du Dimanche " [nota: Une classe pour enfants bahá'ís à Kenosha, Wisconsin].

"Précédemment nous avons écrit et envoyé une lettre détaillée concernant l'éducation des enfants dans la foi, dans la certitude, dans l'érudition et dans la connaissance spirituelle, et leur apprentissage dans l'invocation du royaume céleste d'un cœur suppliant."

"Il est certain que vous déploierez vos efforts à cette fin."

"Au sujet de ta question sur l'éducation des enfants : il t'incombe de les abreuver au sein de l'amour de Dieu, et de les guider vers les choses de l'esprit pour qu'ils puissent tourner leurs visages vers Dieu, que leurs manières puissent être conformes aux règles de bonne conduite et que l'on ne puisse trouver meilleur caractère, pour qu'ils s'identifient à toutes les grâces et qualités louables de l'humanité et qu'ils acquièrent une solide connaissance des différentes branches du savoir, afin que, dès le début de leur vie, ils puissent devenir des êtres spirituels, des habitants du royaume épris du souffle pur de sainteté et puissent recevoir une éducation religieuse du royaume céleste. En vérité j'invoquerai Dieu pour que, par Lui, ils obtiennent un résultat heureux."

"O bien chers amis! Efforcez-vous d'acquérir les différentes branches de connaissance et de véritable compréhension. Déployez tous vos efforts pour mener à bien des réalisations matérielles et spirituelles."

"Encouragez les enfants dès leur jeune âge à maîtriser toutes les sortes de sciences, et faites qu'ils désirent ardemment devenir compétents dans tous les arts, afin que par le soutien de la grâce de Dieu, le cœur de chacun puisse devenir tel un miroir divulguant tous les secrets de l'univers, pénétrant la plus intime réalité de toutes les choses; et que chacun puisse acquérir une renommée mondiale dans toutes les branches de la connaissance, de la science et des arts."

"Surtout ne négligez pas l'éducation des enfants ! Elevez-les de telle sorte qu'ils possèdent des qualités spirituelles et soient assurés des dons et des faveurs du Seigneur."

"O vous deux, serviteurs au Seuil sacré ! Nous avons été grandement réconfortés et rafraîchis en apprenant que vous aviez organisé des réunions pour l'éducation des enfants."

"Quiconque est actif dans ces réunions que ce soit comme enseignant des enfants ou comme promoteur, deviendra certainement le bénéficiaire des confirmations du royaume invisible et sera enveloppé de générosité sans fin. C'est donc avec joie que nous vous encourageons pour cet effort hautement louable, puissiez-vous être témoins d'une très grande récompense."

"Attendez les confirmations sûres et certaines du Très-Miséricordieux."

"Ô vous deux, bien-aimées servantes de Dieu ! Quoiqu'un homme dise, laissez-le en donner la preuve par les actes. S'il affirme être un croyant, alors laissez-le agir en accord avec les préceptes du royaume d'Abhá."

"Loué soit Dieu, toutes deux vous avez démontré par vos actes la véracité de vos paroles et vous avec gagné les confirmations du Seigneur Dieu. Chaque jour aux premières lueurs, vous réunissez les enfants bahá'ís et leur enseignez le recueillement et les prières. C'est un acte très louable qui apporte la joie au cœur des enfants. Qu'ils tournent, chaque matin, leur visage vers le royaume et mentionnent le Seigneur en louant Son Nom et d'une voix douce chantent et récitent Ses versets."

"Ces enfants sont comme de jeunes plantes et leur enseigner les prières est comme laisser tomber la pluie sur eux, puissent-ils croître en tendresse et en fraîcheur et les douces brises de l'amour de Dieu souffler sur eux à les faire trembler de joie."

"Vous serez bienheureuses et bien accueillies."

"O vous, fermes dans l'Alliance ! Votre lettre est arrivée et nous a comblés de joie en nous apprenant, loué soit Dieu, que les jeunes du paradis d'Abhá soient purs et innocents grâce aux pluies déversées par les nuages de grâce céleste; qu'ils se développent et fleurissent sous les pluies printanières de la direction divine et progressent de jour en jour."

"Il est certain que chacun d'entre eux en arrivera peu à peu à être un étendard de direction, un symbole des dons qui viennent du royaume du Tout-Glorieux. Ils seront des rossignols mélodieux dans les jardins de la connaissance, des gazelles délicates et gracieuses errant dans les plaines de l'amour de Dieu. Vous devez attacher la plus grande importance à l'éducation des enfants car c'est la base de la loi de Dieu et le fondement de l'édifice de sa Foi."

"Si la joie que vous suscitez grâce à ce qui a été fait pour les enfants, était connue, les croyants éduqueraient certainement tous leurs enfants de la même manière."

"O fidèles compagnons ! Tous les hommes sont comme des enfants à l'école et les Points d'Aurore, sources de révélation divine, sont les professeurs merveilleux et sans pareil. Dans l'école des réalités, on éduque les fils et les filles selon des enseignements de Dieu et ils sont nourris au sein de la grâce, afin qu'ils puissent se développer sous tous les aspects, faire preuve des dons et bénédictions excellentes du Seigneur et y ajouter les perfections humaines, qu'ils puissent aussi progresser dans tous les genres de réalisations humaines, soit extérieures soit intérieures, cachées ou visibles, matérielles ou spirituelles, jusqu'à ce qu'ils fassent de ce monde mortel un miroir universel qui reflète cet autre monde qui ne meurt pas."

"Ô vous amis de Dieu ! Parce qu'en cette magistrale époque, le Soleil de Vérité [nota: id. Baha'u'llah] s'est levé au sommet de l'équinoxe de printemps et baigne chaque pays de ses rayons, il provoquera une excitation telle, émettra de telles vibrations dans le monde de l'existence, stimulera une telle croissance et un tel développement, une telle splendeur de lumière jaillira et les nuages de grâce déverseront des torrents d'eau si abondants, les champs et les plaines foisonneront d'une telle constellation de plantes et de fleurs parfumées, que cette humble terre deviendra le royaume d'Abhá et ce bas-monde le monde d'en-haut. Alors cette particule de poussière deviendra comme la vaste étendue des cieux. cette résidence des hommes comme la cour royale de Dieu, et ce lieu d'argile sera comparable à l'aube des faveurs sans fin du Seigneur des Seigneurs."

"Pour cela, ô aimés de Dieu ! Faites un effort considérable jusqu'à ce que vous réalisiez cet avancement et toutes ces confirmations, et que vous deveniez le siège des bénédictions de Dieu, l'aube de la lumière de son unité, le promoteur des sons et des grâces d'une vie civilisée. Dans ce pays soyez les pionniers des perfections de l'humanité, faites progresser les diverses branches de la connaissance, soyez actifs et à l'avant-garde dans les domaines de l'invention et des arts. Tâchez de corriger la conduite des hommes et essayez de surpasser le monde entier par la moralité de votre caractère. Quand les enfants sont encore dans leur prime jeunesse nourrissez-les au sein de la grâce céleste, formez-les à l'école de l'excellence, élevez-les dans le giron de la bonté. Faites-les bénéficier de toutes sortes de connaissances utiles. Laissez-les s'intéresser à chaque nouvelle invention artisanale et artistique, même rare ou surprenante. Enseignez-leur le travail et l'effort, accoutumez-les aux épreuves. Conseillez-leur de se consacrer à des affaires de grande importance et inspirez-leur d'entreprendre des études profitables au genre humain."

"Les actes les plus méritoires du genre humain sont l'éducation et l'instruction des enfants, ils attirent la grâce et la faveur du Tout-Miséricordieux, car l'éducation est la fondation indispensable à toute qualité humaine et permet à l'homme de gagner les hauteurs de gloire immuable. Si un enfant est instruit dès sa première jeunesse, il boira, grâce aux tendres soins du saint Jardinier, les eaux cristallines de l'esprit et de la connaissance, comme un arbrisseau parmi les ruisseaux coulant doucement. Il recueillera certainement les rayons éclatants du Soleil de Vérité et par sa lumière et sa chaleur, il grandira harmonieusement dans le jardin de la vie.

"Pour cette raison le mentor doit également être médecin; c'est-à-dire qu'il doit, en instruisant l'enfant, remédier à ses défauts; il doit l'enseigner et en même temps développer en lui une nature spirituelle."

"Plaise au ciel que l'enseignant soit également un médecin pour le caractère de l'enfant, ainsi il guérira les maladies spirituelles des enfants des hommes."

"Si on fournit de grands efforts pour l'accomplissement de cette tâche, le monde des hommes sera éclairé par d'autres attributs et répandra une splendide lumière. Alors ce lieu sombre deviendra lumineux et cette demeure terrestre se transformera en paradis. Les démons eux-mêmes se changeront en anges et les loups en bergers du troupeau, et la bande de chiens sauvages en gazelles paisibles broutant l'herbe des plaines de l'unicité, et les bêtes voraces en troupeaux pacifiques, et les oiseaux de proie aux serres acérées en oiseaux chanteurs gazouillant leur mélodie."

"La réalité intime de l'homme est une ligne de démarcation entre l'ombre et la lumière, un endroit où deux océans se rejoignent [nota: Qur'án 25.55, 35.13, 55.19-25; voir aussi la prière du mariage révélée par 'Abdu'l-Bahá commençant par : " Il est Dieu ! O Seigneur incomparable ! En ta suprême sagesse, Tu as enjoint aux humains de se marier,..."], c'est le point inférieur de l'arc de descente et pour cette raison même elle est capable de monter jusqu'aux niveaux supérieurs. Par l'éducation, cette réalité intime peut atteindre l'excellence; dépourvue d'éducation, elle demeurera au point le plus bas de l'imperfection."

"Chaque enfant est la lumière du monde en puissance, mais en même temps son obscurité; pour ce motif, la question d'éducation doit être estimée primordiale. Dès sa prime jeunesse, l'enfant doit être nourri de l'amour de Dieu et élevé au sein de Sa connaissance, afin qu'il puisse rayonner de lumière, croître en spiritualité, être pénétré de sagesse et de savoir, et se revêtir des caractéristiques de l'hôte angélique."

"Comme vous avez été nommé à cette sainte tâche, vous devez faire tous vos efforts pour rendre cette école célèbre à tous égards dans le monde et pour en faire la cause de l'exaltation de la parole du Seigneur."

"Parmi les plus grands de tous les services qui peuvent être rendus par l'homme au Dieu Tout-Puissant se trouvent l'éducation et l'instruction des enfants, afin que ces jeunes plantes du paradis d'Abhá, stimulées par la grâce dans la voie du salut, et grandissant comme des perles de la bonté divine dans la coquille de l'éducation se parent un jour de la couronne de la gloire immuable."

"Il est cependant très difficile d'entreprendre ce service et plus difficile encore d'y réussir. J'espère que vous vous acquitterez bien de cette tâche très importante, que vous serez victorieux et deviendrez un signe de la grâce abondante de Dieu; puissent ces enfants, tous sans exception, élevés dans les enseignements sacrés, développer des natures aussi douces que l'air qui souffle sur les jardins du Tout-Glorieux et porter leur parfum autour du monde."

"O serviteur de la Beauté bénie ! Béni es-tu, puisque tu rends ce service, l'éducation et l'instruction des enfants, qui fera briller ton visage dans le Royaume d'Abhá ! Si quelqu'un enseignait et instruisait les enfants de la bonne manière, il rendrait un service qui ne peut être surpassé au Seuil sacré. D'après ce que nous avons appris vous y réussissez. Vous devez, cependant, lutter sans cesse pour vous perfectionner et mener à bien des réalisations toujours plus nobles."

"A tout moment, j'implore le Dieu Tout-Puissant de faire de vous les instruments qui éclairent la raison de ces enfants, qui insufflent la vie à leurs cœurs et qui sanctifient leurs âmes."

"'Abdu'l-Bahá chérit l'espoir que ces jeunes âmes dans les classes de la connaissance profonde soient surveillées par quelqu'un qui les prépare à aimer. Puissent-ils, par le truchement de l'esprit, bien apprendre les mystères cachés; si bien que dans le royaume du Tout-Glorieux chacun d'eux puisse clamer les secrets du royaume céleste, tel un rossignol doté de parole et tel un amant impatient de manifester son ardente inspiration et d'exprimer son désir d'être en la présence du Bien-Aimé."

"O toi servante de Dieu ! Etablis une école à la gloire de Dieu et sois un professeur dans cette maison d'étude. Instruis les enfants dans les choses de Dieu et tels des perles, cultive-les au cœur de la coquille de la direction divine. Lutte de toute ton âme; veille à ce que les enfants soient élevés afin d'incarner les plus hautes perfections de l'humanité, à un point tel que chacun d'eux soit formé à faire usage de sa raison, à acquérir la connaissance, dans l'humilité et la modestie, dans la dignité, dans l'ardeur et dans l'amour."

"Mets-toi à la recherche d'une enseignante. Elle doit être extrêmement modeste, d'humeur égale, patiente et bien élevée, et elle doit être experte dans la langue anglaise."

"O toi professeur spirituel ! Dans ton école, enseigne aux enfants les coutumes du royaume. Enseigne l'amour dans une école d'unité. Instruis les enfants des amis du Miséricordieux dans les règles et les voies de sa tendre bonté. Soigne les arbrisseaux du paradis d'Abhá avec les eaux jaillissantes de Sa grâce, de Sa paix et de Sa joie. Fais les fleurir sous les averses de Sa bonté. Fais tout ce qui est en ton pouvoir pour que les enfants puissent s'affirmer et croître en fraîcheur, en délicatesse et en douceur comme les arbres parfaits dans les jardins du Ciel.

"Tous ces dons et toutes ces bontés de l'amour de la Beauté du Tout-Glorieux et des bénédictions sont promises dans les enseignements du Très-Haut, et des instructions spirituelles de l'Assemblée Suprême. Tous ces dons dépendent aussi de la ferveur, de l'ardeur et de la poursuite diligente de tout ce qui contribuera à l'honneur éternel de la communauté de l'homme."

"Faites tous vos efforts pour acquérir la connaissance la plus avancée qui soit et déployez tout votre courage pour faire progresser la civilisation divine. Fondez des écoles bien organisées et favorisez les principes de l'instruction dans les diverses branches de la connaissance par des professeurs qui soient purs et sanctifiés, se distinguant par le haut niveau de leur conduite et de leurs qualités générales, et fermes dans la foi, qu'ils soient également des éducateurs dotés d'une connaissance approfondie des sciences et des arts.

"Il incombe au corps exalté des Mains de la Cause de veiller et de protéger ces écoles de toutes les manières, et de voir quels sont leurs besoins afin que les instruments pour leur progrès soient toujours disponibles et que les lumières de l'érudition éclairent le monde entier..."

"O toi, ferme dans l'Alliance ! En réponse à ta lettre, je suis obligé d'être bref. Loué soit Dieu que tu aies réussi à devenir professeur de jeunes bahá'ís, arbrisseaux du Paradis d'Abhá et sois en même temps capable d'en faire profiter aussi d'autres enfants."

"Selon le texte divin formel, l'enseignement des enfants est indispensable et obligatoire. Il s'ensuit que les enseignants sont les serviteurs du Seigneur Dieu, puisqu'ils se sont levés pour accomplir cette tâche en tous points égale à l'adoration. Tu dois pour cette raison offrir à chaque instant de la vie des louanges à Dieu car c'est à tes enfants spirituels que tu prodigues tes enseignements."

"Le père spirituel est supérieur au père naturel, car ce dernier donne seulement la vie de ce monde, alors que le premier dote son enfant de la vie éternelle. C'est pourquoi, dans la loi de Dieu, Les enseignants figurent parmi Ses héritiers."

"Maintenant par la grâce de Dieu tous ces enfants spirituels te sont confiés, et c'est mieux que d'avoir des enfants physiques car ceux-ci ne sont pas reconnaissants envers leur père puisqu'ils croient que c'est une obligation pour lui de s'occuper d'eux, aussi n'y prêtent-ils aucune attention, quoi que ceux-ci fassent pour eux. Les enfants spirituels, cependant, apprécient toujours la tendre bonté de leur père. En vérité, c'est par la grâce du Seigneur, le Bienfaisant."

"O toi qui es ferme dans l'Alliance ! Tu as fourni de grands efforts à éduquer des enfants. J'ai été et je suis extrêmement content de toi. Loué soit Dieu, il t'a été permis de servir dans ce domaine. Il est certain que les confirmations du royaume d'Abhá te seront largement dispensées et que tu obtiendras prospérité et succès."

"Aujourd'hui l'instruction et l'éducation des enfants des croyants sont le but par excellence des élus. Cela équivaut à la servitude au Seuil sacré et au service de la Beauté bénie. Pour cette raison, tu peux t'enorgueillir joyeusement."

"O toi instructeur des enfants du royaume ! Tu t'es levé pour rendre un service qui te donnerait le droit de te vanter au-dessus de tous les enseignants de la terre car les professeurs de ce monde emploient l'éducation humaine pour développer les forces spirituelles ou matérielles de l'humanité, alors que toi tu prends soin de ces jeunes plantes dans les jardins de Dieu selon l'éducation du Ciel et tu leur donnes les leçons du royaume."

"Le résultat de ce genre d'enseignement sera d'attirer les bénédictions de Dieu et de rendre manifestes les perfections de l'homme."

"Sois ferme dans ce genre d'enseignement car les fruits en seront importants. Les enfants doivent, dès leur prime jeunesse, être élevés de telle sorte qu'ils deviennent des pieux et spirituels bahá'ís. Si telle est leur instruction, toute difficulté leur sera épargnée."

"O vous bénéficiaires des faveurs de Dieu ! Dans ce nouvel âge prodigieux le fondement inébranlable est l'enseignement des sciences et des arts. Selon les textes saints formels, il faut enseigner à chaque enfant les métiers et les arts jusqu'au niveau requis. Pour cela, il est nécessaire de fonder des écoles dans chaque ville et dans chaque village, et chacun des enfants de cette ville ou de ce village doit étudier autant qu'il le faut."

"Il s'ensuit que toute âme qui offre son aide pour accomplir cela sera assurément reçue au Seuil céleste et exaltée par l'Assemblée suprême."

"Comme vous avez fait beaucoup d'efforts pour atteindre ce but de la plus haute importance, j'espère que vous recueillerez votre récompense du Seigneur par des témoignages et des signes évidents, et que les traits de grâce céleste se dirigeront vers vous."

"Ô vous aux nobles résolutions et aux buts élevés ! Votre lettre était éloquente, son contenu original et exprimé de manière sensible, elle révélait de plus, vos efforts très louables pour éduquer les enfants, garçons ou filles.

"Loué soit Dieu, les amis d"Ishqábád ont posé une fondation solide et une base inattaquable. C'est dans la cité de l'Amour que la première maison d'adoration bahá'íe fut érigée et aujourd'hui dans cette ville, on développe également le matériel d'éducation pour les enfants puisque, même durant les années de guerre, ce devoir ne fut pas négligé et on peut dire en fait, qu'il faut remédier à certaines déficiences. Dès maintenant, élargissez votre rayon d'action et concevez des plans pour fonder des écoles d'enseignement supérieur pour que la cité de l'Amour devienne le foyer de la science et des arts."

"Les besoins seront satisfaits grâce à la généreuse assistance de la Beauté bénie."

"Dédiez une attention particulière à l'école de filles car la grandeur de cet âge prodigieux sera manifestée comme le résultat du progrès du monde des femmes. Pour ce motif, on observe que, dans tous les pays le statut de la femme évolue. Ceci est dû à l'impact de la plus grande Manifestation et à la puissance des enseignements de Dieu."

"L'instruction dans les écoles doit commencer par l'étude de la religion. Après l'instruction religieuse et après avoir établi un lien entre le cœur de l'enfant et l'amour de Dieu, poursuivez par l'éducation dans les autres branches de la connaissance."

" Ô vous, les bien-aimés chers à 'Abdu'l-Baha' ! Un des amis nous a envoyé une lettre au sujet de l'école d"Ishqábád annonçant que, loué soit Dieu, les amis s'efforcent maintenant par leur travail de mettre l'école en ordre et ont nommé des professeurs qualifiés pour leur travail et qu'à partir de maintenant, le plus grand soin sera accordé à la supervision et à l'administration de l'école."

"J'espère également que les faveurs et les dons de Dieu, le Roi généreux, vous envelopperont afin que les amis en arrivent à surpasser les autres en toutes choses."

"Une des entreprises les plus importantes est l'éducation des enfants, car le succès et la prospérité dépendent du service et de l'adoration voués à Dieu, le Saint, le Tout-Glorieux."

"L'éducation des enfants et la promotion des diverses sciences, métiers et arts sont parmi les plus importants des grands services. Loué soit Dieu, tous vos efforts tendent à cette fin. Plus vous persévérerez dans cette tâche primordiale, plus vous serez témoins des confirmations de Dieu à tel point que vous en serez vous-mêmes étonnés."

"Ceci, en vérité, est, un engagement qui, sans nul doute, sera tenu avec certitude."

"Ô vous fidèles serviteurs du Seigneur des cohortes célestes ! Les services que vous rendez pour soutenir l'école Ta'yid [nota: Une école bahá'íe de garçons à Hamadán, Perse ] méritent toutes les louanges. Il est certain que Dieu dans Sa générosité vous enverra Ses multiples bénédictions divines."

"Les croyants ont le devoir de fonder des écoles où les enfants peuvent acquérir la connaissance, et comme ces amis se sont engagés à faire des sacrifices à cet égard et contribuent à soutenir l'école Ta'yid, 'Abdu'l-Bahá, en toute humilité et soumission, offre ses remerciements et ses louanges au royaume des Mystères."

"Il demande que des bontés vous soient envoyées ainsi que la tranquillité d'esprit pour que vous réussissiez à rendre avec joie et sans difficulté ce service si louable."

"Ô Toi, le grand Pourvoyeur ! Ces âmes font le bien. Rends-les chères aux deux mondes, fais-en les bénéficiaires de la grâce infinie. Tu es le Tout-Puissant, Tu es le Compétent, Tu es le Donateur, le Dispensateur, le Seigneur incomparable."

"Ô toi qui t'es levé pour servir la Cause de Dieu de tout ton être ! Ce que tu as écrit au sujet de l'école me cause une grande joie et me réjouit tout le cœur. Tous les amis, sans exception, étaient heureux et réconfortés par cette nouvelle."

"Cette école est l'une des institutions vitales et essentielles qui, en effet, soutiennent et fortifient d'édifice de l'humanité. Si Dieu le veut, elle sera développée et améliorée sous tous les aspects. Une fois que cette école aura ainsi été perfectionnée à tous les niveaux, une fois qu'elle aura fleuri et surpassé toutes les autres écoles, il faudra ensuite fonder, l'une après l'autre, de plus en plus d'écoles."

"Nous pensons que les amis doivent tourner leur attention vers l'éducation et l'instruction de tous les enfants de Perse afin que tous, ayant acquis, dans une école du vrai savoir, le pouvoir de compréhension et appris les réalités intérieures de l'univers, ils continuent de découvrir les signes et les mystères de Dieu et se trouvent éclairés par les lumières de la connaissance du Seigneur et par Son amour. Ceci est véritablement la meilleure façon d'éduquer tous les peuples."

"Faites tous vos efforts pour améliorer l'école Tarbi'yat [nota: La première école appartenant et exploitée par la communauté bahá'íe de Perse située à Tihrán. Voir Dieu passe près de nous pour les références à la fondation et plus tard à la fermeture forcée des écoles bahá'íes en Perse] et développer l'ordre et la discipline dans cette institution. Employez tous les moyens pour faire de cette école un jardin Très-Miséricordieux, d'où les lumières de l'érudition projetteront leurs rayons et où les enfants bahá'ís ou autres, seront éduqués de façon à devenir le don de Dieu à l'homme et la fierté de la race humaine. Faites-les progresser à grands pas dans le délai le plus court, qu'ils ouvrent grands leurs yeux et découvrent la réalité intime de toutes choses, qu'ils soient versés dans tous les arts et les métiers et qu'ils apprennent à saisir les secrets de toutes choses telles qu'elles existent, cette faculté étant l'un des effets nettement évidents de la servitude au Seuil sacré.

"Il est certain que vous ferez tous les efforts nécessaires pour l'accomplir et que vous concevrez également des plans pour ouvrir un certain nombre d'écoles. Ces centres d'études académiques doivent en même temps être des centres de formation pour le comportement et la conduite de l'individu, et ils doivent donner la priorité au caractère et à la conduite, avant les sciences et les arts. Une bonne conduite et un caractère moral élevé doivent primer car, si le caractère n'est pas formé, l'acquisition de la connaissance ne sera que nuisible. La connaissance est louable quand elle est alliée à une conduite éthique et un caractère vertueux, sinon c'est un poison mortel, un danger effrayant. Un médecin de mauvais caractère et qui trahit la confiance, peut causer la mort et devenir la source de nombreuses infirmités et maladies.

"Accordez la plus grande attention à ce sujet car la base et le principe fondamental d'une école sont d'abord et avant-tout l'éducation morale, la formation du caractère et la correction de la conduite."

"O vous, amis de Dieu, le Très-Miséricordieux a créé l'humanité pour orner notre monde afin que les hommes puissent illuminer la terre des multiples bénédictions du ciel, et que la réalité interne de l'être humain, comme la lampe de l'esprit, entraîne la communauté humaine à devenir tel un miroir face au concours d'en-haut."

"Il est clair que l'érudition est le plus grand don de Dieu, que la connaissance et son acquisition sont une bénédiction du ciel. Il appartient donc aux amis de Dieu de faire de tels efforts et de tâcher de promouvoir la connaissance divine, la culture et les sciences, avec un tel empressement que, sous peu, ceux qui sont aujourd'hui des écoliers, deviendront les plus érudits de toute la fraternité des sages. C'est un service rendu à Dieu Lui-même et c'est un de ses commandements inéluctables. Pour cette raison, ô amis affectionnés, efforcez-vous, cœur et âme, de faire de l'école de Tarbiyat un centre de lumière et une source de vérité afin que les enfants de Dieu puissent refléter les rayons du savoir illimité et que ces tendres plantes du jardin divin puissent grandir et fleurir sous la grâce que déversent sur eux les nuages de la connaissance et de la véritable compréhension, et qu'ils progressent au point d'étonner l'assemblée de ceux qui savent."

"Je jure par la bonté de la sagesse divine que s'ils gagnent ce grand prix, les membres de l'école de Tarbiyat seront admis auprès de Dieu et qu'à n'en pas douter les portails de Sa grâce seront grand ouverts pour eux."

"O fermes dans l'Alliance ! Dieu soit loué, vous avez réussi à fonder une école à Mihdiyábád [nota: Mihdiyábád, un village près de la ville de Yazd en Perse ] et vous éduquez les enfants avec beaucoup d'énergie et d'enthousiasme."

"Dans cette nouvelle cause religieuse, le progrès de toutes les branches de la connaissance est un principe établi et vital, et tous les amis, sans exception, sont obligés de porter tous leurs efforts vers cette fin pour que la cause de la Lumière Manifeste puisse être propagée à l'étranger et que chaque enfant reçoive, selon ses besoins, sa part de sciences et d'arts jusqu'à ce que l'on ne trouve même plus un seul enfant de paysan qui soit complètement dépourvu d'instruction."

"Il est essentiel qu'on enseigne les principes de la connaissance et que tous soient capables de lire et d'écrire. Pour cette raison, cette nouvelle institution est plus que louable et son programme doit être encouragé. Nous espérons que d'autres villages vous prendront pour modèle et que, dans chacun d'eux, là où résident un certain nombre de croyants, on fondera une école où les enfants pourront apprendre à lire et à écrire, et où les connaissances de base leur seront prodiguées."

"C'est ce qui apporte la joie au cœur d"Abdu'l-Bahá, le réconfort et la paix à son âme."

"O vous, fermes dans l'Alliance ! La méthode d'instruction que vous avez établie est merveilleusement appropriée, vous commencez par les preuves de l'existence de Dieu et l'unicité de Dieu, puis la mission des prophètes et des messagers et leurs enseignements, et enfin les merveilles de l'univers. Continuez-la. Il est certain que les confirmations de Dieu vous accompagneront. Il est également très louable de mémoriser les tablettes, les versets divins et les traditions sacrées."

"Vous ferez certainement tous les efforts nécessaires pour enseigner et pour favoriser la compréhension."

"En ce qui concerne les enfants : A partir de cinq ans, une éducation en règle doit commencer. C'est-à-dire que pendant la journée ils devraient être surveillés dans un endroit où il y a des professeurs et devraient apprendre la bonne conduite."

"Ils devraient y apprendre, par jeu, certaines lettres et mots, et un peu de lecture, comme on fait dans certains pays où on confectionne des lettres et des mots avec des friandises que l'on donne à l'enfant. Par exemple, on fait un bonbon en forme de " a " et on dit que son nom est " a ", ou un bonbon en forme de " b " on l'appelle " b " et ainsi de suite avec le reste de l'alphabet puis on donne ces bonbons au jeune enfant. De cette façon les enfants apprendront rapidement leur alphabet...

"Quand les enfants sont prêts à aller dormir, que leur mère leur lise ou leur chante des odes de la Beauté bénie pour que, dès leurs premières années, ils soient éduqués par ces versets de direction."

"O toi, serviteur de Dieu ! Ta question concernait l'éducation des enfants. Ces enfants qui sont à l'abri de la Foi et sont nourris au sein de la grâce, ceux-là doivent dès le début recevoir une formation spirituelle directement de leur mère. C'est-à-dire, la mère doit continuellement évoquer le souvenir de Dieu et Le mentionner, parler de Sa grandeur et inspirer à l'enfant Sa crainte; elle doit élever l'enfant avec une indulgente tendresse et dans une propreté extrême. Ainsi dès le début de sa vie, chaque enfant sera fortifié par les souffles suaves de l'amour de Dieu et tremblera de joie aux doux effluves de la direction divine. Là, réside le début du cheminement; c'est la base essentielle de tout le reste."

"Quand l'enfant a atteint l'âge de discernement, qu'il soit placé dans une école bahá'íe, où, au début, on récite les textes saints et où l'on enseigne les concepts religieux. Dans cette école, l'enfant doit apprendre à lire et à écrire ainsi que les principes essentiels des diverses branches de la connaissance qui peuvent être étudiées par des enfants."

"Précisément tout au début, le professeur doit mettre une plume dans la main de l'enfant, former des groupes et instruire chaque groupe selon ses capacités. Quand les enfants ont été placés à un certain endroit, en rangs et que chacun tient une plume et a une feuille de papier devant lui, et que le professeur a suspendu un tableau noir devant les enfants, qu'il y écrive à la craie et le fasse copier aux enfants. Par exemple, que le professeur écrive un alif (a) et dise " Ceci est un alif ". Que les enfants le copient et répètent : " ceci est un alif ", ainsi de suite jusqu'à la fin de l'alphabet. Dès qu'ils reconnaissent convenablement les lettres, que l'enseignant fasse des combinaisons de lettres pendant que les enfants suivent son exemple en écrivant les combinaisons sur leur papier, jusqu'à ce que, par cette méthode, ils reconnaissent toutes les lettres séparément et combinées pour former des mots. Le professeur doit poursuivre alors en écrivant des phrases pendant que les enfants copient ce qu'il a écrit, chacun sur sa propre feuille de papier. L'instituteur doit alors expliquer aux enfants le sens de la phrase."

"Une fois les enfants versés dans la langue persane, que le professeur traduise d'abord des mots séparés et demande la signification de ces mots aux écoliers. Si un élève en a saisi le sens et a traduit le mot, que le professeur le félicite; si tous les écoliers sont incapables de réaliser ceci, que le professeur écrive alors la traduction du mot étranger en-dessous de celui-ci. Par exemple, qu'il écrive " sama " (ciel) en arabe, et demande " Comment disons-nous ceci en persan ? " Si un des enfants réplique " la traduction de ce mot est ásimán ", que le professeur le félicite et l'encourage. S'ils sont incapables de répondre, que le professeur donne lui-même la traduction et l'inscrive, et laisse les enfants le copier."

"Plus tard, que le professeur demande : Comment dit-on ceci en russe, en français ou en turc ? " S'ils connaissent la réponse, c'est excellent. Sinon que le professeur dise : en russe ou en français la traduction est la suivante, qu'il écrive le mot au tableau et que les enfants le copient."

"Quand les enfants sont devenus maîtres dans la traduction des mots séparés, que le professeur combine ces mots en phrases, les écrive au tableau et demande aux enfants de les traduire. S'ils en sont incapables que le professeur lui-même traduise la phrase et écrive la traduction. ce serait bien sûr préférable s'il employait plusieurs langues."

"De cette façon, en un court laps de temps, c'est-à-dire en trois ans les enfants, du fait d'avoir écrit les mots, auront totalement maîtrisé un certain nombre de langues et seront capables de traduire un passage d'une langue dans une autre. Une fois compétents dans ces notions de base, qu'ils continuent à étudier les éléments d'autres branches de la connaissance et une fois qu'ils ont achevé ces études, laissez ceux qui en sont capables et qui en ont le désir ardent, s'instruire dans les instituts d'études supérieures et étudier des cours approfondis dans les sciences et les arts."

"Tous, cependant, ne seront pas capables d'entreprendre des études avancées. C'est pourquoi ces enfants doivent être envoyés dans des écoles industrielles où ils pourront également acquérir des capacités techniques et une fois la maîtrise totalement acquise que les préférences et les penchants de l'enfant soient alors pris en considération. Si l'enfant aime le commerce, laissez-le choisir le commerce; si c'est l'industrie, alors optez pour l'industrie; s'il préfère une instruction supérieure, alors ce sera le progrès dans la connaissance; s'il a une préférence pour d'autres responsabilités dans les activités sociales, qu'il suive cette voie. Placez-le dans le domaine pour lequel il a un penchant, un attrait et un talent.

"Mais à la base indispensable de tout est le développement des caractéristiques spirituelles et des vertus louables de l'humanité. C'est la considération primordiale. Si une personne est illettrée mais cependant revêtue des qualités divines et vit par les souffles de l'Esprit, cet individu contribuera au bien-être de la société et son incapacité à lire et à écrire ne lui sera pas nuisible. Par contre, si une personne est versée dans les arts et dans plusieurs branches de la connaissance et ne vit pas une vie religieuse, ni n'acquiert les caractéristiques de Dieu, ni n'est dirigée par une intention pure et reste absorbée dans la vie de la chair, elle est alors la malice personnifiée et rien de bon ne résultera de tout son savoir, ni de ses accomplissements intellectuels, si ce n'est scandales et tourments."

"Si cependant, un individu a des caractéristiques spirituelles et des vertus qui rayonnent et que son but dans la vie soit spirituel et que ses penchants soient dirigés vers Dieu et qu'il étudie également d'autres branches de la connaissance, alors c'est lumière sur lumière [nota: Qur'án 24.35] : car son être extérieur est lumineux, son caractère individuel radieux, son cœur sain, sa pensée noble, sa compréhension rapide, son rang noble."

"Béni est celui qui atteint ce rang élevé."

"Les sujets à enseigner aux enfants sont nombreux, et par manque de temps nous ne pouvons en effleurer que quelques-uns le premier est le plus important est de former le comportement et le bon caractère, de corriger les défauts, de susciter le désir de se réaliser et d'acquérir les perfections, de s'attacher à la religion de Dieu et de rester ferme dans Ses lois, d'accorder une obéissance totale à tout gouvernement juste, de faire preuve de loyauté et de fidélité au gouvernement du moment, d'être les amis sincères du genre humain et d'être bon envers tous."

"Favoriser autant les idéaux de caractère que l'instruction dans les arts, les sciences profitables et les langues étrangères. Il faut également répéter les prières pour le bien-être des dirigeants et des gouvernés. Eviter les œuvres matérialistes, les histoires d'amour et les livres soulevant les passions, choses qui sont courantes parmi ceux qui voient seulement la causalité naturelle."

"En résumé, que toutes les leçons soient entièrement dédiées à l'acquisition de perfections humaines."

"Voici donc en bref, les directives pour le programme d'études de ces écoles."

"Pour ce qui est de l'organisation des écoles : les enfants devraient tous, si possible, porter les mêmes habits, même si les tissus sont différents. Il serait préférable que le tissu soit également uniforme. Si cependant, cela n'est pas faisable, ce n'est pas grave. Plus les élèves sont propres, mieux cela sera; ils devraient être immaculés. L'école doit être située à un endroit où l'air est doux et pur. Il faut soigneusement apprendre aux enfants à être courtois et bien élevés. Ils doivent être constamment encouragés et stimulés afin de gagner les sommets de l'épanouissement humain, ainsi dès les premières années, on leur enseignera à avoir des buts élevés, à bien se conduire, à être chastes, purs et sans souillures. Qu'ils apprennent à être forts dans leurs résolutions et fermes dans leurs buts. Ne les laissez pas badiner et perdre leur temps en futilités, mais progressez sérieusement vers leurs objectifs, pour que, dans chaque situation, on les trouve résolus et fermes."

"L'instruction dans la morale et la bonne conduite est de loin plus importante que l'étude livresque. Un enfant propre, agréable, de bon caractère, poli - même s'il est ignorant - est préférable à un enfant impoli, sale, méchant et cependant très versé dans les sciences et les arts. La raison en est que l'enfant qui se conduit bien, même s'il est ignorant, est bénéfique pour les autres, alors qu'un enfant méchant et désagréable est corrompu et nuisible aux autres. Si, cependant, l'enfant est formé pour être à la fois érudit et bon, le résultat sera lumière sur lumière."

"Les enfants sont comme une branche qui est fraîche et tendre; ils grandiront dans la direction où vous les dirigez. Mettez le plus grand soin à leur donner des idéaux et des objectifs nobles, pour qu'une fois la maturité atteinte, ils déversent leurs rayons comme des chandelles brillantes sur le monde et ne soient pas souillés par les désirs et les passions bestiales, ni insouciants et inconscients, mais au lieu de cela aient à cœur d'atteindre l'honneur et d'acquérir toutes les qualités humaines."

"Quant à l'éducation des enfants, faites tous vos efforts pour la favoriser; c'est de la plus haute importance. Il en est de même pour l'éducation des filles dans toutes les règles de la conduite vertueuse, qu'elles puissent grandir avec un bon caractère et un niveau de comportement élevé car les mères sont les premières éducatrices de l'enfant et chaque enfant au début de la vie est comme une branche fraîche et tendre dans les mains de ses parents. Son père et sa mère peuvent le former de la façon qu'ils préfèrent."

"Ô vous, servantes du Miséricordieux ! L'école de filles prime sur l'école de garçons car il incombe aux filles de cette ère glorieuse d'être totalement versées dans les diverses branches de la connaissance, dans les sciences et les arts et toutes les merveilles de cette époque remarquable, qu'elles puissent alors éduquer leurs enfants et les instruire dès les premiers jours dans les voies de la perfection."

"Si, comme elle le devrait, la mère possède le savoir et les capacités propres à l'homme, ses enfants comme des anges, se développeront en qualité, bonne conduite et beauté. Pour cela l'école de filles, qui a été fondée en ce lieu, doit devenir l'objet des préoccupations majeures et des nobles efforts des amis. Les professeurs de cette école sont les servantes proches du Seuil sacré car elles sont parmi celles qui, obéissant aux commandements de la Beauté bénie, se sont levées pour éduquer les fillettes.

"Le jour viendra où ces enfants seront mères, et chacune d'elles dans sa profonde gratitude offrira des prières et des supplications au Dieu Tout-puissant et demandera qu'on accorde à ses professeurs la joie et le bien-être pour toujours et un rang élevé dans le royaume de Dieu."

"Appelez cette école, l'école de Mawhibat (l'école de Bonté) [nota: Une école bahá'íe pour filles à Hamadán, Perse]."

"Ô Servante du Très-Haut ! Nos cœurs ont été réjouis par ta lettre concernant une école de filles [nota: L'école de Tarbiyat, Tihrán, Perse].

"Dieu soit loué qu'il y ait maintenant une école de ce type à Tihrán où les jeunes filles peuvent, par Sa générosité, recevoir une éducation et avec une ferme volonté acquérir les vertus humaines. Sous peu, les femmes marcheront de pair avec les hommes dans tous les domaines."

"Jusqu'à maintenant, en Perse, les moyens pour l'avancement des femmes étaient inexistants mais à l'heure actuelle, grâce à Dieu depuis que le Matin du Salut est apparu, elles ont progressé jour après jour. Nous chérissons l'espoir qu'elles seront les premières en vertus et en connaissances, et les plus proches de la cour du Dieu Tout-Puissant et précéderont les autres en foi et en certitude. Nous souhaitons vivement aussi que les femmes de l'Orient soient enviées par les femmes de l'Occident."

"Loué soit Dieu, tu es confirmée dans ton service, tu fais tous tes efforts dans ce travail et tu t'y appliques ainsi que le professeur de l'école, Miss Lilian Kappes [nota: Une école bahá'íe pour filles à Hamadán, Perse]. Donne-lui mes très affectueuses salutations."

"O vous filles du royaume ! Dans les siècles passés, les fillettes de Perse furent privées de toute instruction. Elles n'avaient ni école, ni académie, pas de tuteur aimable, ni de professeur. Maintenant dans ce plus grand des siècles, la bonté du Très-Généreux a aussi protégé les filles et beaucoup d'écoles ont été fondées en Perse pour leur éducation, mais ce qui y manque est la formation du caractère et ceci malgré le fait que cette formation soit plus importante que l'instruction, car c'est la première des vertus humaines."

"Loué soit Dieu, on a maintenant fondé une école de filles à Hamadán [nota: L'école de Mawhibat, Hamadán, Perse]. Vous qui en êtes les professeurs, vous devez consacrer plus d'efforts à la formation du caractère qu'à l'instruction, et vous devez élever vos fillettes pour qu'elles soient modestes et chastes, qu'elles aient un bon caractère et une bonne conduite, et en outre, vous devez leur enseigner les différentes branches de la connaissance."

"Si vous suivez cette voie, les confirmations du Très-Glorieux se révéleront et submergeront l'école telle une énorme houle."

"J'ai l'espoir que vous y réussirez."

"Dans cette cause sacrée, le problème des orphelins a la plus grande importance. On doit faire preuve d'une grande considération envers les orphelins; on doit les instruire, les former et les éduquer. Les enseignements de Bahá'u'lláh, en particulier, devraient absolument leur être donnés.

"Je supplie Dieu que tu puisses devenir un bon père pour les orphelins, les vivifiant par les parfums de l'Esprit Saint, pour qu'ils atteignent l'âge de maturité comme de véritables serviteurs du monde de l'humanité et comme des flambeaux lumineux de tout le genre humain."

"Ô vous, fermes dans l'Alliance ! Votre lettre est arrivée et a causé une joie extrême grâce à la nouvelle qu'à Hamadán, Dieu soit loué, on a fondé une œuvre sociale de bienfaisance. Je suis convaincu que cela deviendra une source d'assistance et de prospérité générale, et qu'elle fournira les moyens de tranquilliser les cœurs des pauvres et des faibles, et d'éduquer les orphelins et les autres enfants."

"La question de l'instruction des enfants et celle de veiller sur les orphelins sont extrêmement importantes, mais ce qui est primordial est l'éducation des fillettes car elles seront un jour mères, et la mère est la première éducatrice de l'enfant. Quelle que soit la manière dont la mère éduque l'enfant, il sera comme elle l'aura éduqué et les résultats de la première éducation resteront gravés chez l'individu pour sa vie entière et il serait très difficile de les modifier. Comment une mère, elle-même ignorante et inexpérimentée, peut-elle éduquer son enfant ? Il est clair pour cela que l'éducation des filles a des conséquences plus importantes que celles des garçons. Ce fait est extrêmement important et il faut s'en occuper avec la plus grande énergie et le plus grand dévouement."

"Dieu dit dans le Qur'án que ceux qui ont la connaissance et ceux qui ne l'ont pas, ne seront pas égaux [Qur'án 39.12]. L'ignorance doit donc absolument être blâmée, que ce soit chez l'homme ou chez la femme; en fait, chez la femme, le dommage est plus grand."

"Pour cette raison, j'espère que les amis feront des efforts pour éduquer leurs enfants, aussi bien les filles que les fils. Ceci est vraiment la vérité et en dehors d'elle, il n'y a manifestement que perdition."

"Vous avez écrit au sujet des filles de croyants qui fréquentent des écoles d'autres religions. Il est vrai que, bien que ces enfants apprennent un petit peu dans de telles écoles, cependant le caractère et le comportement des enseignantes les affectent. Elles leur inculquent des doutes et des ambiguïtés et par cela l'esprit de ces filles est influencé et changé."

"Il incombe aux amis de prévoir une école pour filles bahá'íes dont les enseignantes éduqueront leurs élèves selon les enseignements de Dieu. On doit y enseigner aux filles l'éthique spirituelle et une manière sainte de vivre.

"Un enfant est comme une jeune plante elle grandira dans la direction où vous l'orientez. Si vous l'élevez de façon à ce qu'il soit honnête bon et droit, cet enfant le sera. Au contraire, suite à une mauvaise éducation, il grandira de travers, et il n'y aura pas d'espoir de changement."

"Certainement, les enseignantes d'Europe prodiguent l'instruction dans l'art de parler et d'écrire, les travaux ménagers, de couture et d'agréments, mais le caractère de leurs élèves est complètement altéré au point que les filles ne se soucient plus de leur mère, leur nature est gâchée; elles se conduisent mal et elles deviennent satisfaites d'elles-mêmes et orgueilleuses."

"Les filles devront, plutôt, être instruites de façon à devenir de jour en jour plus modestes, plus humbles et aptes à suivre les conseils de leurs parents et de leurs aînés, et à leur obéir. Elles doivent être une consolation et un réconfort pour tous."

"Considérez que si, la mère est croyante, les enfants le deviendront également, même si le père dénie la foi; alors que, si la mère n'est pas croyante, les enfants sont privés de foi même si le père est un croyant ferme et convaincu. Tel est le résultat habituel, à quelques rares exceptions près."

"Pour cette raison, les pères et les mères doivent veiller attentivement à leurs petites filles et leur donner une instruction approfondie dans les écoles par des enseignantes hautement qualifiées pour qu'elles puissent se familiariser avec toutes les sciences et les arts, s'initier et être élevées en apprenant ce qui est nécessaire à la vie humaine et donnera le réconfort et la joie à son futur foyer."

"Pour cela, il appartient à l'Assemblée spirituelle d"Ishqábád d'être la première dans cette affaire très urgente pour que, par la grâce et la faveur de Dieu, elle puisse établir une institution qui sera une source de sécurité et de joie à jamais."

"Ô servantes de la Beauté d'Abhá ! Votre lettre est arrivée et sa lecture a apporté une grande joie. Loué soit Dieu, les croyantes ont organisé des réunions où elles apprendront à enseigner la Foi, répandront les doux arômes des Enseignements et feront des plans pour l'instruction des enfants. "

"Cette rencontre doit être totalement spirituelle; c'est-à-dire que les discussions doivent être limitées à exposer les preuves claires et concluantes prouvant que le Soleil de Vérité s'est vraiment levé. De plus, les femmes qui sont en fonction, devraient se préoccuper de trouver tous les moyens pour former les enfants. Elles devraient aussi se préoccuper de leur enseigner les diverses branches de la connaissance, la bonne conduite, la façon correcte de vivre, l'acquisition d'un bon caractère, la chasteté et la constance, la persévérance, la force, la détermination, la fermeté d'intention; elles devraient les préparer à la gestion du ménage, à l'éducation des enfants et à tout ce qui s'adresse spécialement aux besoins des filles afin que ces filles élevées dans la forteresse des perfections et sous la protection d'un bon caractère, élèvent, quand, elles-mêmes, deviendront mères, leurs enfants dès les premières années, de façon qu'ils aient un bon caractère et se conduisent bien.

"Laissez-les également apprendre tout ce qui entretiendra la santé du corps et sa solidité physique, et comment protéger leurs enfants des maladies."

"Quant tout est organisé ainsi, chaque enfant deviendra une plante incomparable dans les jardins du paradis d'Abhá'."

"Aujourd'hui, c'est l'obligation des bien-aimés de Dieu et leur devoir impératif d'éduquer les enfants dans la lecture, l'écriture, dans les différentes branches de la connaissance et d'élargir leur conscience pour qu'ils puissent progresser jour après jour à tous les niveaux."

"La mère est le premier professeur de l'enfant. Car au début de leur vie ils sont malléables et tendres comme un jeune rameau et peuvent être formés de la manière qu'on désire. Si on élève l'enfant à être droit, il grandira droit en parfaite harmonie. Il est clair que la mère est le premier professeur et que c'est elle qui établit le caractère et la conduite de l'enfant."

"Pour cela, sachez, ô mères affectueuses, qu'aux yeux de Dieu, la meilleure façon de L'adorer est d'éduquer les enfants et de les former pour avoir toutes les perfections humaines et l'on ne peut imaginer d'action plus noble..."

"Ô servantes du Seigneur ! La réunion spirituelle que vous avez instaurée dans cette cité éclairée est très judicieuse. Vous avez fait de grands progrès; vous avez surpassé les autres, vous vous êtes levées pour servir le Seuil sacré et avez obtenu les dons célestes. Maintenant de tout votre zèle spirituel, vous devez vous réunir dans cette assemblée éclairée et réciter les Ecrits sacrés et vous efforcer de vous souvenir du Seigneur. Exposez Ses arguments et Ses preuves. Travaillez pour guider les femmes dans ce pays, enseignez les jeunes filles et les enfants pour que les mères puissent éduquer leurs petits dès les premiers jours. Formez-les parfaitement, élevez-les pour qu'ils aient un bon caractère et de bonnes mœurs, guidez-les vers toutes les vertus de l'humanité, empêchez le développement de toute conduite qui serait blâmable et amenez-les davantage dans le sein de l'éducation bahá'íe. Ainsi ces tendres nouveau-nés seront nourris au sein de la connaissance de Dieu et de Son amour; et ils grandiront et se développeront, et on leur enseignera la droiture et la dignité de l'homme, la fermeté et la volonté de faire des efforts et de souffrir avec patience. Ainsi ils apprendront la persévérance en toutes choses, la volonté de progresser, la grandeur d'âme et les nobles déterminations, la chasteté et la pureté de vie. Ainsi, ils seront capables de mener à bien tout ce qu'ils entreprendront."

"Que les mères considèrent tout ce qui concerne l'éducation des enfants comme de la première importance. Qu'elles fassent tous les efforts à cet égard, car, quand la branche est verte et tendre, elle grandira dans la direction où vous la conduisez. Pour cette raison, il incombe aux mères d'élever leurs petits comme un jardinier soigne ses plantes. Laissez-les s'efforcer jour et nuit d'affirmer, dans leurs enfants, foi et certitude, crainte de Dieu, amour du Bien-Aimé des mondes et toutes les autres qualités et attributs. Chaque fois qu'une mère voit que son enfant a bien fait, qu'elle le loue et l'applaudisse et réjouisse son cœur, et si le moindre trait indésirable se manifestait, qu'elle conseille l'enfant, le punisse et emploie des moyens basés sur la raison, même un léger châtiment verbal si cela s'avère nécessaire. Il n'est pas permis cependant, de frapper un enfant ou de le vilipender, car le caractère de l'enfant sera totalement perverti s'il est sujet à des coups ou des insultes."

"Ô servantes du Miséricordieux ! Il vous appartient de former les enfants dès leur bas-âge ! Il vous appartient d'embellir leurs mœurs ! Il vous incombe de veiller sur eux à tous points de vue et en toutes circonstances, car Dieu - glorifié et exalté soit-il ! - a ordonné aux mères d'être les premières éducatrices des enfants et des nouveau-nés. C'est une question très importante et une haute position exaltée, et il n'est pas permis de se relâcher un tant soit peu."

"Si vous marchez dans ce droit chemin, vous deviendrez une véritable mère pour les enfants, aussi bien spirituellement que matériellement."
(Tablets of 'Abdu'l-Bahá, vol 11, p. 606.)

"Transmets mes plus vifs souhaits et mes salutations à la " consolation de tes yeux " [nota: "Consolation de tes yeux" expression idiomatique persane signifiant "enfant"], ..., et à ton plus jeune fils... En vérité, je les aime tous deux comme un père attendri aime ses chers enfants. Quant à toi, aie pour eux beaucoup d'amour et dépense-toi à les former, pour que leur être puisse grandir par le lait de l'amour de Dieu puisque c'est le devoir des parents de former leurs enfants parfaitement et consciencieusement."

"Il y a également certains devoirs sacrés des enfants envers les parents, ces devoirs inscrits dans le Livre de Dieu appartiennent à Dieu (1). La prospérité (des enfants) dans ce monde et dans le royaume dépend du bon plaisir des parents, et sans cela ils seraient vraiment perdus."
(Tablets of 'Abd'ul-Bahá, vol. II, pp. 262-263.)

"Ô bien-aimé d"Abdu'l-Bahá ! Sois le fils de ton père et le fruit de cet arbre. Sois un fils né de son âme et de son cœur, et non seulement d'eau et d'argile. Un véritable fils est celui qui est issu de la partie spirituelle d'un homme. Je demande à Dieu que tu puisses être confirmé et fortifié en tout temps."
(Tablets of 'Abdu'l-Bahá, vol. II, p. 342.)

"Ô vous chers enfants ! Votre père est compatissant, clément et miséricordieux pour vous et désire votre succès, votre prospérité et la vie éternelle dans le royaume de Dieu. Pour cela, chers enfants il vous incombe de chercher son bon plaisir, d'être guidés par ses directives, d'être attirés par l'aimant de l'amour de Dieu et d'être éduqués dans le sein de l'amour de Dieu; que vous puissiez devenir de belles branches verdoyantes et arrosées par l'abondance des bontés de Dieu dans le jardin d'El-Abhá."
(Tablets of 'Abdu'l-Bahá, vol. III, p. 622.)

"Il incombe aux jeunes de marcher dans les pas d'Hakim (1) et d'être formés dans ses usages, car une âme aussi grande que la sienne et celles qui lui ressemblent, sont maintenant montées au royaume d'Abhá !"
[nota: (1) Dans Questions et réponses, un appendice du Kitáb-i-Aqdas, Bahá'u'lláh impose aux enfants l'obligation de servir leurs parents et affirme catégoriquement qu'après la reconnaissance de l'unicité de Dieu, le plus important de tous les devoirs des enfants est d'avoir une considération juste pour les droits de leurs parents].

"Les jeunes doivent grandir se développer et prendre la place de leur père, afin que cette grâce abondante dans la postérité de chacun des bien-aimés de Dieu qui ont supporté de si grands supplices, puisse jour après jour augmenter jusqu'à ce qu'à la fin elle porte ses fruits sur terre et dans le ciel ."

"L'école du dimanche pour enfants où on lit les tablettes et les enseignements de Bahá'u'lláh et où la parole de Dieu est récitée par les enfants, est sans aucun doute une bénédiction. Vous devez certainement continuer cette activité organisée sans interruption et y attacher de l'importance pour que, jour après jour elle grandisse et soit vivifiée par les souffles de l'Esprit saint. Si cette activité est bien organisée, soyez assurés qu'elle produira de grands résultats; cependant, fermeté et constance sont nécessaires sinon cela se prolongera quelques temps, mais sera plus tard graduellement oublié. La persévérance est une condition essentielle. Dans chaque projet, fermeté et constance mèneront sans aucun doute à de bons résultats; sinon cela durera quelques jours et ensuite prendra fin."

"Ô vous, enfants du royaume ! Nous avons reçu vos lettres avec vos photographies. Lors de la lecture de vos lettres nous avons éprouvé les plus sincères émotions, et à la vue de vos portraits nous avons ressenti une joie et un bonheur spirituels. Loué soit Dieu, à travers ces lettres, on comprend que vos visages sont tournés vers le Royaume, et il est évident que la lumière et l'amour de Dieu sont manifestes et resplendissent sur les fronts."

"Je prie Dieu que le dimanche, dans ces écoles, vous puissiez acquérir la connaissance du divin, que vous puissiez assurer la formation des caractéristiques miséricordieuses et que vous puissiez progresser jour après jour, ainsi chacun de vous pourra devenir un arbuste incomparable dans la divine roseraie et pourra être paré de fleurs, de fruits et d'un feuillage touffu."
(Extrait d'une tablette aux enfants de l'école bahá'íe, Urbana, Illinois.)

"Ô jeunes arbres et plantes, qui grandissent dans les prairies de la direction ! O vous, nouveaux venus, dans la communauté de vérité ! Bien que maintenant vous soyez des élèves, nous espérons que par les ondées de nuages de grâce, vous deviendrez des enseignants émérites; que vous vous épanouirez comme des fleurs et des herbes odoriférantes dans le jardin de cette connaissance qui vient de l'esprit et du cœur; que chacun de vous grandira comme un arbre jeune, beau, fort, chargé de doux fruits et qui produira une récolte abondante."

"Que les confirmations cachées de Dieu fassent de chacun de vous une fontaine de connaissance. Puissent vos cœurs recevoir toujours l'inspiration des habitants de l'assemblée d'en haut. Puisse la goutte devenir un océan; puisse le grain de poussière éblouir comme le soleil éclatant."

"Sa Sainteté le Báb a dit : Si une minuscule fourmi désire en ce jour posséder la puissance permettant d'éclaircir les passages les plus obscurs et les plus déroutants du Qur'án, son vœu sera sans aucun doute exaucé, puisque le mystère de puissance vibre éternellement au plus intime de toutes choses créées. Si une créature aussi faible peut être dotée d'une capacité si subtile, combien plus efficace doit être la force libérée par les effusions prodigues de la grâce de Bahá'u'lláh ! Que de confirmations seront accumulées, que d'élans du cœur !

"Pour cette raison, ô vous jeunesse éclairée, efforcez-vous jour et nuit d'élucider les mystères de la raison et de l'esprit et de saisir les secrets du jour de Dieu. Informez-vous des évidences prouvant que le plus grand Nom est apparu. Chantez des louanges. Avancez des preuves et des arguments convaincants. Menez les assoiffés vers la fontaine de vie; donnez la véritable santé à ceux qui souffrent. Soyez les apprentis de Dieu; soyez les médecins dirigés par Dieu et guérissez les malades de l'humanité. Amenez ceux qui ont été exclus dans le cercle d'amis intimes. Remplissez d'espoir les désespérés."

"Réveillez ceux qui sommeillent et faites que les insouciants soient attentifs."

"Tels sont les fruits de cette vie terrestre. Telle est la condition de la gloire resplendissante."


III. EXTRAIT DES ÉCRITS DE SHOGHI EFFENDI ET DES LETTRES ÉCRITES EN SON NOM

"Aux membres du Comité de travail pour l'éducation des enfants... J'implore l'assistance divine que Dieu puisse avec bienveillance les aider dans un travail si proche et si cher au cœur du Maître, et leur permettre d'encourager de futurs serviteurs dévoués et efficaces de la Cause de Dieu à se lever."
(Extrait d'une lettre datant du 23 décembre 1922 écrite par Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle des Etats-Unis et du Canada, Bahá'í Administration, p. 29.)

"Elles (les Assemblées spirituelles locales) doivent promouvoir par tous les moyens en leur pouvoir ce qui est nécessaire à l'éducation des enfants et à l'illumination aussi bien matérielle que spirituelle de la jeunesse, créer si possible des institutions éducatives bahá'íes, organiser et superviser leur travail et fournir les meilleurs moyens pour leur progrès et leur développement."
(Extrait d'une lettre datant du 12 mars 1923 écrite par Shoghi Effendi aux Bahá'ís d'Amérique, Grande-Bretagne, France, Suisse, Italie, Japon et Australasie, Bahá'í Administration, p. 38.)

"Quant aux activités spirituelles des enfants du Royaume en Amérique, j'espère et je prie que ces enfants puissent grandir et devenir des serviteurs efficaces de la Cause de Bahá'u'lláh. Leur dévouement et leur sacrifice, leur empressement à aider la cause du temple bahá'í, leur activité en ce qui concerne le Bahá'í Magazine, sont tous des signes qui ne laissent aucune place au doute quant à l'avenir glorieux de ce pays. Puissent le soin et la tendre bonté du Père céleste les guider, les protéger et les aider dans leur future mission en cours."
(Extrait d'une lettre datant du 26 novembre 1923 écrite par Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale des Etats-Unis et du Canada.)

"Une exigence fondamentale et vitale de cette époque est l'éducation des garçons et des filles. Un des devoirs incombant aux membres des Assemblées spirituelles est, avec le soutien des amis, de consacrer toute leur énergie, à l'établissement d'écoles pour instruire garçons et filles dans les choses de l'esprit, les fondements de l'enseignement de la Foi, la lecture des Ecrits sacrés, l'histoire de la Foi, les branches séculaires de la connaissance, les divers arts et métiers, et les différentes langues, de telle sorte que les méthodes bahá'íes d'instruction soient si universellement connues que les enfants de tous les niveaux de la société chercheront à acquérir les enseignements divins ainsi que la connaissance séculaire dans les écoles bahá'íes et ainsi vous serez munis de moyens pour promouvoir la Cause de Dieu."
(Extrait d'une lettre datant du 19 décembre 1923 écrite par Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle locale de Tihrán, Iran, traduite du persan.)

"Le Magazine des Enfants du Royaume dont je viens de recevoir le dernier numéro de la pionnière inlassable de votre cause, Mademoiselle Robarts, a éveillé en moi de si grands espoirs que je me sens poussé à vous envoyer ce message exprimant l'amour et la confiance pour le grand rôle que vous êtes destinés à jouer dans l'avenir de la Cause."

"Je sens qu'il est urgent et important que ce premier et unique organe de la jeunesse bahá'íe à travers le monde, imprègne ses lecteurs, et particulièrement chaque enfant bahá'í, du sentiment de sa chance unique et de ses futures possibilités dans la grande tâche qui l'attend dans l'avenir."

"Le devoir de ce journal est d'initier, de promouvoir et de refléter les diverses activités de la génération montante à travers le monde bahá'í, pour établir et renforcer un lien véritable de camaraderie entre tous les enfants d"Abdu'l-Bahá, que ce soit dans l'Est ou dans l'Ouest, et de proposer à leur regard la vision d'un âge d'or qui s'ouvrira devant eux dans le futur. Il devrait graver dans leur cœur, maintenant qu'ils sont encore d'âge tendre, une fondation ferme pour leur mission dans la vie."

"La Cause des Enfants du Royaume, que le Maître aimait tant et qu'il a comblés de nombreuses bénédictions et de sa tendre bonté, est, je vous l'assure, toujours cher et proche de notre cœur. Sur vous, descendants des pionniers héroïques d'un mouvement mondial, repose l'espoir d'achever la tâche qu'ils ont si noblement commencée, pour le service et le salut de tout le genre humain."

"Quant à mon humble part de service et de soutien, je ne peux que prier pour vous et implorer aux trois Tombeaux sacrés, durant mes heures de prières, les bénédictions et l'assistance de Bahá'u'lláh, le suppliant avec ferveur de vous permettre dans les jours heureux à venir, d'établir son royaume et d'accomplir sa parole."

"Puisse votre magazine vous inspirer pour atteindre votre objectif."
(Extrait d'une lettre datant du 30 décembre 1923 écrite par Shoghi Effendi au Magazine des Enfants du Royaume aux soins de Ella M. Robarts, Boston, Mass. U.S.A.)

"'Abdu'l-Bahá a toujours attaché une très grande importance à l'éducation des enfants, et nous saisissons cette occasion pour vous féliciter de votre succès remarquable dans ce champ de service. Nous espérons qu'un jour votre travail s'étendra largement en orient où cela est tellement nécessaire."
(Extrait d'une lettre datant du 9 avril 1925 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"A propos de la question que vous aviez posée : Si vous deviez faire un voyage en Terre sainte ou garder l'argent pour défrayer un jeune homme que vous éduquez, Shoghi Effendi souhaite que je vous écrive que, bien que ce soit un grand plaisir pour lui et pour les membres de la sainte famille de vous accueillir dans la Maison de votre bien-aimé Maître et de partager avec vous les effusions de sa grâce au Tombeau béni, il estime plus important pour vous de continuer à aider le jeune garçon que vous avez entrepris d'éduquer. En vous pénétrant de cette parole de Bahá'u'lláh très chargée de sens, il conseille : celui qui éduque son enfant ou celui d'un autre c'est comme s'il éduquait un enfant de Bahá'u'lláh 1ui-même. Ceci est son conseil."
(Extrait d'une lettre datant du 29 mai 1925 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Parmi les obligations sacrées des Assemblées spirituelles se trouvent la promotion de l'instruction, la fondation d'écoles et la création de l'équipement et des possibilités académiques nécessaires pour chaque garçon et chaque fille."

"Chaque enfant sans exception doit, dès ses premières années, approfondir l'art de lire et d'écrire, et selon ses propres goûts et penchants et le niveau de ses capacités et de ses aptitudes, s'appliquer assidûment à l'acquisition du savoir, des arts et de métiers utiles, de différentes langues et langages, et de la technologie contemporaine."

"La tâche d'aider les enfants des pauvres à acquérir ces talents et spécialement à apprendre les sujets de base, incombe aux membres des Assemblées spirituelles, ceci est compté parmi les obligations imposées à la conscience des administrateurs de Dieu dans chaque pays."

"Celui qui élève son fils ou le fils d'un autre, c'est comme s'il avait éduqué l'un de Mes fils; sur lui reposent Ma gloire, Ma tendre bonté, Ma miséricorde qui ont enveloppé le monde."
(Extrait d'une lettre datant du 8 juin 1925 écrite par Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale de Perse, traduit du persan.)

"Shoghi Effendi a été très intéressé d'entendre parler des plans que vous faites pour l'éducation de vos enfants. Il espère qu'ils deviendront tous des adhérents ardents de la Cause bahá'íe, des serviteurs compétents du Seuil sacré, des orateurs éloquents sur les sujets religieux et sociaux.
(Extrait d'une lettre datant du 24 décembre 1925 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel)

"Nous avons appris de différentes sources la façon merveilleuse dont vos enfants ont commencé à parler de la Cause en public. L'espoir de Shoghi Effendi est que, tous trois, deviennent des orateurs capables et dévoués à la Cause sur des sujets proches de la Foi. Pour le faire adéquatement, ils auront besoin d'une base ferme de formation scientifique et littéraire qu'ils sont heureusement en train d'acquérir. Il est aussi important pour les jeunes garçons et les jeunes filles bahá'íes d'être convenablement éduqués dans des collèges de niveau supérieur que d'être spirituellement développés. Le côté mental aussi bien que le côté spirituel de la jeunesse doit être développé avant qu'ils puissent servir la Cause efficacement."

Extrait du post-scriptum de Shoghi Effendi:
"... je prie spécialement pour vos chers enfants, qu'eux aussi, solidement ancrés par un plan bien dirigé d'une éducation saine, puissent dans les jours à venir servir efficacement et effectivement la Cause de Dieu. Ils sont richement dotés de talents, et ma prière est qu'une formation adéquate leur permette d'utiliser ces talents pour la propagation de la Foi de Dieu."
(Extrait d'une lettre du 28 novembre 1926 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Que dans les entreprises philanthropiques et les actes de charité, dans la promotion du bien-être général et du progrès du bien public incluant celui de chaque groupe sans aucune exception, les bien-aimés de Dieu attirent l'attention favorable de tous et les guident dans la mesure du possible."

"Qu'ils ouvrent librement et gratuitement les portes de leurs écoles et de leurs instituts supérieurs pour l'étude des sciences et des arts libéraux, aux enfants et aux jeunes non-bahá'ís qui sont pauvres et dans le besoin."

"Ensuite vient la propagation du savoir et la promulgation de règles de conduite, de pratiques et de lois bahá'íes. A ce moment-là, quand la nation sera sortie de son sommeil de négligence et que le gouvernement aura commencé à considérer la promotion et l'expansion de sa structure éducative, il conviendrait que les représentants bahá'ís. se lèvent afin que des mesures préliminaires soient prises comme résultat à leurs nobles efforts en vue de l'établissement d'institutions pour l'étude des sciences, des arts libéraux et de la religion dans chaque hameau, chaque village et chaque ville, chaque province et chaque district. Il faudrait aussi que les enfants bahá'ís, sans exception, apprennent les bases de la lecture et de l'écriture, et se familiarisent avec les règles de conduite, les coutumes, les pratiques et les lois telles qu'elles sont exposées dans le Livre de Dieu, et que, dans les nouvelles branches de la connaissance, dans les arts et la technologie du jour, dans les caractéristiques pures et louables, la conduite bahá'íe, la façon bahá'íe, de vivre, ils se distinguent tellement de leurs semblables que toutes les autres communautés qu'elles soient islamiques, zoroastriennes, chrétiennes, juives ou matérialistes mènent leurs enfants de leur propre gré et avec joie vers ces institutions bahá'íes d'étude avancée et les confient aux soins des instructeurs bahá'ís."

"La promotion et l'exécution des lois sont également inscrites dans les Livres de Dieu."
(Extrait d'une lettre datant de janvier 1929 écrite par Shoghi Effendi aux croyants de l'Est, traduit du persan.)

"Votre courte mais impressionnante lettre adressée à Shoghi Effendi nous est parvenue. Il l'a lue attentivement avec beaucoup d'intérêt et m'a chargé de vous remercier en son nom et d'exprimer l'espoir qu'il berce de vous voir poursuivre vos études académiques avec un zèle constant. Etant Bahá'í, vous êtes certainement conscient du fait que Bahá'u'lláh considérait l'instruction comme l'un des facteurs les plus fondamentaux de la véritable civilisation. Cette instruction, cependant, afin d'être adéquate et de porter des fruits, devrait être de nature complète et ne devrait pas seulement prendre en considération le côté physique et intellectuel de l'homme mais aussi ses aspects spirituels et éthiques. Ceci devrait être le programme de la jeunesse bahá'íe dans le monde entier."
(Extrait d'une lettre datant du 9 juillet 1931 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Nous espérons que, sous peu, les Bahá'ís seront même en mesure d'avoir des écoles qui donneront aux enfants l'éducation intellectuelle et spirituelle telle qu'elle est prescrite dans les écrits de Bahá'u'lláh et du Maître."
(Extrait d'une lettre datant du 25 décembre 1931 écrite au nom de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale des Etats-Unis et du Canada.)

"Il est très heureux de savoir que vous attachez de l'importance à la formation des enfants, car tout ce qu'ils apprennent dans ce premier stade de leur développement, laissera des traces dans toute leur vie. Cela devient une part de leur nature."

"Il n'y a pas de livre spécial que le Gardien puisse recommander. Ce sont les amis plus âgés qui doivent tenter de composer une compilation adaptée à ce but, et, après beaucoup de tentatives, un bon recueil sera finalement produit."

"Le Maître attachait beaucoup d'importance à l'étude par cœur des Tablettes de Bahá'u'lláh et du Báb. De son temps, le travail habituel des enfants de la famille, était d'apprendre par cœur des tablettes; maintenant, cependant, ces enfants ont grandi et n'ont pas le temps pour ce genre de choses. Mais la coutume est très utile pour implanter dans l'esprit des enfants les idées et l'esprit que ces mots contiennent.

"Avec The Dawn-Breakers en votre possession, vous pourriez également extraire au sujet des premiers jours du mouvement, des histoires intéressantes, que les enfants aimeraient entendre. Il y a également des histoires sur la vie du Christ, Muhammed et les autres prophètes qui, une fois racontées aux enfants, briseront tous les préjugés religieux qu'ils auraient pu apprendre de gens plus âgés à l'esprit borné."

"De telles histoires, concernant la vie des différents prophètes, jointes à leurs paroles, seront également utiles pour mieux comprendre la littérature de la Cause, car on se réfère constamment à eux. C'est, cependant, le travail de gens expérimentés, d'assembler ces matériaux et d'en faire des livres d'étude intéressants pour les enfants."

"La Cause produira graduellement des gens qui répondront à ces besoins. C'est seulement une question de temps. Ce que nous devrions nous efforcer de faire, est de stimuler les différents individus qui ont des talents pour s'attaquer à cette tâche."
(Extrait d'une lettre datant du 19 octobre 1932 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Il a été profondément satisfait d'entendre que les amis attachent une si grande importance à l'instruction et à la formation d'enfants bahá'ís. L'éducation de la jeunesse est, sans aucun doute, d'une importance suprême puisqu'elle sert à approfondir leur compréhension de la Cause et à canaliser leurs énergies selon les lignes les plus bénéfiques. Cependant, étant donné que les dépenses nationales de la Cause en Amérique s'accroissent quotidiennement, les membres de votre comité devraient veiller soigneusement à ne pas étendre leur sphère d'activités au-delà de leurs ressources financières. Les plans, que votre comité a fait, ne doivent pas s'étendre au point d'entraver le progrès du travail du temple."
(Extrait d'une lettre datant du 20 avril 1933 écrite au nom de Shoghi Effendi aux membres du comité de l'instruction et de formation des enfants, publié dans le 'Bahá'í News', n° 77, septembre 1933, p. 2.)

"Shoghi Effendi désire que vous accordiez particulièrement toute votre attention à l'éducation de vos garçons pour qu'ils puissent devenir des bahá'ís sincères, loyaux et actifs. C'est vers la jeunesse que nous devrions nous tourner pour trouver de l'aide et pour cette raison, c'est l'obligation sacrée des parents de munir leurs enfants d'une formation bahá'íe approfondie."
(Extrait d'une lettre datant du 31 mai1933 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel)

"La Foi bahá'íe... préconise l'éducation obligatoire..."
(Extrait d'une lettre datant du 17 juin 1933 écrite par Shoghi Effendi au Haut Commissaire de Palestine.)

"Il a été profondément satisfait d'apprendre que votre situation matérielle s'améliore et il espère sincèrement que cela vous donnera l'occasion de donner à ... et ... la meilleure formation scolaire, pour qu'ils puissent devenir, dans un proche avenir les serviteurs dévoués et les défenseurs de la Cause."

"Votre responsabilité de mère et spécialement de mère bahá'íe, dont l'obligation sacrée est de veiller à la formation des enfants selon les principes bahá'ís, est en fait immense. Nous espérons que par l'aide et la direction de Dieu vous serez capable d'accomplir pleinement vos devoirs."
(Extrait d'une lettre datant du 22 juillet1933 écrite au nom de Shoghi Effendi à une croyante individuelle.)

"Shoghi Effendi a été profondément attristé d'apprendre par votre lettre... la situation assez sérieuse qu'ont créée la conduite de votre fille et son attitude générale envers la Cause..."

"Bien qu'il déplore hautement ce fait et qu'il soit pleinement conscient des mauvaises répercussions que cela peut avoir sur la Cause, il sent, cependant, que rien de moins que votre attention et votre amour maternel, et les conseils que vous et les amis peuvent lui prodiguer, pourront effectivement remédier à cette situation. Par-dessus tout, vous devriez être patiente et assurée que vos efforts tendant à ce but sont soutenus et guidés par les confirmations de Bahá'u'lláh. Il entend certainement vos prières et les acceptera sans aucun doute et hâtera ainsi la matérialisation graduelle et complète de vos espérances et attentes pour votre fille et pour la Cause."

"Le Gardien vous conseille pour cela, de n'entreprendre aucune action rigoureuse concernant la participation de votre fille aux réunions... Car ainsi, il y aura beaucoup plus de chances de corriger son caractère que par la force ou toute autre méthode rigoureuse. L'amour et la bonté ont bien plus d'influence sur l'amélioration du caractère humain que la punition."

"Pour cette raison, le Gardien a la conviction que par ces moyens vous réussirez graduellement à introduire un changement fondamental dans la vie de votre fille et également à en faire une meilleure croyante plus sincère. Il prie avec ferveur en son nom afin qu'elle puisse pleinement atteindre ce rang."
(Extrait d'une lettre datant du 6 janvier 1935 écrite au nom de Shoghi Effendi à une croyante individuelle.)

"Le Gardien ne voit aucune objection à ce que l'on se réfère au fait que les classes et conférences d'enseignement qu'organisent maintenant les croyants, puissent évoluer dans un avenir éloigné en départements d'étude ou en institutions scolaires qui seront établies dans le futur ordre social bahá'í."
(Extrait d'une lettre datant du 12 juillet 1938 au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"En ce qui concerne vos plans le Gardien approuve, en effet, entièrement votre point de vue que, nonobstant l'urgence et l'importance des nécessités du travail d'enseignement, vous ne devriez, en aucune circonstance, négliger l'éducation de vos enfants puisque vous avez vis-à-vis d'eux une obligation non moins sacrée qu'envers la Cause."

"Tout plan ou arrangement auxquels vous pourriez arriver qui combineraient votre double devoir envers votre famille et envers la Cause, et vous permettraient de reprendre le travail actif dans le domaine de l'enseignement en tant que pionnier et également de bien prendre soin de vos enfants pour ne pas compromettre leur avenir dans la Cause, rencontreraient l'approbation sincère du Gardien."
(Extrait d'une lettre datant du 17 juillet 1938 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Le Gardien désire vous assurer, notamment de ses supplications au nom de vos enfants afin qu'ils puissent par les confirmations et l'assistance divine et par votre protection et vos soins affectueux, recevoir la formation qui les mènera à reconnaître pleinement et à accepter sans réserve la Foi et leur donnera les moyens spirituels nécessaires pour promouvoir et servir efficacement et loyalement ses intérêts dans l'avenir."

"En temps que mère bahá'íe, vous avez certainement une responsabilité très sacrée et très lourde concernant leur développement spirituel dans la Cause; à partir de maintenant, vous devriez vous efforcer d'inspirer à leurs cœurs l'amour de Bahá'u'lláh et les préparer ainsi à la pleine reconnaissance et acceptation de son rang une fois qu'ils auront atteint l'âge et la capacité de le faire."
(Extrait d'une lettre datant du 20 avril 1939 écrite au nom de Shoghi Effendi à une croyante individuelle.)

"Concernant vos activités relatives à la formation et à l'éducation d'enfants bahá'ís, il est inutile de vous dire l'importance vitale que le Gardien attache à de telles activités dont doit nécessairement dépendre une si grande part de la force, du bien-être et du développement de la communauté. Quel privilège plus sacré mais aussi quelle responsabilité plus lourde que la tâche d'élever la nouvelle génération de croyants et d'inculquer à leurs esprits jeunes et réceptifs les principes et les enseignements de la Cause, de les préparer ainsi à assumer pleinement et à s'acquitter proprement des lourdes responsabilités et obligations de leur vie future dans la communauté bahá'íe."
(Extrait d'une lettre datant du 28 avril 1939 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Vous avez demandé une information détaillée concernant le programme scolaire bahá'í; il n'existe pas encore jusqu'à présent de programme d'études bahá'íes et il n'y a pas de publication bahá'íe exclusivement consacrée à ce sujet puisque les enseignements de Bahá'u'lláh et d"Abdu'l-Bahá ne présentent pas un système éducatif défini ni détaillé, mais simplement offrent certains principes de base et énoncent un nombre d'idéaux d'enseignement qui devraient guider, dans leurs efforts, les futurs éducateurs bahá'ís à formuler un programme d'enseignement adéquat qui serait en harmonie complète avec l'esprit des enseignements bahá'ís et répondrait ainsi aux nécessités et aux besoins de l'âge moderne."

"Ces principes fondamentaux sont valables dans les écrits sacrés de la Cause et devraient être soigneusement étudiés et graduellement intégrés aux divers programmes des collèges et des universités. Mais la tâche de formuler un système éducatif qui serait officiellement reconnu par la Cause et appliqué comme tel à travers le monde bahá'í est une œuvre qui ne peut évidemment pas être entreprise par la génération actuelle des croyants et doit être graduellement accomplie par les érudits bahá'ís et les éducateurs de l'avenir."
(Extrait d'une lettre datant du 7 juin 1939 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Concernant l'affirmation attribuée à 'Abdu'l-Bahá et que vous avez citée dans votre lettre au sujet d'un " enfant problème ", ces affirmations du Maître bien que vraies en substance, ne devraient jamais être interprétées littéralement. Il n'est pas possible qu"Abdu'l-Bahá ait voulu dire qu'un enfant devrait être entièrement abandonné à lui-même. En fait, l'éducation bahá'íe, comme tout autre système éducatif, est basée sur l'hypothèse qu'il y a certaines déficiences naturelles chez chaque enfant, quels que soient ses dons, auxquelles ses éducateurs, que ce soit ses parents, ses instituteurs ou ses guides spirituels ou ses précepteurs, devraient s'efforcer de porter remède. Une certaine sorte de discipline, soit physique, soit morale ou intellectuelle, est en effet indispensable, et aucune formation ne peut-être appelée complète et fructueuse si elle néglige cet élément. L'enfant à sa naissance est loin d'être parfait. Il n'est pas seulement faible mais est réellement imparfait et est même naturellement attiré vers le mal. Il devrait être formé, ses penchants naturels mis en harmonie, ajustés et contrôlés, et si nécessaire supprimés ou régularisés afin d'assurer un développement sain, physique et moral. Les parents bahá'ís ne peuvent pas simplement adopter une attitude de non-résistance envers leurs enfants; particulièrement envers ceux qui sont turbulents et violents par nature. Il n'est même pas suffisant qu'ils prient pour eux. Ils devraient plutôt s'efforcer d'inculquer, avec douceur et patience, dans leurs jeunes esprits les principes moraux de conduite et les initier aux préceptes et enseignements de la Cause avec une attention si pleine de tact et si tendre qu'elle leur permettrait de devenir de " véritables fils de Dieu " et de s'épanouir en citoyens loyaux et intelligents de Son royaume. Ceci est le but élevé que Bahá'u'lláh a clairement défini comme l'objectif principal de toute éducation."
(Extrait d'une lettre datant du 9 juillet 1939 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"La tâche d'élever un enfant bahá'í comme il est souligné et répété à plusieurs reprises dans les écrits bahá'ís, est la responsabilité principale de la mère dont l'unique privilège est en effet de créer dans sa maison les conditions les plus favorables à son bien-être et à son progrès matériel et spirituel. La formation qu'un enfant reçoit d'abord de sa mère constitue la plus solide fondation pour son développement futur, et le souci suprême de votre femme, pour cette raison, devrait être de s'efforcer dès maintenant de donner à son fils nouveau-né la formation spirituelle qui lui permettra plus tard d'assumer pleinement et de s'acquitter convenablement de tous les devoirs et responsabilités de la vie bahá'íe."
(Extrait d'une lettre datant du 16 novembre 1939 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"En ce qui concerne votre petite fille...; il est vraiment réjoui et encouragé en se rendant compte combien tous deux vous désirez ardemment lui donner une véritable formation bahá'íe et il a confiance que, par vos soins dévoués et avisés, et par la protection et la direction infaillible de Bahá'u'lláh, elle s'épanouira en une servante dévouée et loyale de la Foi. Ceci présent à l'esprit, le Gardien pense qu'il serait préférable de ne pas placer l'enfant dans une institution purement catholique et de lui donner au contraire une large formation spirituelle et intellectuelle qui lui permettrait, à un âge plus avancé d'apprécier pleinement l'esprit de la Cause. Alors que vous devriez vous efforcer constamment de l'élever dans une atmosphère véritablement religieuse, vous devriez être attentifs à la tenir éloignée des influences qui tendraient à engendrer chez elle un esprit de bigoterie religieuse et ainsi limiter l'horizon de sa compréhension spirituelle [nota: Ce conseil fut donné à un croyant qui avait un choix d'écoles dont une était dans un couvent catholique ]."
(Extrait d'une lettre datant du 12 décembre 1939 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Nous référant à la question de la formation des enfants, étant donné l'importance donnée par Bahá'u'lláh et 'Abdu'l-Bahá à la nécessité pour les parents de former leurs enfants quand ils sont encore en âge tendre, il semblerait préférable qu'ils reçoivent de leur mère leur première formation plutôt que de les envoyer dans une crèche, si les circonstances, cependant, obligeaient une mère bahá'íe à suivre cette voie il ne peut y avoir aucune objection [nota: Ce conseil fut donné à quelques mères qui désiraient placer leurs enfants (âgés de 2,5-3 ans) dans une crèche parce qu'il n'y avait pas de camarade de jeux dans le voisinage et parce qu'elles sentaient qu'elles n'auraient pas le temps nécessaire à consacrer à leurs enfants au cours des mois suivants la naissance de leurs bébés]."
(Extrait d'une lettre datant du 13 novembre 1940 écrite au nom de Shoghi Effendi à une croyante individuelle.)

"La question de l'instruction et de l'éducation d'enfants au cas où l'un des parents est un non-bahá'í concerne uniquement les parents eux-mêmes qui devraient en décider suivant la façon qu'ils estiment être la meilleure et la plus propice au maintien de l'unité de leur famille et du bien-être futur de leurs enfants. Une fois que l'enfant atteint sa maturité, on lui donnera cependant pleine liberté de choisir sa religion, indépendamment des vœux et des désirs de ses parents."
(Extrait d'une lettre datant du 14 décembre 1940 écrite au nom de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale d'Inde et de Birmanie.)

"Le Gardien a été enchanté d'entendre parler de votre groupe de jeunes. Les enfants qui ont été formés dans les enseignements de Bahá'u'lláh qui embrassent le monde, ne peuvent grandir que pour devenir véritablement une nouvelle race d'hommes. Il espère que ces jeunes gens se prépareront pour la grande tâche à laquelle ils seront confrontés dans l'avenir, celle d'aider à reconstruire le monde avec l'aide et l'inspiration des enseignements bahá'ís."
(Extrait d'une lettre du 25 décembre 1941, écrite au nom de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle d'Hobart, Australie.)

"Ces enfants bahá'ís ont une extrême importance pour l'avenir. Ils vivront dans une époque où ils se heurteront à des problèmes auxquels leurs aînés ne se sont jamais heurtés. Seule, la Cause peut les armer à l'avenir pour servir convenablement les besoins du genre humain qui sera las de la guerre, désillusionné et malheureux. Ce sera donc une tâche très grande et pleine de responsabilités, et on ne prendra jamais trop de soins à éduquer et à préparer ces enfants."
(Extrait d'une lettre datant du 11 janvier 1942 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Le Gardien pense qu'il vaudrait mieux que, soit les mères d'enfants bahá'ís, soit un comité auquel votre Assemblée pourrait déléguer la tâche, choisissent des extraits des Paroles sacrées pour être employés par l'enfant plutôt que quelque chose d'inventé. Bien sûr, la prière peut être purement spontanée, mais beaucoup de phrases et de pensées combinées dans les Ecrits bahá'ís de nature dévotionnelle sont faciles à saisir et la Parole révélée est dotée d'une force propre."
(Extrait d'une lettre datant du 8 août 1942 écrite au nom de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle nationale des Iles Britanniques.)

"Vous, enfants et jeunes gens bahá'ís, de grands privilèges et de grandes obligations vous attendent car votre génération sera celle qui aidera à construire un monde nouveau, meilleur et plus beau lorsque les sombres années de cette guerre seront passées. Vous devriez vous préparer pour cette grande tâche en essayant de saisir la véritable signification des enseignements et non pas tout simplement les accepter comme quelque chose qui vous est enseigné. Ils sont comme un nouveau monde merveilleux qui commence seulement à être exploré et quand nous nous rendrons compte que Bahá'u'lláh a apporté des enseignements et des lois pour mille ans à venir, nous pourrons aisément voir que chaque nouvelle génération pourra trouver dans les Ecrits une plus grande signification que celles qui les ont précédées n'auront pu le faire."
(Extrait d'une lettre datant du 14 octobre 1942 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Le Gardien, dans sa remarque à Madame Maxwell au sujet des relations parents/enfants, mari et femme, en Amérique, voulait dire qu'il y a dans ce pays une tendance des enfants à être trop indifférents aux souhaits de leurs parents et à manquer au respect qui leur est dû."
(Extrait d'une lettre datant du 22 juillet 1943 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Concernant votre question au sujet d'enfants qui se battent : l'affirmation du Maître de ne pas rendre les coups, ne devrait pas être prise si littéralement au point que les enfants bahá'ís acceptent d'être brutalisés et battus. S'ils arrivent à trouver une meilleure façon de vider les querelles que la défense légitime active, ils devraient, évidemment, la suivre ".
(Extrait d'une lettre datant du11l mai 1945 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Vous le questionnez au sujet de la crainte de Dieu, peut-être les amis ne se rendent-ils pas compte que la majorité des êtres humains ont besoin de l'élément de crainte pour discipliner leur conduite. Seule une âme qui est relativement très évoluée suivrait toujours une discipline simplement par amour. La crainte de la punition et la crainte de la colère de Dieu si nous commettons le mal, sont nécessaires pour que les gens restent dans le droit chemin. Bien sûr, nous devrions aimer Dieu, mais nous devrions aussi le craindre de la façon dont un enfant craint la colère et le châtiment justifié de ses parents, ne pas courber l'échine devant Lui comme devant un tyran mais savoir que Sa miséricorde dépasse Sa justice."
(Extrait d'une lettre datant du 26juillet1946 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Il est désolé d'entendre que votre petit garçon ne se développe pas d'une manière satisfaisante; très peu d'enfants sont vraiment mauvais. Ils ont cependant, parfois des personnalités compliquées et nécessitent un traitement très sage pour leur permettre de s'épanouir en adultes normaux, de bonne moralité et heureux. Si vous êtes convaincu que votre fils tirera réellement un profit en allant à l'école du Père Flanagan, vous pourriez l'y envoyer. Mais, en général nous devrions certainement toujours éviter d'envoyer les enfants bahá'ís dans des écoles religieuses orthodoxes, surtout catholiques, que nous, en tant que croyants, savons être désuètes et ne sont plus de notre époque. Il priera spécialement pour la solution de ce problème."
(Extrait d'une lettre datant du 30 mai 1947 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Au sujet des questions que vous lui avez posées : il n'y a pas d'objection à ce que des enfants encore incapables de mémoriser une prière entière apprennent seulement certaines phrases."

"Il ne pense pas que les amis doivent prendre l'habitude de dire les grâces ou de l'enseigner aux enfants. Cela ne fait pas partie de la Foi bahá'íe, mais c'est un rite chrétien, et comme la Cause embrasse des membres de toutes les races et de toutes les religions, nous devrions être attentifs à ne pas y introduire les coutumes de nos anciennes croyances. Bahá'u'lláh nous a donné les prières obligatoires, également les prières avant le coucher, pour voyager etc... Nous ne devrions pas introduire un nouveau jeu de prières qu'Il n'a pas spécifié, quand il nous en a déjà tellement données pour d'aussi nombreuses occasions.

"Votre travail pour l'éducation des enfants est certainement important et il vous exhorte à le poursuivre."
(Extrait d'une lettre datant du 27 septembre 1947, écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Au sujet de votre question, il pense que c'est une affaire qui doit être réglée entre vous et votre mari surtout en ce qui concerne son attitude vis-à-vis de la Cause; les enfants, étant mineurs, sont sous votre juridiction et vous avez tous les deux des droits et une responsabilité sacrée au sujet de leur avenir [nota: Ce conseil fut donné en réponse à une demande au sujet de la participation d'enfants de parents bahá'ís à des écoles du Dimanche non-bahá'íes ].
(Extrait d'une lettre datant du 24 novembre 1947 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Tout Bahá'í peut donner au fonds de la Cause, adulte ou enfant. Aucun écrit n'est requis à ce sujet; les enfants bahá'ís ont toujours et partout donnés à la Cause. Quelle que soit la situation qui surgisse dans une classe à laquelle participent des enfants non-bahá'ís, elle doit être solutionnée par le professeur de la classe. Aucune règle ne devrait être faite pour couvrir ce genre de choses."
(Extrait d'une lettre datant du 18 août 1949, écrite au nom de Shoghi Effendi à l'Assemblée spirituelle des Etats-Unis.)

"Le simple fait que vous êtes des enfants ne signifie pas que vous ne puissiez servir la Foi et l'enseigner par votre exemple et par la façon dont vous laissez voir aux gens que vous êtes meilleurs et plus intelligents que la plupart des autres enfants."
(Extrait d'une lettre datant du 16 mars 1952, écrite au nom de Shoghi Effendi à la classe pour enfants de Santa-Monica.)

"Le principe général ... est qu'une demande pour être excusé dès séances d'école les jours saints bahá'ís est souhaitable. Ceci est applicable à tous les enfants bahá'ís peu importe leur âge. Les enfants de parents bahá'ís en dessous de quinze ans, sont considérés comme étant bahá'ís."

"Ce qu'un parent bahá'í ou votre Assemblée devrait faire, est de demander au conseil de l'école d'accorder la permission aux enfants de ne pas venir à l'école les jours saints bahá'ís et alors de s'incliner quelle que soit la décision que le conseil de l'école puisse prendre, et en aucune façon il ne faut essayer de forcer la chose."
(Extrait d'une lettre datant du 19 août 1952 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Le bien-aimé Gardien a été ravi d'apprendre le succès de l'institut pour instruire les enfants indiens. Il pense que c'est une très bonne méthode pour implanter les enseignements de la Foi dans les cœurs et les esprits des jeunes enfants pour qu'ils puissent s'épanouir et devenir des hommes virils et des femmes fortes qui serviront la Cause. De même, par cet effort, il espère que vous serez capables d'attirer certains parents."
(Extrait d'une lettre datant du 18 février 1954, écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Le Gardien priera pour le développement spirituel de votre cher fils. C'est sur les épaules de la jeunesse d'aujourd'hui que repose l'avenir de la Foi. Pour cette raison, les enfants devraient être bien éduqués et formés non seulement dans les enseignements de la Foi, mais aussi dans les affaires séculaires."
(Extrait d'une lettre datant du 24 mai 1954, écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Le Gardien est heureux de voir que vous instruisez les enfants, puisqu'un fondement ferme des enseignements dans leurs esprits aidera largement à former leurs caractères, et leur permettra de devenir des croyants bien équilibrés et utiles quand ils arriveront à leur maturité."
(Extrait d'une lettre datant du 6 mars 1955, écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Lorsque vous expliquez la crainte de Dieu aux enfants, il n'y a pas d'objection à l'enseigner comme 'Abdu'l-Bahá enseignait généralement tout, sous forme de paraboles. Il faudrait également faire comprendre à l'enfant que nous Le craignons parce qu'Il est juste; si nous faisons le mal et méritons d'être punis, dans Sa justice, Il peut juger bon de nous punir. Nous devons aimer Dieu et le craindre."
(Extrait d'une lettre datant du 15février 1957 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)

"Les Bahá'ís peuvent, individuellement, insister pour que la religion soit enseignée dans les écoles publiques. Mais comme nous ne sommes pas encore assez considérés, cela ne devrait pas être fait officiellement."
(Extrait d'une lettre datant du 15 août 1957 écrite au nom de Shoghi Effendi à un croyant individuel.)


SUPPLÉMENT

IV. EXTRAITS DES CAUSERIES D' `ABDU'L-BAHÁ

"Parmi ces enfants beaucoup d'âmes bénies se lèveront, s'ils sont formés selon les enseignements bahá'ís. Si une plante est soigneusement entretenue par un jardinier, elle deviendra bonne et produira de meilleurs fruits. Il faut donner à ces enfants une bonne éducation dès leur plus jeune âge. Il faut leur donner une formation systématique qui favorisera leur développement jour après jour pour qu'ils puissent recevoir une plus grande connaissance afin d'élargir leur réceptivité. Dès l'enfance, ils doivent recevoir une instruction. On ne peut les enseigner par les livres. Beaucoup de sciences élémentaires doivent leur être expliquées dès leur tout jeune âge. Ils doivent les apprendre en jouant et en s'amusant. La plupart des idées doivent leur être enseignées par la parole et non par l'étude des livres. Un enfant doit poser des questions sur ces sujets à un autre enfant et ce dernier doit donner la réponse. De cette façon, ils feront de grands progrès. Par exemple, les problèmes mathématiques doivent également être enseignés sous forme de question-réponse. Un des enfants pose une question et l'autre doit donner la réponse. Plus tard, les enfants parleront spontanément ensemble sur ces mêmes sujets. Les enfants qui sont en tête de classe doivent recevoir des prix. Ils doivent être encouragés et pour leur développement ultérieur, quand l'un d'eux fait de grands progrès, il doit être loué et encouragé. Il en est de même pour tout ce qui concerne Dieu. Il faut poser des questions oralement et les réponses doivent être données oralement. Ils doivent discuter entre eux de cette manière."
(Bahá'í World, Vol. IX, p. 543 et aussi Star of the West, Vol. IX, n0 8, pp. 90, 91.)

"Eduquez les enfants dans leur petite enfance de manière à ce qu'ils deviennent extrêmement bons et miséricordieux envers les animaux. Si un animal est malade, ils devraient essayer de le guérir; s'il a faim, ils devraient le nourrir ; s'il a soif, ils devraient satisfaire sa soif; s'il est fatigué, ils devraient lui permettre de se reposer."

"L'homme est généralement pécheur et l'animal est innocent; indiscutablement nous devons être plus aimables et plus miséricordieux envers l'innocent."

"Les animaux dangereux, tels le loup affamé, le serpent venimeux et d'autres animaux nuisibles font exception, car être miséricordieux envers eux serait cruauté envers l'homme et envers d'autres animaux."
(Bahá'í World Faith, p. 374; voir aussi The Bahá'í World, Vol. IX, p.544.)

"L'art de la musique est divin et produit un grand effet. C'est la nourriture de l'âme et de l'esprit. Par la puissance et le charme de la musique, l'esprit de l'homme s'élève. Elle règne sur eux et a des conséquences sur l'âme des enfants car leurs cœurs sont purs et les mélodies ont une grande influence sur eux. Les talents latents dont ces enfants sont dotés trouveront leur expression par l'intermédiaire de la musique. Pour cette raison, vous devez contribuer à en faire des connaisseurs; enseignez leur à chanter d'une manière excellente et distinguée. Il appartient à chaque enfant de chanter d'une manière suave et vigoureuse. Il appartient à chaque enfant de connaître quelque chose de la musique car sans connaissance de cet art, les mélodies des instruments et de la voix ne peuvent être proprement appréciées. De même, il est nécessaire que les écoles l'enseignent pour que les âmes et les cœurs des élèves puissent être vivifiés et stimulés et leurs vies illuminées de joie."

"Aujourd'hui, des enfants spirituellement éclairés sont rassemblés dans cette réunion. Ce sont des enfants du royaume. Le royaume du ciel est destiné à de telles âmes car elles sont proches de Dieu. Ils ont le cœur pur. Ils ont des visages spirituels. L'effet des enseignements divins est manifeste dans la pureté parfaite de leurs âmes. C'est pourquoi (Sa Grandeur) le Christ Très Elevé s'est adressé au monde en disant : Si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le royaume des cieux; c'est-à-dire que les hommes doivent purifier leurs coeurs pour connaître Dieu. Les enseignements ont eu un grand effet. Ames spirituelles ! Ames tendres ! Les cœurs de tous les enfants sont absolument purs. Ce sont les miroirs sur lesquels aucune poussière n'est tombée. Mais cette pureté est due à la faiblesse et à l'innocence, non à la force ou à l'épreuve car comme ceci est la première période de leur enfance, leurs cœurs et leurs esprits ne sont pas souillés par le monde. Ils ne peuvent pas déployer une grande intelligence. Ils n'ont ni hypocrisie, ni fourberie. Ceci est dû à la faiblesse de l'enfant, alors que l'homme devient pur par la force de sa volonté. Par la puissance de son intelligence, il devient simple; par le grand pouvoir de la raison et de l'entendement et non par la faiblesse, il devient sincère. Quand il atteindra l'état de perfection, ces qualités seront à lui; son cœur sera purifié, son esprit éclairé, son âme sera sensibilisée et tendre; tout cela par sa grande force morale. C'est la différence entre l'homme parfait et l'enfant. Tous deux ont les qualités cachées de simplicité et de sincérité; l'enfant par sa faiblesse et l'homme par la puissance morale...

"Je vous donne mon conseil : formez ces enfants selon les exhortations divines. Dès leur enfance, inspirez-leur l'amour de Dieu pour que dans leurs vies ils puissent manifester la crainte de Dieu et avoir confiance en ses dons. Enseignez-leur à se libérer des imperfections humaines et à acquérir les perfections divines latentes dans le cœur de tout homme. La vie de l'homme est utile s'il atteint les perfections humaines. S'il devient le centre des imperfections du monde des hommes, la mort vaut mieux que la vie, et la non-existence mieux que l'existence. Pour cela, faites un effort afin que ces enfants soient convenablement formés et éduqués, et afin que chacun d'eux atteigne la perfection dans le monde des réalités humaines. Appréciez la valeur de ces enfants car ce sont tous mes enfants."
(The Promulgation of Universal Peace, pp. 49, 51.)

"Si on dit à un élève que son intelligence est moindre que celle de ses camarades, c'est un très grand obstacle et un handicap à son progrès. Il doit être encouragé pour progresser..."
(The Promulgation of Universal Peace, p. 73.)

"Selon les enseignements de Bahá'u'lláh, la famille étant une unité humaine, elle doit être éduquée selon les règles de sainteté. Toutes les vertus doivent être enseignées à la famille. L'intégrité du lien familial doit constamment être pris en considération et les droits des membres individuels ne doivent pas être violés. Les droits du fils, du père, de la mère doivent être respectés; aucun d'eux ne doit être violé, aucun d'eux ne doit être arbitraire. Tout comme le fils a certaines obligations envers son père, le père a aussi certaines obligations envers son fils. La mère, la sœur et d'autres membres du foyer ont leurs prérogatives bien définies. Tous ces droits et prérogatives doivent être préservés, cependant que l'unité de la famille doit être soutenue. Le préjudice infligé à l'un sera considéré comme un préjudice infligé à tous; le bien-être de l'un sera considéré comme le bien-être de tous; l'honneur de l'un sera considéré comme l'honneur de tous."
(The Promulgation of Universal Peace, p. 163.)

"Il a promulgué l'adoption d'un même programme d'instruction pour l'homme et la femme. Les filles et les fils doivent suivre le même programme, contribuant ainsi à l'unité des sexes. Quand tout le genre humain recevra les mêmes chances d'éducation et que l'égalité de l'homme et de la femme sera réalisée, les bases de la guerre seront complètement détruites. Ceci sera impossible sans égalité, car toutes les différenciations contribuent à la discorde et à la lutte. L'égalité entre homme et femme contribue à l'abolition de la guerre pour la raison que les femmes ne voudront jamais la sanctionner. Les mères ne donneront pas leur fils en sacrifice sur le champ de bataille après vingt ans d'anxiété et de tendre dévouement pour les élever depuis l'enfance, peu importe la cause qu'ils sont appelés à défendre. Il n'y a aucun doute, lorsque les femmes obtiendront l'égalité des droits, la guerre cessera totalement dans l'humanité."
(The Promulgation of Universal Peace, p. 170.)

"L'enfant ne doit pas être opprimé ou condamné parce qu'il est inculte; il doit être patiemment formé."
(The Promulgation of Universal Peace, pp. 175, 176.)

"Bahá'u'lláh a annoncé qu'attendu que l'ignorance et le manque d'éducation sont des barrières séparant les hommes entre eux, tous doivent recevoir une formation et une instruction. Par cette mesure, il sera remédié au manque de compréhension mutuelle et l'unité du genre humain sera favorisée et se réalisera. L'éducation universelle est une loi générale."
(The Promulgation of Universal Peace, p. 294.)

"L'éducation de chaque enfant est obligatoire... En plus de cette éducation largement répandue, il faut enseigner à chaque enfant une profession, un art ou un métier pour que chaque membre de la communauté soit capable de gagner sa vie. Le travail fait dans l'esprit de service est la plus noble forme d'adoration."
('Abdu'l-Baha' on Divine Philosophy, p. 78.)


2ème édition 1983, Maison d'Editions Bahá'íes a.s.b.l.
205 rue du Trône, 1050 Bruxelles, Belgique
D/1983/1547/4

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