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Source : www.bahai-biblio.org
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L'IMPORTANCE DE LA PRIÈRE, DE LA MÉDITATION ET DE L'ATTITUDE PIEUSE
Textes compilés par le département de la recherche de la Maison Universelle de Justice.
Centre mondial baha'i
Table des matières
Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh
Extraits des Écrits du Báb
Extrait d'une lettre du Gardien
Extraits de lettres écrites de la part du Gardien
Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh
1. Plongez-vous dans l'océan de mes paroles afin d'en pénétrer les secrets et de découvrir toutes les perles de sagesse que recèlent ses profondeurs. Gardez-vous de vaciller dans votre détermination à embrasser la vérité de cette cause une cause par laquelle ont été révélées toutes les potentialités de la puissance de Dieu et a été établie sa divine souveraineté. Le visage rayonnant de joie, hâtez-vous vers Lui. Ceci est l'immuable foi de Dieu, éternelle dans le passé, éternelle dans l'avenir. Que celui qui la cherche l'atteigne; quant à celui qui se refuse à la rechercher, Dieu, en vérité, se suffit à Lui-même et n'a nul besoin de ses créatures.
("Synopsis et codification des lois et ordonnances du Kitáb-i-Aqdas" - M.E.B. édition 1981 - n°21)
2. Récite matin et soir les paroles de Dieu. Celui qui ne les récite pas a manqué de fidélité à son alliance et à son pacte. Et celui qui s'en détourne aujourd'hui s'est, en vérité, détourné de Dieu depuis des temps immémoriaux. Crains Dieu, ô assemblée de mes serviteurs.
Prends garde que de trop nombreuses lectures et actes de piété accomplis pendant le jour et la nuit ne te rendent orgueilleux. Si quelqu'un ne récitait qu'un seul verset des saintes Écritures avec joie et sincérité, cela vaudrait mieux pour lui que de lire péniblement tous les Écrits de Dieu, le Secours dans le péril, celui qui subsiste par Lui-même. Récite les versets de Dieu de façon à n'en ressentir ni fatigue, ni lassitude. N'impose pas à ton âme un fardeau qui pourrait devenir une cause d'épuisement ou de langueur mais, au contraire, allège-la pour que, sur les ailes des versets révélés, elle puisse s'envoler vers l'aube de ses signes. Ceci contribuera à te rapprocher de Dieu, si tu es de ceux qui comprennent.
("Kitáb-i-Aqdas ")
3. ... Le vin du renoncement doit être bu à longs traits, les hauteurs sublimes du détachement doivent être atteintes, et le sens profond qui s'attache à ces mots : "Une heure de réflexion est préférable à soixante-dix années de pieuse adoration" doit être observé, afin que soit mis à jour le secret du lamentable comportement des hommes; ces hommes qui, en dépit de leur amour et de leur ardent désir de vérité, maudissent les disciples de la vérité dès le moment où il a été rendu manifeste.
("le Livre de la certitude" - P.U.F. édition 1987 - p.114)
4. De même, ces paroles jaillies de la source du pouvoir et descendues du ciel de gloire sont innombrables et dépassent la compréhension ordinaire de l'homme. A ceux doués de véritable entendement et de perspicacité, la sourate de Hd doit suffire. Méditez ces saintes paroles en votre coeur et, avec un détachement absolu, efforcez-vous d'en saisir le sens.
("le Livre de la certitude" - P.U.F. édition 1987 - p.2)
5. Ô frère ! Nous devrions ouvrir les yeux, méditer sa parole et chercher l'ombre protectrice des manifestations de Dieu, afin que nous puissions être éclairés par les conseils infaillibles du Livre et tenir compte des exhortations contenues dans les saintes tablettes : ne pas contester le révélateur des versets, nous soumettre entièrement à sa cause, obéir de tout coeur à ses lois afin de peut-être pouvoir accéder à la cour de sa miséricorde et de résider sur les rives de sa grâce. En vérité, Il est le Miséricordieux et le Clément envers ses serviteurs.
("le Livre de la certitude" - P.U.F. édition 1987 - p.104)
6. Ô fils de la gloire ! Fais diligence dans la voie de la sainteté et entre au ciel de la communion avec moi. Purifie ton coeur par le polissage de l'esprit et empresse-toi vers la cour du Très-Haut.
("Paroles cachées" - M.E.B. édition 1988 - 2e partie, n°8)
7. Dis : Ô peuples, libérez votre âme des entraves de l'égoïsme et purifiez-la de tout attachement à ce qui n'est pas moi. Mon souvenir purifie toutes choses de la souillure, si vous pouviez seulement le comprendre. Dis : Si toutes choses créées se dépouillaient du voile des vanités et des désirs terrestres, la main de Dieu, en ce jour, les revêtirait, toutes et chacune, de la robe des paroles "Il fait ce qui Lui plaît dans le royaume de la création ", afin que le signe de sa souveraineté soit manifesté en toutes choses. Exalté soit-Il, le souverain Seigneur de tous, le Tout-Puissant, le Protecteur suprême, le
Très-Glorieux, l'Omnipotent.
Entonne, ô mon serviteur, les versets de Dieu que tu as reçus, comme les entonnèrent ceux qui sont près de Lui, afin que la douceur de ta mélodie embrase ton âme et attire les coeurs de tous les hommes. Sur celui qui, dans l'intimité de sa chambre, récite les versets révélés par Dieu, les anges du Tout-Puissant répandront le parfum des mots sortis de sa bouche et feront battre le coeur de chaque homme juste. Même s'il n'en est pas immédiatement conscient, l'effet de la grâce qui lui est accordée aura tôt ou tard une influence sur son âme. Ainsi ont été décrétés les mystères de la révélation de Dieu par la vertu de la volonté de celui qui est la Source de la puissance et de la sagesse.
("Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh" - M.E.B. édition 1979)
8. Ô Salmán ! Tout ce qu'ont pu dire ou écrire les sages et les mystiques n'a jamais dépassé et ne pourra jamais dépasser les limites strictement assignées à l'esprit fini de l'homme. A quelque hauteur que s'élève l'esprit de l'homme le plus sublime et quelles que soient les profondeurs atteintes par le coeur le plus détaché et le plus éclairé, un tel esprit et un tel coeur ne peuvent jamais aller au-delà de ce que peuvent créer ou produire leurs conceptions ou leurs pensées. Les méditations des plus profonds penseurs, les dévotions du plus sanctifié des saints, les plus nobles expressions de louange
émanant de la plume ou de la parole de l'homme ne seront jamais qu'un reflet de ce qui a été créé en eux par la révélation du Seigneur, leur Dieu. Quiconque médite cette vérité en son coeur admettra sans peine qu'il est certaines limites que l'être humain ne pourra jamais franchir. Toute tentative qui, depuis le commencement qui n'a pas de commencement, a été faite pour imaginer et connaître Dieu s'est heurtée aux exigences mêmes de sa propre création, création qu'Il a appelée à l'existence par l'opération de sa volonté et qui n'a d'autre but que Lui-même. Il est incommensurablement exalté au-dessus de tous les efforts faits par l'esprit humain pour comprendre son essence ou de toute langue humaine pour décrire son mystère.
("Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh" - M.E.B. édition 1979 - 148)
9. ... Médite sur ce que Nous t'avons révélé, afin que tu puisses découvrir le dessein de Dieu, ton Seigneur et le Seigneur de tous les mondes. Par ces mots, les mystères de la sagesse divine sont précieusement gardés.
("Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh" - M.E.B. édition 1979 - 79)
10. Tout homme qui méditerait en son coeur ce qu'a révélé la Plume du Très-Haut et qui en goûterait la douceur se trouverait certainement allégé, délivré de ses propres désirs et entièrement soumis à la volonté du Tout-Puissant. Heureux celui qui parvient à cet état élevé et ne se prive pas d'une grâce si généreuse !
("Extraits des Écrits de Bahá'u'lláh" - M.E.B. édition 1979 -163)
11. Souviens-toi, à l'aube, de la beauté de celui qui est l'Indépendant et cherche à communier avec Lui au point du jour. Ô `Alí ! Se souvenir de moi est un remède salutaire pour les âmes et une lumière pour le coeur des hommes.
Extraits des Écrits du Báb
12. Il convient que le serviteur, après chaque prière, supplie Dieu d'accorder miséricorde et pardon à ses parents. Ainsi, la voix de Dieu résonnera : "Ce que tu as demandé pour tes parents, tu le recevras mille et une fois en récompense. " Béni est celui qui n'oublie pas ses parents lorsqu'il communie avec Dieu. En vérité, il n'y a pas d'autre dieu que Lui, le Puissant, le Bien-Aimé.
("Sélection des Écrits du Báb" - M.E.B. édition 1984 - p.87)
13. La raison pour laquelle l'intimité a été ordonnée dans les moments de dévotion est que tu puisses consacrer le meilleur de ton attention au souvenir de Dieu, que ton coeur puisse à tout moment être animé de son Esprit et ne pas être séparé de ton Bien-Aimé comme par un voile. Ne loue pas Dieu du bout des lèvres alors que ton coeur n'est pas en harmonie avec le Sommet de gloire exalté et le Point focal de la communion. Ainsi, si tu devais vivre le jour de la résurrection, le miroir de ton coeur se tournerait vers celui qui est l'Étoile du matin de la vérité; dès que sa lumière brillera, sa splendeur se reflétera aussitôt dans ton coeur, car il est la source de toute bonté, et vers lui retournent toutes choses. Mais s'il apparaît, alors qu'en état de méditation tu t'es tourné vers toi-même, tu n'en bénéficieras point, à moins que tu ne mentionnes son nom par des paroles qu'il a révélées. Car, dans la révélation à venir, c'est lui qui sera le souvenir de Dieu, tandis que les prières que tu offres à présent ont été prescrites par le Point du Bayán, alors que celui qui resplendira de lumière le jour de la résurrection sera la révélation de la réalité profonde que renferme le Point du Bayán une révélation plus puissante, incommensurablement plus puissante que celle qui l'a précédée.
("Sélection des Écrits du Báb" - M.E.B. édition 1984 - pp.86,87)
14. Adore Dieu de telle manière que, si ton adoration te conduisait au feu, elle ne subirait aucun changement, et qu'il en soit de même si ta récompense devait être le paradis. C'est de cette manière, et de cette manière seulement, qu'il convient d'adorer le seul vrai Dieu. Si tu l'adorais par peur, ceci serait inconvenant au parvis sacré de sa présence et ne pourrait être considéré comme un acte venant de toi, dédié à l'unicité de son Être. Ou si, le regard fixé sur le paradis, tu l'adorais en caressant un tel espoir, tu élèverais alors la création de Dieu au même rang que Lui-même, en dépit du fait que les hommes désirent le paradis.
Le feu et le paradis s'inclinent et se prosternent devant Dieu. Ce qui est digne de son Essence est de l'adorer pour Lui-même, sans craindre le feu et sans espérer le paradis.
Celui qui, vraiment, adore Dieu, est délivré du feu et entre dans le paradis de son bon plaisir, bien que ceci ne devrait pas être la raison de son adoration. Toutefois, les faveurs et la grâce de Dieu s'écoulent toujours selon les exigences de son insondable sagesse.
La prière la plus agréable à Dieu est celle offerte avec la plus grande spiritualité et le plus grand rayonnement; sa prolongation n'a pas été et n'est pas aimée de Dieu. Plus une prière est dite avec désintéressement et pureté, plus elle est acceptable en la présence de Dieu.
("Sélection des Écrits du Báb" - M.E.B. édition 1984 - pp.71,72)
Extraits des écrits et des discours d''Abdu'l-Bahá
15. Ô toi qui t'es inclinée en prière devant le royaume de Dieu ! Bénie sois-tu, car la beauté du visage divin a ravi ton coeur, la lumière de la sagesse intérieure l'a inondé et, en lui, resplendit l'éclat du royaume. Sache que Dieu est avec toi en toutes circonstances, qu'Il te protège des mutations et des hasards de ce monde et qu'Il fait de toi une servante dans son grand vignoble...
("Sélections des écrits d''Abdu'l-Bahá - M.E.B. édition 1983 -91)
16. Loué soit Dieu, ton coeur se consacre à la commémoration de Dieu, ton âme se réjouit de la bonne nouvelle et tu es absorbé dans la prière. L'état de prière est la meilleure des conditions, car l'homme est alors uni avec Dieu. En vérité, la prière confère la vie, surtout lorsqu'elle est offerte en privé et à certains moments, comme à minuit lorsqu'on est libéré des soucis quotidiens.
("Sélections des écrits d''Abdu'l-Bahá" - M.E.B. édition 1983 -172)
17. Tu m'as interrogé au sujet des lieux d'adoration et de leur raison d'être. La sagesse de la construction de tels édifices est qu'à une heure déterminée, les gens sachent qu'il est temps de se réunir, de se rassembler et de se consacrer à la prière dans l'harmonie; ainsi, de cette réunion, l'unité et l'affection se développeront et fleuriront dans le coeur des hommes.
("Sélections des écrits d''Abdu'l-Bahá" - M.E.B. édition 1983 -58)
18. Loué soit Dieu ! Vous avez tous deux démontré par vos actes la vérité de vos paroles et gagné les confirmations du Seigneur Dieu. Chaque jour, aux première s lueurs de l'aube, vous rassemblez les enfants bahá'ís et leur apprenez le recueillement et la prière. C'est un acte très méritoire qui réjouit le coeur des enfants : qu'ils se tournent chaque matin vers le royaume, qu'ils mentionnent le Seigneur, louent son nom et qu'ils chantent et récitent les versets sacrés de leur voix la plus douce.
Ces enfants sont comme de jeunes plantes, et leur enseigner les prières est comme une pluie bienfaisante qui descendrait sur eux pour qu'ils puissent croître, sensibles et vigoureux, et que les douces brises de l'amour de Dieu soufflent sur eux en les faisant tressaillir de joie.
("Sélections des écrits d''Abdu'l-Bahá" - M.E.B. édition 1983 -115)
19. Ô servante de Dieu ! Les prières sont exaucées par l'intermédiaire des manifestations universelles de Dieu. Néanmoins, lorsque l'intention est d'obtenir des choses matérielles, même lorsqu'il s'agit de créatures insouciantes, si elles supplient Dieu humblement, en implorant son aide, même cette prière-là produit un effet...
Ô servante de Dieu ! Les prières qui furent révélées pour implorer la guérison s'appliquent aussi bien à la guérison physique que spirituelle. Récite-les, afin de guérir l'âme et le corps. Si la guérison est bénéfique au malade, elle lui sera certainement accordée; mais, pour certains malades, la guérison serait la cause d'autres maux; par conséquent, la sagesse ne permet pas de donner une réponse favorable à la prière.
Ô servante de Dieu ! Le pouvoir du Saint-Esprit guérit à la fois les maux physiques et spirituels.
("Sélections des écrits d''Abdu'l-Bahá" - M.E.B. édition 1983 -139)
20. Implore de la grâce infinie de Dieu tout ce que tu désires. Mais si tu tiens compte de mes conseils, tu ne désireras rien d'autre que l'entrée dans le royaume d'Abhá et ne chercheras que la munificence de la beauté de l'Infiniment-Glorieux; que ma vie soit sacrifiée pour ses bien-aimés. Ceci est mon exhortation.
21. Tu as posé des questions concernant les moyens matériels et la prière. La prière est comme l'esprit, et les moyens matériels sont comme la main de l'homme. L'esprit agit par l'intermédiaire de la main. Bien que le seul vrai Dieu soit l'infinie Providence, c'est la terre qui fournit les moyens de subsistance. "Le ciel possède votre nourriture" (Qur'án 51:22); mais, quand se nourrir est un décret, les moyens de subsistance deviennent disponibles, quels qu'ils soient. Quand l'homme refuse d'utiliser les moyens matériels, il est comme l'assoiffé qui cherche à étancher sa soif autrement qu'avec de l'eau ou d'autres liquides. Le Seigneur tout-puissant est celui qui fournit l'eau. Il l'a créée et a décrété que l'eau doit être utilisée pour apaiser la soif de l'homme, mais son utilisation dépend de sa volonté. S'il ne se conformait pas à sa volonté, l'homme serait affligé d'une soif que les océans ne pourraient apaiser.
22. L'état de piété est le meilleur, car dans cet état l'homme communie avec Dieu, particulièrement quand la prière est offerte en privé et au moment où l'esprit est libre, par exemple à minuit. En effet, la prière donne la vie.
23. Les prières obligatoires sont indispensables puisqu'elles contribuent à l'humilité, à la soumission, à tourner son visage vers Dieu et à Lui exprimer sa dévotion. Par cette prière, l'homme communie avec Dieu, cherche à se rapprocher de Lui, converse avec le véritable Bien-Aimé de son coeur et atteint les hauteurs spirituelles.
24. Se souvenir de Dieu est comme la pluie et la rosée qui donnent la fraîcheur et la grâce aux fleurs et aux jacinthes, qui les rafraîchissent et leur confèrent un parfum et un charme renouvelés. "Et tu as vu la terre desséchée et aride; mais quand Nous faisons descendre sur elle la pluie, elle s'anime et foisonne, et elle fait pousser toutes les herbes luxuriantes." (Qur'án 107:5) Efforcez-vous alors de louer et de glorifier Dieu le jour et la nuit afin que vous puissiez atteindre à la fraîcheur et à la beauté infinies.
25. Il convient au serviteur de prier et de demander l'assistance de Dieu, de le supplier et d'implorer son aide. Tel est le rang de servitude, et le Seigneur décrétera tout ce qu'Il désire, conformément à sa parfaite sagesse.
26. ...Ô Seigneur ! Dans cette très grande dispensation, tu as accepté l'intercession des enfants en faveur de leurs parents.
Ceci est un des dons infinis et particuliers de cette dispensation. Par conséquent, ô toi, Seigneur bienveillant, accepte la demande de ton serviteur au seuil de ton unicité et plonge son père dans l'océan de ta grâce, car ce fils s'est levé pour te servir et se dépenser à tout moment dans le chemin de ton amour. En vérité, tu es celui qui donne, celui qui pardonne, le Bienveillant.
27. Sache que dans chaque parole et dans chaque geste de la prière obligatoire il y a des allusions, des mystères et une sagesse que l'homme n'est pas en mesure de comprendre et que les mots et les parchemins ne peuvent point contenir.
28. Ô servante de Dieu ! Chante les paroles de Dieu, médite sur leur sens et transforme-les en actions ! Je prie Dieu de te permettre d'atteindre pour l'éternité une condition élevée dans le royaume de la Vie.
("Tablets of 'Abdu'l-Bahá" vol.I, p.85)
29. Par conséquent, sache que le seul vrai Dieu possède des mondes invisibles que la méditation de l'homme ne peut concevoir et que son intelligence est incapable d'imaginer. Quand tu purifieras et videras ta perception spirituelle de tout effluve terrestre, alors tu humeras les parfums célestes qui se dégagent des jardins miséricordieux de ces mondes.
("Bahá'í World Faith" - p.393)
30. Lorsque l'homme, par l'intermédiaire de son âme, permet à l'esprit d'éclairer sa compréhension, il embrasse toute la création... Mais, s'il n'ouvre pas son coeur et sa pensée à la bénédiction de l'esprit et tourne son âme vers la matière et vers le côté physique de sa nature, alors il déchoit de son rang élevé et devient inférieur aux créatures du règne animal.
("Causeries d''Abdu'l-Bahá à Paris" - M.E.B. édition 1987 - p.82)
31. Bahá'u'lláh dit qu'il y a un signe (de Dieu) dans chaque phénomène : le signe de l'intelligence est la méditation, et le signe de la méditation est le silence, car il est impossible qu'un homme fasse deux choses à la fois : il ne peut simultanément parler et méditer.
C'est un fait évident que, lorsque vous méditez, vous parlez avec votre âme. Dans cet état d'esprit, vous posez certaines questions à votre esprit et celui-ci vous répond : la lumière jaillit et la réalité est révélée.
On ne peut donner le nom d'"homme" à un être dépourvu de cette faculté de méditation; sans elle, il ne serait rien qu'un animal, moins qu'une bête.
Par la faculté de la méditation, l'homme parvient à la vie éternelle; par elle, il reçoit le souffle du Saint-Esprit; le don de l'Esprit lui est conféré par la réflexion et la méditation.
L'esprit de l'homme s'informe et se fortifie pendant la méditation; c'est grâce à elle que lui sont révélées des choses qu'il ne connaissait pas auparavant. C'est aussi grâce à elle qu'il reçoit l'inspiration divine et la nourriture céleste.
La méditation est la clé qui ouvre les portes des mystères. Dans cette condition, l'homme se détache des contingences extérieures; dans cet état d'âme subjectif, il est immergé dans l'océan de la vie spirituelle et peut découvrir les secrets des choses. Pour illustrer ceci, pense à l'homme doué de deux sortes de vision: quand la faculté d'intuition est utilisée, le pouvoir de vision extérieure est inopérant.
Cette faculté de méditation libère l'homme de la nature animale; par elle, il perçoit la réalité des choses, elle met l'homme en relation avec Dieu.
Cette faculté permet l'éclosion des sciences et des arts à partir du monde invisible. Par la faculté de méditation, les inventions deviennent possibles et des entreprises colossales se réalisent; grâce à elle, les gouvernements peuvent diriger sans heurts. Par cette faculté, l'homme entre dans le royaume même de Dieu.
Néanmoins, certaines pensées sont inutiles à l'homme; elles sont comme les vagues stériles qui agitent la mer. Mais si la faculté de méditation est baignée dans la lumière intérieure et caractérisée par des attributs divins, les
résultats seront confirmés.
La faculté méditative est semblable au miroir; si vous le placez devant des objets terrestres, il les reflétera. Donc, si l'esprit de l'homme contemple des objets terrestres, il en sera informé.
Mais si vous tournez le miroir de votre esprit vers le ciel, les constellations célestes et les rayons du Soleil de réalité seront réfléchis dans votre coeur, et vous acquerrez les vertus du royaume.
Par conséquent, dirigeons cette faculté dans la bonne direction qui est le soleil céleste et non les objets terrestres, afin que nous puissions découvrir les secrets du royaume et comprendre les allégories de la Bible et les mystères de l'esprit.
Puissions-nous donc devenir des miroirs reflétant les réalités célestes, des miroirs si purs qu'ils refléteront les étoiles du ciel.
("Paris Talks" - United Kingdom : 1961 edition - pp. 174-176)
32. Sache, en vérité, qu'il sied au faible de solliciter l'aide du Fort et il convient à celui qui cherche la grâce de supplier le Glorieux, le Généreux. Lorsque quelqu'un implore son Seigneur, se tourne vers Lui et recherche la munificence de son océan, cette supplication apporte la clarté à son coeur, l'illumination à sa vue; elle vivifie son âme et exalte son être.
Lorsque tu implores Dieu et que tu dis : "Ton nom est ma guérison...", vois comme ton coeur est réconforté, ton âme ravie par l'esprit et l'amour de Dieu, et comme tes pensées sont attirées vers son royaume ! C'est par cette attraction que les capacités et les aptitudes personnelles s'accroissent. Plus grand est le vase, plus il peut contenir d'eau et, plus la soif est vive, plus les bienfaits du nuage sont agréables au goût de l'homme. Tel est le mystère de la supplication et telle est la sagesse d'énoncer ses besoins.
("Bahá'u'lláh et l'Ère nouvelle" - M.E.B. édition 1972 - pp.120-121)
33. Nous devons nous efforcer de parvenir à cet état en nous détachant de tout et de tous et en nous tournant vers Dieu seul. L'homme devra faire un effort pour atteindre cette condition, il devra travailler et lutter pour y parvenir. Nous pouvons y réussir en pensant moins aux choses matérielles, en nous détachant d'elles et en nous inquiétant davantage des choses spirituelles. Plus nous nous éloignons des unes, plus nous nous rapprochons des autres. Le choix dépend de nous.
Notre perception spirituelle, notre vision intérieure doivent s'ouvrir pour nous permettre de reconnaître en toutes choses les signes et les empreintes de l'Esprit de Dieu. Tout peut nous renvoyer la lumière de l'Esprit.
("Bahá'u'lláh et l'Ère nouvelle" - M.E.B. édition 1972 - p.117)
34. Si un homme aime son ami, n'est-il pas naturel qu'il le dise ? Et, bien qu'il sache son ami au courant de son affection, ne désire-t-il pas la lui confirmer ? ... Dieu connaît les désirs de tous les coeurs, mais l'impulsion de prier est naturelle, elle jaillit de l'amour de l'homme pour Dieu.
... Dans la prière, les mots ne sont pas nécessaires, mais bien la pensée et l'action. Si cet amour et ce désir sont absents, il est vain de vouloir les créer de force. Les paroles sans amour ne signifient rien. Si quelqu'un vous parlait en ayant l'air d'accomplir une corvée ennuyeuse, sans éprouver ni affection ni le moindre plaisir de vous rencontrer, auriez-vous envie de converser avec lui ?
("Bahá'u'lláh et l'Ère nouvelle" - M.E.B. édition 1972 - pp.122-123)
35. Dans la prière la plus noble, les hommes prient uniquement par amour de Dieu et non parce qu'ils le craignent ou qu'ils redoutent l'enfer, ou encore parce qu'ils espèrent ses faveurs ou le paradis... Lorsqu'on s'éprend de quelqu'un, on ne peut s'empêcher de murmurer son nom bien-aimé. Combien plus difficile est-il de ne pas prononcer le nom de Dieu quand on s'est pris à l'aimer... L'être spirituel ne trouve de bonheur que dans la célébration de Dieu.
("Bahá'u'lláh et l'Ère nouvelle" - M.E.B. édition 1972 - p.123)
Extrait d'une lettre du Gardien
36. La simplicité qui caractérise l'offrande des prières bahá'íes, qu'elles soient obligatoires ou autres, devrait être maintenue. La rigidité et les rites devraient être strictement évités.
(Extrait d'une lettre datée du 30 octobre 1936 à un croyant)
Extraits de lettres écrites de la part du Gardien
37. Le Gardien désire que vous... priiez et imploriez le Tout-Puissant de vous donner une mesure plus grande de sa grâce, afin que, par elle, votre énergie spirituelle soit stimulée et que vous soyez davantage imprégné de cet esprit qui doit nécessairement animer, nourrir et fortifier chaque croyant sincère de la foi.
(Extrait d'une lettre datée du 13 mars 1934 à un croyant)
38. Concernant les directives données par Bahá'u'lláh pour la récitation de certaines prières, Shoghi Effendi désire vous informer que ces règlements qui sont de toute façon peu nombreux et simples sont d'une grande assistance spirituelle pour le croyant, en ce sens qu'ils l'aident à se concentrer pleinement lorsqu'il prie et médite. Leur signification est donc purement spirituelle.
(Extrait d'une lettre datée du 5 novembre 1934 à un croyant)
39. Lorsque les croyants prient, ils peuvent se tourner vers le tombeau de Bahá'u'lláh, pourvu qu'ils aient, en agissant ainsi, une compréhension claire et correcte de sa station en tant que manifestation de Dieu.
(Extrait d'une lettre datée du 15 novembre 1935 à un croyant)
40. Le Gardien a été très intéressé par vos expériences spirituelles. Il vous exhorte cependant à toujours utiliser et à lire, pendant vos heures de méditations et de prières, les paroles révélées par Bahá'u'lláh et le Maître.
(Extrait d'une lettre datée du 6 décembre 1935 à un croyant)
41. Le problème auquel vous êtes confronté est celui qui concerne et intrigue sérieusement beaucoup de nos jeunes d'aujourd'hui. Comment atteindre à la spiritualité est en effet une question à laquelle chaque jeune homme et chaque jeune femme doit, tôt ou tard, essayer de trouver une réponse satisfaisante. C'est précisément parce que cette réponse satisfaisante n'a pas été donnée ou trouvée que la jeunesse moderne se trouve désorientée et qu'elle est, par conséquent, entraînée par les forces matérialistes qui sapent si puissamment les fondements de la morale et de la vie spirituelle de l'homme.
En effet, la raison principale des maux violents qui affligent actuellement notre société est le manque de spiritualité. La civilisation matérialiste de notre temps a tellement absorbé l'énergie et l'intérêt de l'humanité que les hommes, en général, ne sentent plus la nécessité de s'élever au-dessus des contraintes et des conditions de leur existence matérielle quotidienne. Il n'y a pas assez de demandes pour les choses que nous devrions appeler spirituelles afin de les différencier des besoins et des exigences de notre existence physique.
La crise universelle affectant l'humanité est donc essentiellement spirituelle dans ses causes. L'esprit de l'époque pris dans son ensemble est irréligieux. La conception de l'homme sur la vie est trop grossière et matérialiste pour le rendre capable de s'élever dans les royaumes les plus élevés de l'esprit.
C'est cette condition si tristement morbide dans laquelle la société est tombée que la religion cherche à améliorer et à transformer. Car le centre de la foi religieuse est ce sentiment mystique qui unit l'homme à Dieu. Cet état de communion spirituelle peut être causé et maintenu par la méditation et la prière. Et c'est la raison pour laquelle Bahá'u'lláh a tellement insisté sur l'importance de l'adoration. Pour un croyant, il ne suffit pas simplement d'accepter et d'observer les enseignements. Il devrait en plus cultiver le sens de la spiritualité qu'il peut acquérir principalement par la prière. La foi bahá'íe, comme toutes les autres religions divines, est donc essentiellement mystique dans sa nature. Son but principal est le développement de l'individu et de la société par l'acquisition de vertus et de pouvoirs spirituels. C'est l'âme de l'homme qui doit d'abord être nourrie, et la prière est la meilleure source de nourriture spirituelle. Les lois et les institutions, telles que les voyait Bahá'u'lláh, ne peuvent devenir vraiment efficaces que lorsque notre vie spirituelle intérieure aura été perfectionnée et transformée. Autrement, la religion dégénérera en une simple organisation et deviendra une chose morte.
Les croyants, particulièrement les jeunes, devraient donc bien réaliser la nécessité de la prière, car la prière est absolument indispensable à leur développement spirituel et ceci, comme il a déjà été dit, est la base même et le but de la religion de Dieu.
(Extrait d'une lettre datée du 8 décembre 1935, adressée à un croyant et publiée dans "Bahá'í
News" n°102, en août 1936, p.3)
42. ...les prières obligatoires sont, de par leur nature même, d'une plus grande efficacité et sont douées d'un plus grand pouvoir que celles qui ne sont pas obligatoires...
(Extrait d'une lettre datée du 4 janvier 1936 à un croyant)
43. Lorsque nous prions, il serait préférable de diriger nos pensées vers la Manifestation puisqu'elle continue dans l'autre monde d'être notre intermédiaire avec le Tout-Puissant. Nous pouvons cependant prier Dieu directement. (Extrait d'une lettre du 27 avril 1937 adressée à l'Assemblée Spirituelle Nationale des Indes et de la Birmanie)
44. Vous avez demandé si nos prières vont au-delà de Bahá'u'lláh : tout dépend si nous le prions directement ou si nous prions Dieu par son intermédiaire. Nous pouvons faire les deux, et nous pouvons aussi prier directement Dieu; mais nos prières sont certainement plus efficaces et plus lumineuses si elles Lui sont adressées par l'intermédiaire de sa manifestation, Bahá'u'lláh.
(Extrait d'une lettre datée du 14 octobre 1937 à un croyant)
45. Le Gardien me prie de vous assurer qu'il ne voit aucune objection à ce que les amis se réunissent pour méditer et prier. Une telle communion contribue à développer l'amitié parmi les croyants, et ceci est hautement recommandable.
(Extrait d'une lettre datée du 20 novembre 1937 à un croyant)
46. Le Gardien fut très heureux d'apprendre qu'une classe matinale de prières et de méditation a été créée à Honolulu et organisée par la chère Madame... à son domicile, d'autant plus qu'il sent la nécessité absolue pour les amis de faire, maintenant, un effort spécial pour cultiver le côté religieux de leur vie bahá'íe en préparation d'un service plus intense et efficace, particulièrement dans le domaine de l'enseignement.
(Extrait d'une lettre datée du 1er mai 1938 à un croyant)
47. Bien que vous sembliez avoir le sentiment que, jusqu'à présent, vos prières n'aient pas été exaucées et que vous n'ayez plus aucun espoir de voir vos conditions matérielles s'améliorer, le Gardien vous demande néanmoins de ne pas permettre que de telles déceptions détruisent votre confiance dans le pouvoir de la prière, mais plutôt de continuer d'implorer le Tout-Puissant afin qu'Il vous fasse découvrir la grande sagesse qui peut être cachée derrière toutes ces souffrances. Car nos souffrances ne sont-elles pas souvent des bénédictions cachées, par lesquelles Dieu désire éprouver la sincérité et la profondeur de notre foi et, de ce fait, nous affermir davantage dans sa cause ?
Le vrai croyant, lorsqu'il prie, devrait s'efforcer de ne pas tant demander à Dieu de réaliser ses souhaits et ses désirs, mais plutôt de les adapter et de les rendre conformes à la volonté divine. Ce n'est que par une telle attitude que l'on peut obtenir ce sentiment de paix et de contentement intérieur que seul le pouvoir de la prière peut conférer.
(Extrait d'une lettre datée du 26 octobre 1938 à un croyant)
48. Soyez assuré que votre stricte fidélité aux lois prescrites par Bahá'u'lláh est le seul pouvoir qui puisse vous guider efficacement et vous permettre de surmonter les épreuves et les tribulations de votre vie et vous aider sans cesse à progresser et à vous développer spirituellement.
Le Gardien apprécie particulièrement le fait que vous observiez fidèlement les injonctions de Bahá'u'lláh concernant la récitation des prières journalières obligatoires. Vous avez ainsi montré un exemple très élevé à vos
jeunes amis bahá'ís. Ces prières journalières ont été dotées d'une puissance particulière que seuls ceux qui les récitent régulièrement peuvent apprécier convenablement. Les amis devraient donc s'efforcer de réciter ces prières tous les jours, quelles que soient les circonstances et les conditions particulières de leur vie.
(Extrait d'une lettre datée du 23 février 1939 à un croyant)
49. Il désire encore vous assurer qu'il priera, aux tombeaux sacrés, pour votre progrès spirituel. Le pouvoir de Dieu peut complètement transformer notre caractère et faire de nous des êtres entièrement différents de notre nature antérieure. Par la prière et la supplication, par l'obéissance aux lois divines que Bahá'u'lláh a révélées et par un dévouement incessant à sa foi, nous pouvons nous changer.
(Extrait d'une lettre datée du 22 novembre 1941 à un croyant)
50. ... Dans les enseignements, aucune forme établie de méditation ni aucun plan de développement intérieur n'ont été prescrits. Il est fortement conseillé aux amis il leur est même enjoint de prier; ils devraient également méditer, mais la manière de méditer est laissée entièrement à l'appréciation de chacun...
L'inspiration reçue par la méditation est d'une nature qui ne peut être ni mesurée ni déterminée. Dieu, s'Il le désire, peut nous inspirer des choses dont nous n'avions aucune connaissance auparavant.
(Extrait d'une lettre datée du 25 janvier 1943 à un croyant)
51. La prière et la méditation sont des facteurs très importants dans l'approfondissement de la vie spirituelle de l'individu, mais l'action et l'exemple doivent aller de pair, car ce sont les résultats tangibles de la prière et de la méditation. Les deux sont essentiels.
(Extrait d'une lettre datée du 15 mai 1944 à un croyant)
52. Comme nous le savons tous, les croyants devraient s'efforcer de montrer un tel exemple dans leur vie que d'autres se sentiront poussés à embrasser une foi qui transforme le caractère humain. Cependant, chaque être ne remporte pas, malheureusement, une victoire facile et rapide sur lui-même. Ce que chaque croyant, nouveau ou ancien, devrait réaliser est que la cause a le pouvoir spirituel de nous recréer si nous faisons l'effort de laisser ce pouvoir nous influencer, et la plus grande assistance à cet égard est la prière. Nous devons supplier Bahá'u'lláh de nous aider à surmonter les défauts de notre propre caractère et à utiliser notre propre volonté pour nous maîtriser.
(Extrait d'une lettre datée du 27 janvier 1945 à un croyant)
53. C'est par la méditation que les portes d'une connaissance et d'une inspiration plus profondes peuvent être ouvertes. Naturellement, si quelqu'un médite en tant que bahá'í, il est relié à la Source; si un homme qui croit en Dieu médite, il est en harmonie avec le pouvoir et la grâce de Dieu, mais nous ne pouvons pas dire que toute inspiration que reçoit une personne ne connaissant pas Bahá'u'lláh ou ne croyant pas en Dieu, provient simplement de son propre ego. La méditation est très importante, et le Gardien ne voit aucun inconvénient à ce que les amis apprennent à méditer, mais ils devraient se prémunir contre les idées superstitieuses ou insensées qui pourraient s'y glisser.
(Extrait d'une lettre datée du 19 novembre 1945 à un croyant)
54. Il pense qu'il faudrait davantage mettre l'accent sur l'importance et le pouvoir de la prière, en y incluant l'utilisation du plus grand Nom, mais sans trop y insister. C'est l'esprit qui se cache derrière les paroles qui est vraiment important.
(Extrait d'une lettre datée du 16 mars 1946 à un croyant)
55. Concernant votre question : nous ne devons pas être rigides au sujet de la prière, il n'y a pas de règles qui la régissent. Le plus important est d'avoir, d'abord, une juste conception de Dieu, de la Manifestation, du Maître et du Gardien. Nous pouvons nous tourner en pensée vers n'importe lequel d'entre eux lorsque nous prions. Par exemple, vous pouvez demander quelque chose à Bahá'u'lláh ou, en pensant à lui, le demander à Dieu. Il en est de même du Maître ou du Gardien. Vous pouvez vous tourner en pensée vers l'un d'eux et puis demander leur intercession ou prier directement Dieu. Aussi longtemps que vous ne confondez pas leur rang et ne les considérez pas tous comme égaux, la manière dont vous dirigez vos pensées n'a guère d'importance.
(Extrait d'une lettre datée du 24 juillet 1946 à un croyant)
56. Il est ravi de vous savoir complètement rétabli et de nouveau actif dans votre important travail pour la foi. Cependant, vous ne devriez pas négliger votre santé, mais la considérer comme le moyen qui vous permet de servir. Le corps est comme un cheval qui porterait la personnalité et l'esprit : il doit être bien soigné afin de pouvoir faire son travail. Vous devriez certainement ménager vos nerfs et vous efforcer de prendre du temps non seulement pour prier et méditer, mais aussi pour réellement vous reposer et vous détendre. Il n'est pas nécessaire de prier et de méditer pendant des heures pour être un être spirituel.
(Extrait d'une lettre datée du 23 novembre 1947 à un croyant)
57. Je pourrais ajouter qu'il ne croit pas que le rayonnement de la pensée ou de pouvoirs guérisseurs issus de n'importe quel groupe pourra apporter la paix. La prière, sans aucun doute, aidera le monde, mais ce dont le monde a besoin, c'est d'accepter le système de Bahá'u'lláh afin de construire l'ordre mondial sur une nouvelle base, une base divine.
(Extrait d'une lettre datée du 8 juin 1948 à un croyant)
58. Si vous trouvez que vous avez besoin de visualiser quelqu'un lorsque vous priez, pensez alors au Maître. Par lui vous pouvez vous adresser à Bahá'u'lláh. Peu à peu, essayez de penser aux qualités de la Manifestation, et de cette manière la forme mentale disparaîtra car, après tout, le corps n'est pas le principal. Son esprit est là et ceci est l'élément essentiel et éternel.
(Extrait d'une lettre datée du 31 janvier 1949 à un croyant)
59. Il vous conseillerait de faire seulement la courte prière obligatoire de midi. Celle-ci ne comporte aucune génuflexion et ne demande au croyant que de se tourner vers `Akká où est enterré Bahá'u'lláh. C'est un symbole physique d'une réalité intérieure comme la plante se tourne vers la lumière du soleil de laquelle elle reçoit la vie et la croissance; de même, lorsque nous prions, tournons notre coeur vers la manifestation de Dieu, Bahá'u'lláh. Durant cette courte prière, nous nous tournons symboliquement dans la direction où repose sa poussière terrestre.
Dans sa foi, Bahá'u'lláh a réduit tous les rites et toutes les formes à un minimum absolu. Les quelques formes existantes, comme celles liées aux deux longues prières journalières obligatoires, ne sont que des symboles de l'attitude intérieure. Elles renferment une sagesse et une grande bénédiction, mais nous ne pouvons pas nous forcer à comprendre ou sentir ces choses, et c'est pour cette raison qu'il nous a également donné la très courte et simple prière, pour ceux qui ne ressentent pas le désir d'accomplir les gestes liés aux deux autres.
(Extrait d'une lettre datée du 24 juin 1949 à un croyant)
60. Il vous suggère de prier quotidiennement Bahá'u'lláh afin que vous puissiez rencontrer une âme réceptive à son message. Le pouvoir de la prière est très grand et attire les confirmations divines. Il priera aussi pour votre travail d'enseignement.
(Extrait d'une lettre datée du 30 septembre 1951 à un croyant)
61. Il pense qu'il serait plus sage pour les bahá'ís d'utiliser les méditations données par Bahá'u'lláh et non n'importe quelle forme de méditation recommandée par quelqu'un d'autre; mais les croyants doivent être laissés libres pour ce qui concerne ces détails et peuvent avoir toute latitude personnelle de trouver leur propre niveau de communion avec Dieu.
(Extrait d'une lettre datée du 27 janvier 1952 à un croyant)
L'IMPORTANCE DE LA PRIÈRE, DE LA MÉDITATION ET DE L'ATTITUDE PIEUSE
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ISBN 2-87203-013-1
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