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Source : www.bahai-biblio.org
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LE PLUS GRAND DON
L'enseignement de la foi
"En vérité le champ est si vaste, la période si critique, la Cause si noble, les travailleurs si rares, le temps si court, le privilège si précieux, qu'aucun disciple de la foi de Bahá'u'lláh digne de porter Son nom, ne peut se permettre d'hésiter un seul instant."
(Shoghi Effendi - Advent of Divine Justice)
"De tous les dons reçus de Dieu, le plus grand est celui de l'enseignement."
(Testament d' Abdu'l-Bahá)
"Dieu a prescrit à chacun le devoir d'enseigner Sa cause. Enseignez la cause de Dieu, ô peuple de Bahá, car Il a fait à chacun un devoir de proclamer Son message, et Il tient cette proclamation pour un acte méritoire entre tous."
(Gleanings from the Writings of Bahá'u'lláh)
"Le Gardien a pleinement conscience des difficultés qui retardent le progrès de la foi. En premier lieu, il y un manque de courage et d'initiative de la part des croyants, et de plus, un sentiment d'infériorité qui les empêche de s'adresser au public. Il désire que les amis surmontent précisément ces faiblesses car non diminuent la flamme de la foi dans leurs curs. Tant que les amis ne se rendront pas compte que chacun est capable de transmettre le message selon sa propre mesure, ils ne pourront espérer atteindre les buts qui leur ont été assignées par un Maître aimant et sage. Il ne sert à et éloquent qui assumerait à lui seul toute la responsabilité de la propagation de la cause. Un tel procédé est non seulement contraire à l'esprit des enseignements, mais aussi au texte explicite des Ecrits de Bahá'u'lláh et d'Abdu'l-Bahá. Tous deux assignent l'obligation d'enseigner non pas à une classe particulière comme dans les organisations ecclésiastiques antérieures, mais à chaque disciple fidèle et sincère de la cause.
Ainsi, l'enseignement de la Parole se fait d'une manière universelle et obligatoire. Combien de temps alors attendrons-nous encore pour obéir à ce commandement dont seules les générations futures apprécieront la pleine sagesse ? Il n'existe pas, dans cette cause, d'enseignements particuliers. Chacun possède le potentiel d'un professeur. Il doit simplement utiliser ce que Die lui a donné, et prouver ainsi qu'il est digne de cette confiance."
(Shoghi Effendi, par son secrétaire, à des Bahá'ís de Nouvelle-Zélande, cité dans Bahá'í Newsletter - août 1969, vol VIII)
PEUT-ETRE...
"Peut-être la raison pour laquelle vous n'avez pas accompli davantage, sur le plan de l'enseignement, tient-elle dans votre penchant à considérer vos propres faiblesses et vos propres incapacités. A maintes reprises, Bahá'u'lláh et le Maître nous ont priés instamment d'oublier nos handicaps et de placer toute notre confiance en Dieu. Il viendra à notre aide si nous nous levons et devenons les voies de communications actives de Sa grâce."
MAIS...
"Croyez-vous que ce seront les instructeurs qui convertiront et changeront le cur des hommes ? Non, sûrement pas. Ce seront les âmes pures qui feront un premier pas et laisseront ensuite l'Esprit de Bahá'u'lláh agir à travers elles."
PRENEZ GARDE...
"Si, pendant une seconde, l'une d'entre elles pensait ou considérait que ses succès sont dus à ses propres capacités, ceci constituerait la fin de son activité et le début de sa chute. C'est la raison pour laquelle, après de très grands services, tant d'âmes compétentes, se retrouvent soudain, inaptes et même parfois rejetées par l'Esprit de la cause, comme si elles étaient devenues inutiles."
"L'essentiel est de laisser la volonté de Dieu travailler à travers nous."
(Shoghi Effendi : par son secrétaire - U.S. Bahá'í News, juillet 1943)
"O Dieu ! O Dieu ! Tu vois ma faiblesse, mon effacement et mon humilité devant Tes créatures ; néanmoins, j'ai placé en Toi ma confiance et, comptant sur Ton pouvoir et Ta puissance, je me suis levé pour promouvoir Tes enseignements parmi Tes serviteurs inébranlables.
O Seigneur ! Je suis un oiseau aux ailes brisées et j'aspire à prendre mon essor dans Ton espace infini. Comment pourrais-je y parvenir, sinon par Ta providence et Ta grâce, Ta confirmation et Ton assistance.
O Seigneur ! Aie pitié de ma faiblesse et fortifie-moi par Ton pouvoir !
O Seigneur ! Aie pitié de mon incapacité et assiste-moi par Ta puissance et Ta majesté !
O Seigneur ! Si les souffles de l'Esprit Saint confirment la plus faible des créatures, elle atteindra le rang le plus élevé et obtiendra ce qu'elle désire. En vérité, Tu as, dans le passé aidé Tes serviteurs. C'étaient les plus faibles, les plus humbles et les plus insignifiants parmi Tes créatures qui vivaient sur la Terre ; mais par Ton autorité et Ta puissance, ils devinrent supérieurs aux hommes les plus glorieux et les plus nobles de Ton humanité. Semblables autrefois à des insectes, ils furent transformés en faucons royaux ; comparables à des gouttes, ils devinrent des océans. Par Ta bonté, Ton pardon et Tes éminentes faveurs, ils sont devenus de brillantes étoiles à l'horizon de Ta direction, des oiseaux qui chantent dans les roseraies de l'immortalité, des lions qui rugissent dans les forêts de la connaissance et de la sagesse, et des baleines qui évoluent dans les océans de la vie.
En vérité, Tu es le Clément, le Puissant, le Fort, et le plus Généreux des Généreux."
(Abdu'l-Bahá, Tablets of the Divine Plan)
"La loyauté et l'attachement absolu à la Cause sont, en effet, les premières et les plus importantes qualités d'un instructeur Bahá'í. Bien sûr, la connaissance est essentielle mais, comparée à la dévotion, son importance devient secondaire. Ce que demande actuellement la foi, ce ne sont pas tellement des personnes extrêmement instruites et cultivées, mais un certain nombre d'adhérents actifs, dévoués, sincères et loyaux qui, le cur brûlant de l'amour de Dieu, et sans prendre en considération leur faiblesse et leurs imperfections, renoncent à eux-mêmes pour propager Sa cause."
(Shoghi Effendi à un Bahá'í - U.S. Bahá'í News 102, Août 1936.)
"...ce qui a élevé bien haut la bannière de Bahá'u'lláh c'est l'amour, la dévotion et le sacrifice de Ses humbles disciples, et les changements que les enseignements ont amenés dans leurs curs et leurs vies."
(Lettre de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale britannique, 20 juin 1942)
"Dans le service de cette foi, la qualité de la dévotion et du sacrifice de soi-même importe bien davantage que le milieu, l'importance ou la situation financière."
(Lettre de Shoghi Effendi à l'Assemblée Spirituelle Nationale d'Australie et Nouvelle-Zélande, 11 mai 1948)
"Quiconque participe à cet effort commun se trouve dans l'obligation spirituelle de faire de ce devoir d'enseignement, lequel est souverain et vital, la préoccupation primordiale de son existence. Dans ses activités et ses rencontres quotidiennes, au cours de ses voyages d'affaires ou autres, en vacances ou lors de sorties, et quelle que soit la mission qu'il doit entreprendre, chaque porteur du message de Bahá'u'lláh devrait considérer non seulement comme une obligation, mais comme un privilège de répandre au loin les semences de Sa foi : quelle que soit la réponse immédiate à ce message, quelle que puisse être l'indignité du véhicule qui le transporte, le pouvoir de Son auteur rendra, s'il le juge bon, ces semences capables de croître, et, en des circonstances que nul ne peut prévoir, fera germer la moisson que le travail de Ses disciples aura préparée."
(Advent of Divine Justice)
"Je vous déclare que quiconque d'entre vous se lèvera pour la cause de Dieu, sera rempli dès cet instant de l'Esprit de Dieu ; qu'Il enverra Ses cohortes célestes pour vous aider, et que rien ne vous sera impossible si vous avez la foi. Et maintenant, je vous donne un commandement qui sera comme un covenant entre vous et Moi : que vous ayez la foi, que votre foi soit aussi solide qu'un roc que nulle tempête ne peut ébranler et que rien ne peut distraire, qu'elle persiste à travers tout jusqu'à la fin. Devriez-vous même entendre dire que votre Seigneur a été crucifié, n'en soyez pas ébranlés dans votre foi ; parce que je suis avec vous, toujours, vivant ou mort, Je suis avec vous jusqu'à la fin. Pouvoirs et bénédictions vous seront donnés selon la mesure de votre foi. Ceci est l'évidence, ceci est la vérité, ceci est le critérium."
(Abdu'l-Bahá, Star of the West, vol XII)
"Foi veut dire : premièrement, connaissance consciente ; et deuxièmement, pratique des bonnes actions."
(Abdu'l-Bahá, Foi Mondiale Bahá'íe)
"Actuellement, le but suprême du travail d'enseignement est de porter le message de Bahá'u'lláh à toutes les classes de la société humaine et dans toutes les sphères d'existence. Vous recevrez souvent une réponse enthousiaste dans les lieux les plus inattendus ; il faut donner à une telle réponse une suite rapide, car le succès dans une région fertile éveille un intérêt chez ceux qui, de prime abord, n'étaient pas intéressés.
La même présentation des enseignements n'est pas toujours attirante pour tout le monde.
L'abord et le mode d'expression doivent être adaptés à la façon de voir et aux centres d'intérêt de l'auditeur. Une approche qui vise à attirer tout le monde en général touchera la section moyenne, mais laissera intacts les deux extrêmes. Aucun effort ne doit être épargné pour s'assurer que la Parole de la guérison divine atteint le riche et le pauvre, le lettré et l'illettré, le vieux et le jeune, le dévot et l'athée, celui qui demeure dans les îles et les collines éloignées, l'habitant des grandes viles, l'homme d'affaires de la banlieue, l'ouvrier des bas-quartiers, le nomade dans sa tribu, le fermier, l'étudiant à l'université. Tous doivent être inclus consciencieusement dans le plan d'enseignement de la communauté Bahá'íe."
(Lettre de la Maison Universelle de Justice à toutes les Assemblées Spirituelles Nationales, 31 octobre 1967)
"Que celui qui en ressent l'urgence - parmi les participants de cette croisade qui embrasse toutes les races, toutes les nations, toutes les classes et les sectes de l'hémisphère occidental - se lève, et, si les circonstances le permettent, dirige en particulier son attention vers les Noirs, les Indiens, les Esquimaux, et les Juifs, et obtienne l'adhésion inconditionnelle de ces races à la foi. Il ne peut y avoir, à l'heure présente, de plus louable et plus méritoire service rendu à la Cause de Dieu qu'un effort conquérant visant à enrichir la diversité des membres de la communauté Bahá'íe (américaine), en augmentant ses effectifs par l'enrôlement des représentants de ces races."
(Advent of Divine Justice)
"Ils ne doivent être ni agressifs, ni passifs, ni fanatiques, ni trop prolixes dans leur manière de présenter les traits fondamentaux et distinctifs de leur foi. Ils doivent être ou prudents ou braves ; ils doivent agir rapidement ou temporiser, utiliser la méthode directe ou indirecte, être provocants ou conciliants, et surtout être accordés étroitement sur la réceptivité spirituelle de l'âme avec laquelle ils entrent en contact : que ce soit un noble ou non, un nordiste ou un sudiste, un laïc ou un prêtre, un capitaliste ou un socialiste, un homme d'état ou un prince, un artisan ou un mendiant. Dans leur présentation du message de Bahá'u'lláh, ils ne doivent ni hésiter, ni trembler. Ils ne doivent pas se montrer hautains devant le pauvre, ni timides devant le riche. Que ce soit devant un représentant de la royauté, ou d'un prince de l'Eglise, en présence d'un politicien, d'un marchand, ou d'un homme de la rue, ils ne doivent mettre ni trop d'emphase, ni trop de modestie dans la présentation des vérités qu'ils défendent. A tous, grands ou petits, riches ou pauvres, parmi les multitudes déconcertées, affamées, désespérées et angoissées de ces temps si critiques, ils doivent d'un cur radieux, d'une langue éloquente, avec une patience infinie, une loyauté absolue, une grande sagesse et un courage inébranlable, offrir généreusement la coupe du salut..."
(Shoghi Effendi, Challenging Requirements of the Present Hour)
"L'amour pour nos semblables et l'anxiété que nous ressentons devant leurs conditions de vie tiennent, une place très importante dans la vraie vie Bahá'íe et nous portent continuellement à faire notre possible pour les aider. Il est d'une importance vitale d'agir ainsi quand l'occasion s'en présente, parce que nos actions doivent exprimer la même chose que nos paroles - mais nous ne devons pas permettre que cette compassion pour notre prochain dissipe nos énergies dans des entreprises qui, en fin de compte sont vouées à l'échec et nous fasse négliger dès lors le travail le plus fondamental et le plus important de tous. Il existe des centaines de milliers de gens qui veulent faire du bien à l'humanité et qui consacrent leur vie aux uvres d'assistance et de charité, mais, très peu de gens accomplissent le travail tellement désiré par Dieu : le réveil spirituel et la régénération de l'humanité."
(Lettre de la Maison Universelle de Justice à un Bahá'í, du 8 décembre 1967 et communiquée aux Assemblées Spirituelles Nationales, 21 décembre 1967)
"Néanmoins, un nombre grandissant d'hommes et de femmes, lucides et angoissés, reconnaissent dans les clameurs de la contestation, de la souffrance et de la destruction qui atteignent aujourd'hui des proportions effrayantes, les preuves du châtiment divin et, se tournant vers Dieu, deviennent de plus en plus réceptifs à Sa parole. Sans doute, les circonstances actuelles, quoique tragiques et redoutables dans leurs conséquences immédiates, servent à faire apparaître l'adaptation des enseignements de Bahá'u'lláh aux besoins de notre temps. Elles fourniront de nombreuses occasions d'atteindre les innombrables âmes languissantes qui ont faim et soif de direction divine.
Ce sont là des occasions que nous devons saisir avant qu'il ne soit trop tard. Ce qui est nécessaire à présent, c'est le réveil de chaque croyant à l'idée d'un défi immédiat, afin que chacun puisse assumer sa part de responsabilités et transmettre les enseignements à toute l'humanité. La participation universelle - objectif saillant du plan de neuf ans - doit exister sur chaque continent, dans chaque pays et chaque île de ce globe. Chaque Bahá'í, si humble ou balbutiant soit-il, doit devenir désireux de remplir son rôle de porteur du message divin. En effet comment un vrai croyant peut-il garder le silence lorsque, autour de lui, des hommes pleurent d'angoisse afin que la vérité, l'amour et l'unité descendent sur cette terre ?
Nous connaissons tous le nombre de fois que le Maître et le Gardien bien-aimé prièrent les amis de s'efforcer consciencieusement d'aimer plus, d'être plus unis, plus dévoués, et de prier plus que jamais auparavant, afin de vaincre l'atmosphère sans amour, désunie, indifférente au bien et au mal et insouciante de Dieu, de la société d'aujourd'hui. "Lorsque nous voyons croître l'obscurité dans le monde actuel", écrivait le secrétaire du Gardien en son nom, "nous pouvons réaliser pleinement, qu'aussi longtemps que le message de Bahá'u'lláh n'aura pas atteint le cur des hommes et ne l'aura pas transformé, il ne pourra y avoir de paix ni de progrès spirituels".
Le plan de neuf ans est la phase actuellement en cours de l'accomplissement de cet objectif sublime. Il est maintenant impératif pour chaque Bahá'í de se fixer des buts d'enseignement individuels. Le conseil d'Abdu'l-Bahá est de diriger au moins une âme vers la foi chaque année, et l'exhortation de Shoghi Effendi est d'organiser chez soi une réunion Bahá'íe par mois Bahá'í : ce sont des exemples de buts individuels. Beaucoup possèdent la capacité d'accomplir davantage, mais ceci seul assurera déjà la victoire complète et finale du plan."
(Lettre de la Maison Universelle de Justice à toutes les Assemblées Spirituelles Nationales, 16 novembre 1969)
REUNIONS BAHÁ'ÍES ("COINS DE FEU")
"Les amis doivent prendre conscience de leur responsabilité individuelle. Chacun doit tenir, chez lui, ou chez elle, une fois tous les 19 jours, un "coin de feu" auquel de nouvelles personnes seront invitées et où quelque aspect de la Foi pourra être présenté et discuté. Si ceci est fait avec l'intention de montrer l'hospitalité et l'amour Bahá'í, il en résultera des progrès. Les gens s'intéresseront à ce à quoi vous vous intéressez et ensuite ils se montreront enclins à en entreprendre l'étude. Les "coin de feu" individuels permettront, dans des circonstances favorables, de faire connaître la foi à un plus grand nombre de gens. Et, de cette manière, nous enrichirons constamment ce cercle d'amis et accroîtrons finalement leur nombre. Rien ne saurait être substitué au travail d'enseignement individuel."
(Shoghi Effendi, in U.S. Bahá'í News, juillet 1957)
"En conclusion, j'aimerais ajouter que, dans le monde entier, on a remarqué que la méthode la plus efficace d'enseigner la foi, est la réunion chez soi dite "coin de feu". Et puisque ceci fait partie des droits que lui a conférés sa naissance spirituelle, chaque Bahá'í doit enseigner : la seule façon d'exécuter efficacement cette tâche est d'inviter des amis chez soi, une fois tous les 19 jours, et de les attirer graduellement dans la cause. Quand les personnes invitées à ces réunions ont confiance dans le pionnier, et que le pionnier a confiance en eux, alors, ils peuvent être enseignés et confirmés dans la Foi. Cette méthode est beaucoup plus efficace que les annonces publiées dans les journaux, les conférences publiques, etc... Le Guardian encourage les croyants de par le monde, y compris ceux qui résident dans leur pays, à utiliser cette méthode d'enseignement."
(Shoghi Effendi, in U.S. Bahá'í News, juin 1955)
Quelques suggestions pour VOTRE coin de feu :
En premier lieu, il est important de se rendre compte qu'il n'existe aucune méthode technique standardisée d'organiser un "coin de feu". Vous devriez enseigner de la façon qui vous est la plus naturelle. Une conversation amicale peut amener des questions, et les questions peuvent conduire à l'enseignement oral.
Etant donné que les intérêts et les origines des individus diffèrent, il est nécessaire pour enseigner la foi d'aborder chaque invité d'une manière différente. De ce fait, le nombre de personnes présentes devrait être limité afin de vous permettre de créer une atmosphère intime établissant le climat de confiance et de compréhension. Et ceci, en retour, vous aidera à décider de la meilleure façon de présenter la Foi. Vous pourrez dès lors en parler en conformité avec les intérêts et les problèmes de vos invités.
Vos invités seront toujours plus impressionnés par votre sentiment de confiance, de sérénité, de bonheur, de foi profonde, que par le nombre de personnes présentes ou par l'éloquence montrée dans la présentation de la causerie (si causerie il y a). La curiosité concernant la source de cette paix intérieure et de cette confiance stimule habituellement des questions. Etre confiant, enthousiaste et sensible, sont des qualités de base pour enseigner, et ces qualités se développeront lorsque vous aurez une meilleure compréhension des vérités essentielles de la Foi et lorsque vous persévérez dans vos efforts soutenus par la prière, "pour refléter dans leurs aspects multiples, la splendeur de ces principes éternels proclamés par Bahá'u'lláh." (Shoghi Effendi, Guidance for Today and Tomorrow)
Votre "coin de feu" est placé sous votre responsabilité personnelle. Si d'autres Bahá'ís devaient être présents, que ce soit uniquement sur invitation. Peut-être souhaitez-vous l'assistance de certains Bahá'ís et, bien sûr, vous devez vous sentir libre de les inviter. De toute façon, l'intimité du groupe devrait être préservée et les invités ne devraient pas être écrasés sous un trop grand nombre de Bahá'ís. Les Bahá'ís qui assistent à votre "coin de feu" ne devraient pas davantage avoir l'impression qu'ils ont ainsi rempli leur propre devoir de tenir un "coin de feu", car ils devraient également avoir le leur.
"Qu'il se rappelle l'exemple donné par Abdu'l-Bahá et ses exhortations constantes à montrer une telle bonté au chercheur et à donner à un tel degré, l'exemple des principes qu'il espère lui communiquer, que celui-ci sera spontanément incité à s'identifier à la cause qui contient de semblables enseignements. Qu'il s'abstienne, au début, d'insister sur des lois et des observances telles qu'elles pourraient créer une opinion trop sévère sur la foi nouvellement éveillée du chercheur, et qu'il s'efforce de le conduire, rapidement, avec tact, mais avec détermination, jusque dans sa pleine maturité : qu'il l'aide à proclamer son acceptation inconditionnelle de tout ce qui a été révélé par Bahá'u'lláh. Aussitôt que cette phase est atteinte, qu'il introduise le nouveau déclaré dans le groupe de ses amis croyants. Qu'il s'efforce, par une constante camaraderie et une participation suivie aux activités locales de sa communauté, de la rendre capable de contribuer à l'enrichissement de sa vie, à la contribution de sa tâche, à la consolidation de ses intérêts, et à la coordination de ses activités avec celles des communautés-surs. Qu'il ne soit pas satisfait aussi longtemps qu'il n'aura pas insufflé à son enfant spirituel, un si profond désir qu'il l'oblige à se lever à son tour et à vouer ses énergies à ranimer d'autres âmes et à soutenir les lois et les principes de sa foi nouvellement adoptée."
(Shoghi Effendi, Guidance for Today and Tomorrow)
Il est important que vous fassiez des efforts délibérés pour les aider à aimer la foi et à s'y attacher plutôt qu'à vous. Faute de ceci, vous amis peuvent montrer de l'attachement à votre personne plutôt qu'aux enseignements, et dès lors lorsque vous-même ou eux quitterez la région, ils peuvent être désorientés parce que vous ne les avez pas suffisamment sevrés de vous-mêmes. Il arrive fréquemment que les nouveaux croyants soient sévèrement mis à l'épreuve par leurs compagnons Bahá'ís, et l'attachement à Dieu et à Sa parole est la seule protection certaine contre la désillusion et le retrait.
Les "coin de feu" devraient être tenus régulièrement et, si possible, à jour fixe, afin que vos amis, parents et intéressés sachent que vous serez chez vous à ce moment-là, pour souhaiter la bienvenue à toutes les personnes prenant de l'intérêt dans la discussion de sujets spirituels. La régularité sera également bénéfique pour votre ponctualité personnelle à remplir vos responsabilités d'enseignement (si les gens ne viennent pas, soyez heureux d'avoir une soirée entière pour étudier les Ecrits considérez cela comme un don de Bahá'u'lláh).
Insistons aussi sur le fait que tenir un "coin de feu" régulièrement vous stimulera à toujours rechercher des gens avec qui partager le message. Si vous n'avez établi aucun contact, soyez assurés que la prière les amènera à frapper à votre porte ! Essayez-le ! Essayez-le !
Songez à cela et méditez sur l'atmosphère dans laquelle le "coin de feu" doit être tenu. Les fleurs, la musique et l'art offrent un festin pour l'âme. Il en va de même de l'amitié.
Vous souhaitez peut-être vous préparer pour un certain sujet afin de diriger (mais pas de dominer) une discussion. N'ayez pas peur si vous ne pouvez pas répondre à une question. Vous n'être pas omniscients. Répondez dans ce cas que vous chercherez (une chance merveilleuse de parler des livres Bahá'ís) ou demanderez à un ami avant le prochain "coin de feu". Ne prétendez jamais savoir quelque chose que vous ignorez. La discussion devrait être considérée comme un moyen d'unité pour trouver ensemble la vérité et vous devriez vous assurer que vous invités ont toute facilité pour poser des questions, et exprimer leurs opinions.
Il est important que vous invités ne sentent pas que vous leur imposez la foi - parlez de la foi, seulement lorsque les gens le désirent. "Les sages sont ceux qui ne parlent qu'à un auditoire réceptif..."
(Bahá'u'lláh, Les Paroles Cachées - en Persan)
Faites de votre "coin de feu" une réunion spirituelle consacrée à des sujets de nature spirituelle, mais n'attendez pas trop longuement pour mentionner la foi Bahá'íe parce qu'il se peut que vous ne paraissiez pas très sincères ou que les invités croient que votre foi n'est pas très importante pour vous.
Prenez soin d'offrir des rafraîchissements avec une simplicité amicale, et au moment où cela ne brisera ou ne dérangera pas l'esprit du "coin de feu".
Les "coin de feu" tenus dans des domiciles privés ne sont pas sujets à des supervisions administratives. Cependant, chaque Assemblée devrait encourager chaque croyant à en organiser. L'autorité de l'Assemblée intervient lorsqu'il se produit des demandes d'enregistrement ou lorsqu'il existe des raisons suffisantes de croire qu'un enseignement erroné ou nuisible à la foi est présenté comme étant l'enseignement Bahá'í.
Nous espérons que cette brochure contribuera à vous donne le désir de remplir, par le moyen de "coin de feu" réguliers, les responsabilités d'enseignement que Dieu vous a confiées ; que vous serez confirmés abondamment et partagerez votre confirmation lors des Fêtes de la communauté et par l'intermédiaire du journal Bahá'í.
"Béni sois-tu pour avoir ouvert la porte de ta demeure afin que viennent les gens pour entendre parler du Royaume... Sache que la maison où la louange, la prière et le royaume de Dieu ont été proclamés, est un jardin de Dieu et un paradis de Son bonheur."
(Tablets of Abdu'l-Bahá, vol. I)